Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, est attendu à Tunis, mercredi 14 août, pour tenter de mettre en place une médiation entre le gouvernement dirigé par les islamistes et l’opposition.
57 ans après la promulgation du code du statut personnel qui octroyait aux femmes des droits inédits dans le monde arabe, qu’est devenue la Tunisienne ? Ce mardi, journée tunisienne de la femme, deux manifestations affirment leurs visions antagonistes.
Gestion pragmatique des conflits sociaux, diversification sectorielle, développement à l’international… Telles sont les recettes de Poulina, premier groupe privé tunisien, pour faire face à une conjoncture morose.
Le secrétaire général du puissant syndicat UGTT, Houcine Abassi, s’est longuement entretenu avec le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, lundi 12 août. Sans parvenir à rapprocher les positions du parti islamiste et de l’opposition.
Ancienne présidente de la Fédération de la ligue des droits de l’Homme (FIDH), la Tunisienne Souhayr Belhassen pointe la responsabilité de la troïka, et de Moncef Marzouki en particulier, dans l’impunité qui règne aujourd’hui, selon elle, dans son pays, dans une interview qu’elle a accordée à Jeune Afrique le 30 juillet.
Le groupe parlementaire du parti islamiste Ennahdha au pouvoir en Tunisie a demandé, le 12 août, la reprise des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC) dès mercredi, dénonçant la décision « illégale » de geler ses activités en raison de la crise politique.
Après l’assassinat de Mohamed Brahmi et le carnage de Jebel Chaambi, le blocage politique est total et la rue en ébullition. Une seule solution : l’union nationale. Mais Ennahdha persiste dans le déni.
Si l’arrestation, le 1er août à Annaba, en Algérie, d’Abou Iyadh, chef du groupe salafiste extrémiste tunisien Ansar el-Charia, est évoquée par des sources sécuritaires algériennes, les autorités tunisiennes multiplient elles aussi les coups de filet.
Le chef du parti islamiste Ennahdha au pouvoir en Tunisie et celui du puissant syndicat UGTT se rencontreront lundi pour des pourparlers, en pleine crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant fin juillet, a indiqué la centrale syndicale.
La coalition d’opposition tunisienne a annoncé, samedi 10 août, qu’elle proposera la semaine prochaine un gouvernement composé d’indépendants pour sortir le pays de la crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant et arracher la démission du cabinet dirigé par les islamistes.
La BCT a levé le 7 août 2013 sur le marché domestique japonais 22,4 milliards de yens (environ 230 millions de dollars) sous forme d’un emprunt obligataire « samuraï » à 10 ans, assorti de la garantie de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC).
Ennahdha, parti islamiste au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, accepter la suspension de la Constituante et vouloir des pourparlers avec l’opposition. Une démarche d’ouverture qui intervient après une manifestation massive d’opposants et deux semaines d’une crise politique déclenchée par l’assassinat du député Mohamed Brahmi.
Établissement tunisien de droit français, TFBank entend sortir de sa torpeur et se développer auprès de la diaspora. Pas facile quand on vient d’être sanctionné pour mauvaise gestion des risques…
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, qu’il acceptait la suspension des travaux de la Constituante. La formation de Rached Ghannouchi appelle aussi à un dialogue avec ses adversaires pour aboutir à un gouvernement d’union nationale.
Le cheikh autoproclamé de la Zitouna, la plus ancienne et plus grande mosquée de la capitale tunisienne, est en guerre contre le ministère des Affaires religieuses. Auquel il ne reconnaît aucune autorité.
Grève, suspension des importations de matières premières, insuffisances techniques structurelles… Le premier port commercial tunisien tente de sortir la tête de l’eau.
Le groupe terroriste du mont Chaambi, responsable de nombreuses attaques sanglantes contre l’armée tunisienne, est composé de plusieurs islamistes radicaux issus d’horizons différents. Algériens proches d’Aqmi, Tunisiens rentrés du Mali ou de Syrie, Libyens du GICL : décryptage de la mosaïque jihadiste du Chaambi.
Le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, a annoncé, mardi 6 août au soir, la suspension des travaux du Parlement. Dans la soirée, les manifestants, qui protestent sans interruption depuis la mort de Mohamed Brahmi, étaient encore plusieurs dizaines de milliers en banlieue de Tunis.
Les détracteurs du gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d’Ennahdha, continuaient de manifester, lundi 5 août, à Tunis. Aucune issue négociée à cette profonde crise politique n’est en vue pour le moment, six mois jour pour jour après l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd.
Le gouvernement tunisien a multiplié les opérations policières contre les militants jihadistes ce week-end. Deux hommes, qui auraient été impliqués dans les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ont été arrêtés.
Tensions sociales, incertitudes politiques… La Tunisie est vulnérable. Pour redresser la situation économique du pays, la patronne des patrons Wided Bouchamaoui passe à l’offensive.
En réponse au sit-in du Bardo, des dizaines de milliers de manifestants pro-Ennahda ont soutenu le gouvernement et la légitimité de l’Assemblée nationale constituante, dans la soirée du samedi 3 août, à Tunis.
L’armée tunisienne menait vendredi une opération « de grande ampleur » pour « éradiquer » un groupe armé à la frontière algérienne où huit soldats ont été sauvagement tués, tandis que la crise politique déstabilisait toujours le gouvernement dirigé par les islamistes.
Dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 août, l’armée tunisienne a engagé des combats contre un groupe armé au mont Chaambi, près de la frontière avec l’Algérie. Huit soldats ont été sauvagement tués en début de semaine dans cette zone, occupée depuis plusieurs mois par un groupe terroriste.
Le président Moncef Marzouki a reçu, jeudi 1er août, les responsables de plusieurs partis d’opposition. De son côté, le Premier ministre islamiste, Ali Larayedh, s’est entretenu dans l’après-midi avec le secrétaire général du syndicat UGTT.
La chambre d’accusation du tribunal de première instance de Sousse a ordonné, jeudi 1er aout 2013, la remise en liberté de la Femen tunisienne, Amina. Celle-ci avait été inculpée pour avoir profané le cimetière de Kairouan en taguant le mot Femen sur le mur. Les charges n’étant cependant pas abandonnées, elle comparaîtra libre à son procès prévu dans une quinzaine de jours.
La brillante Ons Jabeur a soudainement abandonné, le 27 juillet, le tournoi de WTA de Bakou alors qu’elle s’apprêtait à remporter le deuxième set de son quart de finale. Blessure à la cheville ou injonction du ministère tunisen de la Jeunesse et des sports ?
L´assassinat de l´opposant Mohamed Brahmi plonge la Tunisie dans une nouvelle crise politique. Le processus de transition, qui devait mener à des élections législatives et présidentielle, est-il menacé ?