La promesse du parti islamiste tunisien Ennahdha, samedi, de céder la place à un gouvernement d’indépendants suscite un mélange de satisfaction et de méfiance parmi les observateurs et les membres de l’opposition. Certains craignent déjà des manœuvres pour dénaturer cet engagement.
Le parti islamiste Ennahda qui dirige le gouvernement en Tunisie s’est engagé à quitter le pouvoir à la fin du mois d’octobre, en signant samedi avec l’opposition une feuille de route prévoyant la formation d’ici trois semaines d’un gouvernement d’indépendants.
Le lancement solennel prévu samedi de négociations entre islamistes au pouvoir en Tunisie et opposition pour trouver une issue à deux mois de crise politique pourrait être annulé en raison d’un désaccord de dernière minute, selon des participants.
Depuis la fin septembre, la controverse n’en finit pas à propos du « djihad du sexe ». Fantasme ou réalité ? Une enquête du J.A. n° 2752, en kiosques du 6 au 12 octobre, fait le point sur ce que l’on sait vraiment d’une affaire sujette à toutes les manipulations.
Les revenus du tourisme en Tunisie ont augmenté de 2,7% durant les trois premiers trimestres 2013 par rapport à la même période l’année dernière. Cependant le tourisme n’est pas encore à son niveau d’avant le printemps arabe.
Bon pain, bon grain ! Depuis le 13 mai, Ridha Khadher livre ses baguettes à l’Élysée. Élu boulanger de la République, ce Tunisien de 41 ans mange son pain blanc et prend goût aux délices de la célébrité.
Une ONG locale a dénoncé mercredi une série d’agressions commises contre des Tunisiens de confession juive sur l’île de Djerba. La police est également accusée de harcèlement et de laxisme face aux infractions commises contre la même communauté par un homme qui se fait appeler le « nouveau Hitler ».
Des déclarations des autorités tunisiennes ont révélé l’existence d’un réseau de renseignement en Libye. Une imprudence qui a mis un certain nombre d’agents en danger.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu successivement le chef du parti au pouvoir en Tunisie, Rached Ghannouchi, et son principal opposant, Béji Caïd Essebsi, le 10 septembre à Alger.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Ce billet en deux parties est consacré à l’histoire des forces armées tunisiennes.
En offrant la victoire au Hertha Berlin face à Mayence samedi (3-1), les Tunisiens Sami Allagui et Anis Ben Hatira ont permis au club de la club de la capitale allemande de se hisser à la cinquième place du classement.
Licenciements abusifs, nominations partisanes, arrestations arbitraires… Principal acquis de la révolution, la liberté d’informer n’est pas toujours du goût d’un pouvoir tunisien aux abois.
Où se loge-t-on, où se soigne-t-on, où se cultive-t-on, où se porte-t-on le mieux en Afrique ? Telles sont les questions à l’origine de ce classement spécialement conçu par la rédaction. Un article du Jeune Afrique Spécial n°4 : « Quand les villes font leur révolution ».
Un jeune internaute tunisien vivant « dans un pays européen » a diffusé une photo sur laquelle il piétine un coran. Le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué, jeudi, avoir ouvert une enquête et saisi Interpol.
La PME tunisienne Vermeg, éditeur de logiciels bancaires, s’apprête à lever l’option d’achat qu’elle détient sur la société informatique belge BSB. Au terme de cette opération, Vermeg, qui détient actuellement 5% de BSB, disposerait de 62% de son capital.
Le verdict est tombé, après un procès éclair : le rappeur tunisien Klay BBJ, de son vrai nom Ahmed Ben Ahmed, a été condamné jeudi à six mois de prison ferme. Les autorités ont jugé qu’une partie de ses chansons étaient insultantes et portaient atteinte aux bonnes mœurs.
Le tunisien Loukil va acquérir plus de 65 % des parts de GIF Filter, spécialisé dans la production de filtres à carburant et à huile, pour 6,9 millions d’euros.
Homme de consensus se voulant au-dessus de la mêlée, le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, appelle majorité et opposition à s’asseoir sans préalable autour d’une table pour trouver une solution négociée à la crise. Une interview publiée dans J.A. n° 2749 (15-21 septembre 2013).
La puissante centrale syndicale tunisienne (UGTT) a annoncé, lundi 23 septembre, prévoir une « grande manifestation nationale pacifique » à Tunis pour pousser la coalition au pouvoir, dirigée par Ennahdha, à accepter la feuille de route des organisations de la société civile.
Dix jours durant, à partir du 24 septembre, plus de 130 chefs d’État et de gouvernement vont se succéder à la tribune des Nations unies, à New-York. Au centre de cette grand-messe de la diplomatie mondiale : le dossier du nucléaire iranien et les crises en Syrie, au Sahel, en Centrafrique et en RDC.
Avec un dialogue national auquel n’adhère pas la troïka dirigeante, la sortie de crise politique en Tunisie est une nouvelle fois dans l’impasse. À ce stade, la seule solution qui émerge est celle d’une cohabitation au pouvoir entre Nida Tounès de Béji Caïd Essebsi et Ennahdha de Rached Ghannouchi.
Les médiateurs de la crise politique tunisienne, dont le puissant syndicat UGTT, ont accusé, samedi, les islamistes au pouvoir, Ennahdha, d’avoir, par leurs « ambiguïtés », paralysé leurs efforts pour sortir de l’impasse provoquée par l’assassinat d’un opposant.
Le ministère tunisien de la Femme a prévu des campagnes de sensibilisation pour lutter contre « la multiplication » du nombre de Tunisiennes partant en Syrie pour y faire « le jihad du sexe » et se soumettre aux désirs des combattants islamistes.
Les médiateurs de la crise politique tunisienne dont le puissant syndicat UGTT ont accusé samedi les islamistes au pouvoir, Ennahdha, d’avoir par leurs « ambiguïtés » paralysé leurs efforts pour sortir de l’impasse provoquée par l’assassinat d’un opposant.