Les islamistes d’Ennahdha, au pouvoir et leurs détracteurs poursuivaient, mercredi 31 juillet, leur bras de fer autour d’un éventuel remaniement gouvernemental. Outre cette nouvelle crise politique, le pays est plongé dans un climat sécuritaire très tendu, marqué par différentes attaques terroristes contre les forces de l’ordre.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, s’est dit prêt, mardi 30 juillet, à discuter d’un gouvernement de salut national, après des menaces de démission du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Certains politiques estiment qu’en libérant des hommes de Ben Ali, la justice tunisienne a ouvert la boîte de Pandore. Et redoutent un retour des membres du RCD aux affaires.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a menacé mardi 30 juillet de démissionner si aucun gouvernement d’union nationale ne venait à être formé. De son côté, le Premier ministre, Ali Larayedh, refuse toujours une telle alternative.
Huit soldats d’une unité d’élite ont été tués après une embuscade tendue par d’ »un groupe terroriste », lundi 29 juillet, dans la zone de Chaambi. L’armée tunisienne tente depuis des mois de neutraliser des combattants liés à Al-Qaïda dans cette région proche de la frontière algérienne.
Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a exclu, lundi 29 juillet, la démission de son gouvernement et a proposé la tenue d’élections le 17 décembre, comme issue à la crise politique provoquée par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi la semaine dernière.
Le gouvernement tunisien s’est réuni en urgence, lundi 29 juillet, face à la contestation populaire qui ne faiblit pas depuis le week-end. Après l’assassinat du leader d’opposition Mohamed Brahmi, les manifestants réclament la dissolution de l’Assemblée nationale constituante et le limogeage du gouvernement.
Un non-lieu a été prononcé, lundi 29 juillet, pour Amina, a annoncé son avocat. La militante Femen tunisienne de 19 ans risquait un an et demi de prison pour outrage et diffamation de personnel pénitentiaire dans la prison où elle est détenue depuis deux mois. Elle reste toutefois en détention pour les autres faits qui lui sont reprochés.
La forte mobilisation qui a suivi les funérailles de Mohamed Brahmi, samedi 27 juillet, s’est poursuivie tard dans la nuit. 65 députés de l’opposition ont annoncé le boycott des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Le pays est au bord du blocage.
L’opposition laïque en Tunisie réclame la dissolution de la Constituante et la démission du gouvernement islamiste après l’assassinat d’un député d’opposition.
Deux jours après avoir été assassiné à la sortie de son domicile, les funérailles de l’opposant Mohamed Brahmi ont rassemblé, ce samedi 27 juillet, une foule importante à Tunis, dans un climat très tendu.
Une foule émue a assisté samedi 27 juillet au départ du cortège funèbre du député assassiné Mohamed Brahmi qui a quitté son domicile à l’Ariane (10 km au nord de Tunis) sous escorte militaire pour le cimetière d’El Jellaz à Tunis.
Un projet de loi à l’Assemblée nationale constituante crispe une partie des élus tunisiens. L’enjeu est de taille : un libre accès aux archives de l’État pour la commission de lutte contre la corruption…
Alors que l’onde de choc de l’assassinat de Mohamed Brahmi continue de se propager en Tunisie, le ministère de l’Intérieur a révélé les premiers éléments de l’enquête, vendredi 26 juillet. La même arme ayant servi contre Chokri Belaïd aurait été utilisée par les tueurs. Le nom d’un suspect a été rendu public.
Le capital-investisseur Abraaj investit dans PEC, un spécialiste tunisien de l’injection plastique. Ce dernier entend notamment construire une usine au Maroc.
Depuis la chute du président Morsi, des mouvements populaires s’inspirant du Tamarod égyptien fleurissent en Syrie, en Tunisie, à Bahreïn… Leur objectif : faire aboutir les révolutions inachevées.
L’assassinat, le 25 juillet, du fondateur du « Courant populaire », Mohamed Brahmi, pourrait changer la donne politique en Tunisie. Alors que la Constitution n’est toujours pas finalisée, la légitimité de la troïka au pouvoir est de plus en plus contestée. Et les islamistes d’Ennahdha sont plus que jamais sous le feu des critiques.
Le député de Sidi Bouzid et opposant de gauche, Mohamed Brahmi, a été abattu par des inconnus au sortir de son domicile, jeudi 25 juillet. La Tunisie est sous le choc. Une grève générale suivie de manifestations étaient attendues ce vendredi.
Au coeur de la capitale tunisienne, la réhabilitation du marché central est une réussite. Elle a respecté l’esprit du lieu, baromètre de l’économie et de l’humeur locales.
Mohamed Brahmi, député et chef du parti d’opposition Mouvement populaire, a été assassiné par balles jeudi 25 juillet devant son domicile à Tunis. Six mois après le meurtre de Chokri Belaïd, la Tunisie est à nouveau secouée par un assassinat politique.
Qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, les partis islamistes des pays voisins – notamment Algérie, Maroc, Tunisie – suivent de près le sort de leurs homologues égyptiens.
Nourredine B’hiri, ministre conseiller du chef du gouvernement Ali Larayedh, a affirmé mercredi 24 juillet devant la presse que les commanditaires de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd avaient été identifiés.
Solvabilité en berne, créances douteuses, effondrement boursier… Deux ans et demi après la révolution, le secteur bancaire tunisien peine à se relever. Et notamment les établissements publics.
Face aux positions rétrogrades qui s’expriment de plus en plus ouvertement, les Tunisiennes entendent défendre leurs acquis et demander plus de droits pour les femmes.
Après sa victoire sur le 5 km samedi dernier, le nageur tunisien Oussama Mellouli a signé lundi 22 juillet une nouvelle performance aux championnats du monde de Barcelone en terminant troisième du 10 km en eau libre.
La Banque africaine de développement (BAD) a présenté vendredi 19 juillet à Tunis les détails de l’initiative « Fonds Afrique 50 », qui avait été entérinée en mai 2013 par les ministres des Finances lors des assemblées annuelles de la BAD à Marrakech.
Alors qu’elle comparaissait, lundi 22 juillet, devant la justice pour outrage et diffamation de fonctionnaire, Amina a estimé qu’elle était jugée pour avoir dénoncé des mauvais traitements dans la prison où elle est incarcérée depuis deux mois. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 29 juillet.
L’Assemblée nationale constituante (ANC) a élu vendredi les membres de la future instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui seront chargés d’organiser les prochaines élections en Tunisie, a-t-on appris auprès de cette chambre.