Les proches d’une partie des opposants, journalistes et hommes d’affaires emprisonnés depuis février se tournent vers la juridiction continentale, estimant que les prisonniers n’ont pas les moyens de faire valoir leurs droits dans leur propre pays.
Haythem el-Mekki et Elyes Gharbi, deux figures emblématiques de la radio indépendante Mosaïque FM, ont été convoqués par la police pour des propos sur les forces de l’ordre. Une nouvelle atteinte à la liberté d’expression qui inquiète.
Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
Si un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a été nommé début février, la diplomatie tunisienne reste étrangement discrète, notamment vis-à-vis du reste du continent. Et pour cause : de nombreux postes d’ambassadeurs ne sont tout simplement pas pourvus.
En Tunisie, Wadie Jary, le président de la fédération de football, est dans le viseur de la justice. Mais il bénéficie d’appuis solides dans les milieux sportifs et au sein de la classe politique.
Khalifa Guesmi a été condamné à cinq ans de prison, une peine d’une lourdeur inédite dans le pays pour un journaliste. Plusieurs organisations dénoncent une mascarade et une dérive répressive du régime de Kaïs Saïed.
Au lendemain de la condamnation à un an de prison de Rached Ghannouchi, les réactions se multiplient. Celle émise par le président du Haut conseil d’État libyen, particulièrement virulente, risque de peser sur les relations des deux voisins.
Arrêté en avril, le chef du parti islamiste Ennahdha est accusé d’avoir tenu des propos considérés comme un appel aux Tunisiens à s’entretuer. Il reste visé par plusieurs enquêtes.
La déferlante de commentaires et d’images concernant le couronnement du roi Charles III a laissé les plus pauvres indifférents, préoccupés qu’ils sont par leurs problèmes du quotidien.
En s’abstenant de toute apparition publique pendant quelques jours fin mars, Kaïs Saïed a alimenté inquiétudes, rumeurs et spéculations sur une éventuelle vacance du pouvoir… dans un pays où la santé des présidents reste un sujet tabou.
Agacée par les critiques formulées par l’Europe à l’égard de la politique de Kaïs Saïed, la diplomatie tunisienne a profité de la journée de l’Europe, le 9 mai, pour hausser le ton.
La Corée du Sud a choisi la Tunisie pour développer son commerce avec l’Afrique et l’Europe. Un choix stratégique mûrement réfléchi, mais encore balbutiant.
Alors que la saison touristique commence, le président tunisien a voulu rassurer. Bien aidé en cela par Washington et Paris qui ont salué l’action des forces de sécurité.
Un agresseur agissant seul mais ayant préparé minutieusement son action, des forces de sécurité réagissant rapidement : quelques heures après l’attaque mortelle contre les pèlerins juifs de la Ghriba, à Djerba, on commence à comprendre le déroulement des faits.
Déjà visé par un attentat en 2002, le traditionnel pèlerinage de la Ghriba en Tunisie est à nouveau endeuillé. L’assaillant, qui a été abattu, est un ancien membre de la Garde nationale connu pour ses sympathies islamistes.
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
Dans une conjoncture mondiale marquée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, les trois pays voisins du Maghreb ont adopté des stratégies diverses, débouchant sur des taux de croissance presque comparables. Explications.
Sans grande surprise, le pays a rétrogradé au classement de la liberté de la presse depuis l’an dernier. Au-delà des récentes attaques contre certains médias, ce sont toutes les promesses de la révolution de 2011 en la matière qui ont échoué à porter leurs fruits.
Béchir Ben Yahmed, le fondateur de JA, s’est éteint le 3 mai 2021, il y a tout juste deux ans. Nous publions ici un extrait de ses Mémoires, dans lequel il décrit le déclin du président tunisien, Habib Bourguiba, et l’échec de son puissant ministre, Ahmed Ben Salah.
Ce 29 avril, lors du match de Ligue des champions d’Afrique au stade olympique de Radès, un homme a profité de la confusion la plus totale pour arriver sur la pelouse avec une tronçonneuse.
Les tentatives de reconstitution de la Carthage punique au moyen de l’intelligence artificielle se multiplient et sont très populaires, autant que contestables. Entre la probable réouverture du musée du Bardo et la réhabilitation du pôle muséographique de l’ancienne cité phénicienne, l’Antiquité est tendance.
En exil à Jeddah depuis janvier 2011, l’ex-première dame tunisienne aurait engagé des discussions avec les avocats Atka Chebil et Naoufel Saïed, frère du président Kaïs Saïed, afin de négocier la libération de son « neveu préféré », moyennant un joli pactole.
Après avoir rejeté les « diktats » du FMI, le chef de l’État tunisien appelle à la relance de l’industrie des phosphates sinistrée depuis la révolution de 2011.
En Tunisie, l’arrestation et l’incarcération du chef historique d’Ennahdha ont fait l’effet d’un coup de tonnerre. Mais ce n’est pas la première fois que le leader islamiste se retrouve derrière les barreaux. Portrait-itinéraire.
Mehdi Hmili signe un deuxième long-métrage intense, inspiré de sa jeunesse passée dans une cité HLM de Tunis, entre précarité, rêves et désillusions. Un film en hommage aux oubliés de la révolution.
Deux mois après le début de la nouvelle vague d’arrestations lancée par le pouvoir – dont celle de Rached Ghannouchi, le 17 avril –, ils sont désormais 28 à être incarcérés. Tous sont des personnalités de l’opposition. Tous inculpés pour des chefs d’accusation graves. Décryptage d’une traque organisée.
Dans la foulée de l’annonce faite par les autorités tunisiennes, la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux a mis en place un système de rationnement.
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Joyau du patrimoine de La Marsa, au nord-est de Tunis, l’ancien palais beylical dépérit inexorablement. Un projet de restauration existe, mais il est bloqué depuis des années, au grand désespoir de son promoteur.