Le président tunisien a fustigé « l’ingérence flagrante » des pays occidentaux dans une vidéo postée le jour de l’incarcération de son opposant numéro un.
Face aux problèmes croissants de pénurie d’eau, le président tunisien ressort des cartons un vieux projet de canal acheminant de l’eau de mer du golfe de Gabès jusqu’au sud-ouest du pays. Une douce utopie…
Par la voix du ministère des Affaires étrangères, Tunis rappelle ses partenaires à soutenir ses efforts pour « redresser une situation économique sous grande tension » plutôt qu’à pratiquer « une ingérence inacceptable » dans ses affaires internes.
Nommé à la place d’Othman Jerandi à la suite de l’affaire Bouraoui, le chef de la diplomatie tunisienne est un fidèle du président. Et ne rechigne pas à se montrer offensif quand il le juge nécessaire.
Siège et locaux fermés, réunions interdites : au lendemain de l’arrestation du chef du parti islamo-conservateur Rached Ghannouchi, le président tunisien continue sa chasse contre ceux qui, selon lui, menacent l’État.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
Engagés dans des partenariats stratégiques, Rabat, Alger et Tunis se ruent vers l’hydrogène vert. Si les intentions sont diverses, le déploiement des projets de production demeure une priorité.
La vague d’arrestations d’opposants et de représentants de la société civile se poursuit. Lundi soir, lors de la rupture du jeûne, c’est le chef du parti islamiste et ancien président du Parlement qui a été appréhendé.
Le club tunisien de l’AS Ghardimaou n’a plus d’équipe senior. Tous ses joueurs ont quitté le pays, illégalement ou pas, pour rejoindre l’Europe et notamment, la France.
Née à La Goulette en 1927, décédée en 2020, l’avocate et féministe française s’est engagée très tôt en faveur de l’indépendance de la Tunisie, puis de celle de l’Algérie. Retour sur ces années essentielles.
Depuis 2017, Washington soutient financièrement un programme pour sécuriser la frontière avec la Libye. Mais face à ce qu’ils qualifient de dérive du régime tunisien, les Américains annoncent une réduction du budget alloué à l’opération.
Partenaires de longue date, le groupe pétro-gazier algérien et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz sont au cœur de l’actualité sur fond de « factures impayées ». Pour quelles raisons ?
Alors que le HCR vient de suspendre l’examen des dossiers des migrants pour des raisons techniques, la police a délogé les campements de fortune des demandeurs d’asile.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
En proposant d’accueillir le siège de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la Tunisie savait qu’elle allait déplaire à Israël. Mais pas au point d’imaginer que cela lui vaudrait une attaque aérienne en règle.
Il y a 85 ans, la population de Tunis descendait dans la rue à l’appel du Néo-Destour pour réclamer à la France des droits et la création d’un parlement représentatif. Une journée qui s’achèvera dans le sang, mais qui marque une date-clé dans la marche vers l’indépendance.
En janvier 1980, l’attaque meurtrière lancée à Gafsa par un groupe de nationalistes tunisiens armés provoque la stupeur. Laquelle fait place à la colère quand il s’avère que les voisins libyen et algérien ont prêté main forte aux assaillants.
La première attaque militaire étrangère contre la toute jeune Tunisie indépendante a eu lieu en 1958, et ce sont les Français qui l’ont lancée. Motif : le soutien apporté par Tunis à l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.
Alors que l’opposition et l’opinion publique s’interrogeaient de plus en plus ouvertement sur l’absence du chef de l’État de la scène publique, il est réapparu ce 3 avril, niant tout problème de santé et évoquant la « folie » des spéculations.
En proie à une hémorragie financière et à de graves difficultés économiques, le pays peine à renflouer ses caisses. Ses partenaires redoutent le défaut souverain mais qu’en est-il vraiment ?
Président de la Fédération tunisienne de football (FTF) depuis 2016, Wadii El Jary est en conflit ouvert avec le gouvernement. Visé par plusieurs enquêtes, le dirigeant s’est même vu notifier une interdiction de quitter le territoire.
Habituellement omniprésent sur la scène publique, le président tunisien n’a plus fait aucune apparition depuis le 23 mars. Une absence qui alimente rumeurs et spéculations.
Port de pêche, station balnéaire des Tunisois, foyer historique d’une forte communauté juive, La Goulette n’est plus que l’ombre d’elle-même. Reste la nostalgie d’un âge d’or que la plupart des visiteurs actuels n’ont pas connu.
Malgré un rajeunissement à la tête de la première banque privée tunisienne avec l’arrivée prochaine de Moez Hadj Slimen, les actionnaires de référence de la Biat misent sur la prudence.
Après un vote sévère du Parlement de l’UE, Tunis accueillait ce lundi le commissaire européen Paolo Gentiloni, venu l’assurer du soutien de Bruxelles. Difficile de s’y retrouver…
Le limogeage par Kaïs Saïed de Makram Ben Mna, président de la commission de conciliation pénale, scelle-t-il l’échec du dispositif imaginé par le chef de l’État pour récupérer des fonds détournés ?