La militante féministe tunisienne Amina Sbouï, libérée début août après deux mois et demi de détention, a annoncé, mardi 20 août, qu’elle quittait les Femen. Elle accuse le groupe féministe d’islamophobie et dénonce son système de financement opaque.
Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi, présidents des principales formations politiques tunisiennes, se sont rencontrés le 14 août, à Paris, en toute discrétion. Cette rencontre pourrait-elle participer à trouver la solution qui sortira le pays de la crise politique dans lequel il est plongé depuis l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi ?
La Tunisie restait plongée lundi dans sa crise politique, ni l’opposition ni les islamistes au pouvoir ne cédant sur leurs revendications après près d’un mois d’impasse provoquée par l’assassinat d’un député et malgré des pourparlers directs et indirects.
Plus de 4 000 emplois sont menacés chez l’italien JAL Group, leader européen de la chaussure de sécurité implanté à Bizerte. Leur travail est arrêté depuis mai dernier.
Inquiète de la situation politique du pays, l’agence de notation Standard & Poor’s craint un impact sur le tourisme, secteur clé de l’économie. Elle a passé la note du pays de « BB- » à « B ».
Près de 300 réfugies africains tentant une traversée vers l’Europe ont été secourus dans la nuit de samedi à dimanche au large de la Tunisie par les autorités tunisiennes, a annoncé dimanche à l’AFP l’association Boats for People.
Les islamistes au pouvoir en Tunisie et leurs détracteurs ont reconnu dimanche pour la première fois avoir eu des pourparlers directs en secret, près d’un mois après le début d’une profonde crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant.
Après plusieurs semaines d’incertitudes, l’attaquant international tunisien Saber Khlifa (26 ans) a finalement rejoint Marseille. L’ancien joueur d’Evian-Thonon-Gaillard souhaitait absolument poursuivre sa carrière en Ligue 1. Alors qu’il aurait pu, dès samedi 17 août, affronter son ancien club, il devra patienter avant de faire ses débuts avec sa nouvelle équipe.
Le puissant syndicat UGTT a sommé jeudi les islamistes au pouvoir en Tunisie, mais aussi leurs détracteurs, de résoudre la crise politique déclenchée trois semaines plus tôt par l’assassinat d’un opposant, les deux camps persistants à rejeter leurs revendications respectives.
Selon « Reuters », l’opérateur LAP Green Networks, filiale du fonds souverain libyen LIA, pourrait racheter les 35% que détient Emirates International Telecommunications dans Tunisie Télécom.
Amina Sboui-Tyler, figure de proue des Femen en Tunisie, s’affiche à nouveau seins nus dans une photo provocante publiée le 15 août sur le site internet de l’association féministe. « Nous n’avons pas besoin de votre démocratie », clame-t-elle, cigarette aux lèvres.
Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste au pouvoir, a exclu, jeudi 15 août, une démission du gouvernement tunisien et a rejeté la dissolution de la Constituante, qualifiant « d’anarchistes » ces revendications de l’opposition. Cette dernière ne décolère pas depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi, il y a trois semaines.
Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, est attendu à Tunis, mercredi 14 août, pour tenter de mettre en place une médiation entre le gouvernement dirigé par les islamistes et l’opposition.
57 ans après la promulgation du code du statut personnel qui octroyait aux femmes des droits inédits dans le monde arabe, qu’est devenue la Tunisienne ? Ce mardi, journée tunisienne de la femme, deux manifestations affirment leurs visions antagonistes.
Gestion pragmatique des conflits sociaux, diversification sectorielle, développement à l’international… Telles sont les recettes de Poulina, premier groupe privé tunisien, pour faire face à une conjoncture morose.
Le secrétaire général du puissant syndicat UGTT, Houcine Abassi, s’est longuement entretenu avec le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, lundi 12 août. Sans parvenir à rapprocher les positions du parti islamiste et de l’opposition.
Ancienne présidente de la Fédération de la ligue des droits de l’Homme (FIDH), la Tunisienne Souhayr Belhassen pointe la responsabilité de la troïka, et de Moncef Marzouki en particulier, dans l’impunité qui règne aujourd’hui, selon elle, dans son pays, dans une interview qu’elle a accordée à Jeune Afrique le 30 juillet.
Le groupe parlementaire du parti islamiste Ennahdha au pouvoir en Tunisie a demandé, le 12 août, la reprise des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC) dès mercredi, dénonçant la décision « illégale » de geler ses activités en raison de la crise politique.
Après l’assassinat de Mohamed Brahmi et le carnage de Jebel Chaambi, le blocage politique est total et la rue en ébullition. Une seule solution : l’union nationale. Mais Ennahdha persiste dans le déni.
Si l’arrestation, le 1er août à Annaba, en Algérie, d’Abou Iyadh, chef du groupe salafiste extrémiste tunisien Ansar el-Charia, est évoquée par des sources sécuritaires algériennes, les autorités tunisiennes multiplient elles aussi les coups de filet.
Le chef du parti islamiste Ennahdha au pouvoir en Tunisie et celui du puissant syndicat UGTT se rencontreront lundi pour des pourparlers, en pleine crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant fin juillet, a indiqué la centrale syndicale.
La coalition d’opposition tunisienne a annoncé, samedi 10 août, qu’elle proposera la semaine prochaine un gouvernement composé d’indépendants pour sortir le pays de la crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant et arracher la démission du cabinet dirigé par les islamistes.
La BCT a levé le 7 août 2013 sur le marché domestique japonais 22,4 milliards de yens (environ 230 millions de dollars) sous forme d’un emprunt obligataire « samuraï » à 10 ans, assorti de la garantie de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC).
Ennahdha, parti islamiste au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, accepter la suspension de la Constituante et vouloir des pourparlers avec l’opposition. Une démarche d’ouverture qui intervient après une manifestation massive d’opposants et deux semaines d’une crise politique déclenchée par l’assassinat du député Mohamed Brahmi.
Établissement tunisien de droit français, TFBank entend sortir de sa torpeur et se développer auprès de la diaspora. Pas facile quand on vient d’être sanctionné pour mauvaise gestion des risques…
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, qu’il acceptait la suspension des travaux de la Constituante. La formation de Rached Ghannouchi appelle aussi à un dialogue avec ses adversaires pour aboutir à un gouvernement d’union nationale.
Le cheikh autoproclamé de la Zitouna, la plus ancienne et plus grande mosquée de la capitale tunisienne, est en guerre contre le ministère des Affaires religieuses. Auquel il ne reconnaît aucune autorité.
Grève, suspension des importations de matières premières, insuffisances techniques structurelles… Le premier port commercial tunisien tente de sortir la tête de l’eau.