À 48 heures de la fin prévue de l’adoption des dix chapitres du nouveau texte fondamental de la Tunisie, la Constituante a rejeté dimanche deux articles liés au pouvoir exécutif. Il s’agissait des dispositions relatives aux prérogatives du Premier ministre et des conditions pour être candidat à la présidentielle.
La Constituante tunisienne poursuivait dimanche l’examen du chapitre quatre du projet de Constitution consacré au pouvoir exécutif, la classe politique espérant adopter les 10 chapitres du texte fondamental avant mardi, troisième anniversaire de la révolution.
Premières dans le monde arabe à avoir bénéficié de droits plus étendus, les Tunisiennes se sont battu jusqu’au bout pour préserver leurs acquis dans la nouvelle Constitution. Elles ont même obtenu un début de parité.
Mehdi Jomaâ, chargé vendredi de former un cabinet d’indépendants pour conduire la Tunisie vers des élections en 2014, a prévenu qu’il ne ferait pas de « miracles », le pays étant déstabilisé par des crises politique et économique.
Le Premier ministre islamiste, Ali Larayedh, a remis sa démission jeudi, respectant ainsi l’accord de sortie de crise cosigné par son parti Ennahdha et la majorité de la classe politique tunisienne. Cette décision intervient alors que le pays est une nouvelle fois déstabilisé par des conflits sociaux émaillés de heurts.
Après deux ans d’âpres travaux, le vote de la Constitution tunisienne touche à sa fin. Mais rien n’est encore définitivement joué. Quatre points pour mieux comprendre un processus complexe et laborieux dont l’achèvement marquerait un nouveau départ pour le pays, trois ans après la révolution.
Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh a annoncé qu’il remettra officiellement sa démission jeudi après-midi au président Moncef Marzouki. Il respecte ainsi un accord négocié par la majorité de classe politique tunisienne visant à sortir le pays d’une grave crise politique.
Après des heurts entre manifestants et forces de l’ordre dans la région de Kasserine, des bâtiments publics, notamment des postes de police, ont été incendiés par des protestataires dans la nuit de mercredi à jeudi à Fériana et à Meknassy, dans le centre de la Tunisie.
L’Assemblée nationale constituante tunisienne a élu mercredi les membres de l’instance électorale chargée d’organiser les prochaines élections législatives et présidentielle. Cette étape cruciale franchie, la voie est maintenant ouverte vers une démission du gouvernement dirigé par l’islamiste Ali Larayedh.
À la recherche d’un entraîneur, le Club Africain de Tunis est entré en contact avec Patrice Carteron, à qui il a proposé trois ans de contrat. L’entraîneur français du TP Mazembe (RDC) s’est donné 48 h pour réflechir.
Trois ans après le soulèvement révolutionnaire de janvier 2011, de nombreux troubles ont éclaté en Tunisie. Mardi et mercredi, des grèves et des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté à Thala, Sfax, Sidi Bouzid, El Guettar et Kasserine.
Les manifestations contre les inégalités économiques et la hausse de différentes taxes se multiplient ces derniers jours en Tunisie. Mercredi, des heurts ont opposé policiers et manifestants à Kasserine et à Thala, dans le centre du pays.
Les discussions entre députés tunisiens sur le projet de Constitution ont pris du retard mardi soir. Au coeur des dissensions entre islamistes d’Ennahdha et opposition : un article relatif aux droits de la femme et la composition de la future instance électorale.
Soldats affectés sur le front européen, travailleurs coloniaux envoyés en métropole… L’Afrique paya cher son engagement en 1914. D’autant plus que ce conflit fut aussi celui du dernier partage colonial.
Le tunisien Cellcom, qui commercialise la marque de téléphones et de tablette Evertek et Everpad, lance son introduction en Bourse. Une opération de 4,3 millions d’euros qui permettra notamment de poursuivre le développement commercial.
Les députés tunisiens ont approuvé lundi l’égalité « sans discrimination » entre « citoyens et citoyennes » dans le projet de la future Constitution. Une concession parmi d’autres accordée par les islamistes d’Ennahdha, sous la pression de la société civile et de l’opposition.
Des jeunes chômeurs tunisiens ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi un poste de police dans la région de Gafsa (centre) et ont incendié ses équipements. Ils protestaient contre les résultats d’un concours de recrutement auquel ils avaient échoué.
La dépréciation du dinar tunisien, qui a commencé après la révolution de 2011 et s’est accélérée en 2013, a connu un léger rebond depuis la mi-décembre 2013. Bassem Neifer, analyste financier chez AlphaMena, explique cette évolution pour « Jeune Afrique ».
L’opposition laïque tunisienne a obtenu dimanche, sur fond de vive polémique entre deux députés, le vote d’un amendement au projet de Constitution interdisant « les accusations d’apostasie ». Les élus doivent désormais s’atteler à la formation de l’instance électorale qui sera chargée d’organiser les prochains scrutins courant 2014.
Moment solennel en Tunisie : l’Assemblée nationale constituante (ANC) a entamé la ratification de la Constitution, en adoptant le préambule et 15 articles dans la nuit de samedi à dimanche.
Le mercato hivernal concerne aussi les entraîneurs. Denis Lavagne a signé en Égypte, à Alexandrie, alors que Patrice Carteron, l’entraîneur du TP Mazembe (RDC), a été approché par le Club Africain de Tunis.
La Constituante tunisienne, où les islamistes d’Ennahda sont majoritaires, a adopté samedi les deux premiers articles de la future Constitution, rejetant l’islam comme source de droit tout en en faisant la religion du pays, conformément à un compromis avec l’opposition.
La Constituante tunisienne a lancé vendredi la procédure d’adoption de la Constitution pour l’achever avant le 14 janvier, 3e anniversaire de la révolution qui déclencha le Printemps arabe, et doter le pays d’institutions pérennes.
L’Assemblée nationale constituante tunisienne a débuté vendredi sa première séance consacrée à l’examen et l’adoption de la future Constitution. La nouvelle loi fondamentale doit théoriquement être adoptée avant la symbolique date du 14 janvier.
Au terme de cinquante jours d’interminables tractations, le Dialogue national a désigné son champion. C’est à Mehdi Jomâa, ministre de l’Industrie sortant, qu’il reviendra de former et de conduire le nouveau gouvernement.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.