Le groupe terroriste du mont Chaambi, responsable de nombreuses attaques sanglantes contre l’armée tunisienne, est composé de plusieurs islamistes radicaux issus d’horizons différents. Algériens proches d’Aqmi, Tunisiens rentrés du Mali ou de Syrie, Libyens du GICL : décryptage de la mosaïque jihadiste du Chaambi.
Le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, a annoncé, mardi 6 août au soir, la suspension des travaux du Parlement. Dans la soirée, les manifestants, qui protestent sans interruption depuis la mort de Mohamed Brahmi, étaient encore plusieurs dizaines de milliers en banlieue de Tunis.
Les détracteurs du gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d’Ennahdha, continuaient de manifester, lundi 5 août, à Tunis. Aucune issue négociée à cette profonde crise politique n’est en vue pour le moment, six mois jour pour jour après l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd.
Le gouvernement tunisien a multiplié les opérations policières contre les militants jihadistes ce week-end. Deux hommes, qui auraient été impliqués dans les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ont été arrêtés.
Tensions sociales, incertitudes politiques… La Tunisie est vulnérable. Pour redresser la situation économique du pays, la patronne des patrons Wided Bouchamaoui passe à l’offensive.
En réponse au sit-in du Bardo, des dizaines de milliers de manifestants pro-Ennahda ont soutenu le gouvernement et la légitimité de l’Assemblée nationale constituante, dans la soirée du samedi 3 août, à Tunis.
L’armée tunisienne menait vendredi une opération « de grande ampleur » pour « éradiquer » un groupe armé à la frontière algérienne où huit soldats ont été sauvagement tués, tandis que la crise politique déstabilisait toujours le gouvernement dirigé par les islamistes.
Dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 août, l’armée tunisienne a engagé des combats contre un groupe armé au mont Chaambi, près de la frontière avec l’Algérie. Huit soldats ont été sauvagement tués en début de semaine dans cette zone, occupée depuis plusieurs mois par un groupe terroriste.
Le président Moncef Marzouki a reçu, jeudi 1er août, les responsables de plusieurs partis d’opposition. De son côté, le Premier ministre islamiste, Ali Larayedh, s’est entretenu dans l’après-midi avec le secrétaire général du syndicat UGTT.
La chambre d’accusation du tribunal de première instance de Sousse a ordonné, jeudi 1er aout 2013, la remise en liberté de la Femen tunisienne, Amina. Celle-ci avait été inculpée pour avoir profané le cimetière de Kairouan en taguant le mot Femen sur le mur. Les charges n’étant cependant pas abandonnées, elle comparaîtra libre à son procès prévu dans une quinzaine de jours.
La brillante Ons Jabeur a soudainement abandonné, le 27 juillet, le tournoi de WTA de Bakou alors qu’elle s’apprêtait à remporter le deuxième set de son quart de finale. Blessure à la cheville ou injonction du ministère tunisen de la Jeunesse et des sports ?
L´assassinat de l´opposant Mohamed Brahmi plonge la Tunisie dans une nouvelle crise politique. Le processus de transition, qui devait mener à des élections législatives et présidentielle, est-il menacé ?
Les islamistes d’Ennahdha, au pouvoir et leurs détracteurs poursuivaient, mercredi 31 juillet, leur bras de fer autour d’un éventuel remaniement gouvernemental. Outre cette nouvelle crise politique, le pays est plongé dans un climat sécuritaire très tendu, marqué par différentes attaques terroristes contre les forces de l’ordre.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, s’est dit prêt, mardi 30 juillet, à discuter d’un gouvernement de salut national, après des menaces de démission du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Certains politiques estiment qu’en libérant des hommes de Ben Ali, la justice tunisienne a ouvert la boîte de Pandore. Et redoutent un retour des membres du RCD aux affaires.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a menacé mardi 30 juillet de démissionner si aucun gouvernement d’union nationale ne venait à être formé. De son côté, le Premier ministre, Ali Larayedh, refuse toujours une telle alternative.
Huit soldats d’une unité d’élite ont été tués après une embuscade tendue par d’ »un groupe terroriste », lundi 29 juillet, dans la zone de Chaambi. L’armée tunisienne tente depuis des mois de neutraliser des combattants liés à Al-Qaïda dans cette région proche de la frontière algérienne.
Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a exclu, lundi 29 juillet, la démission de son gouvernement et a proposé la tenue d’élections le 17 décembre, comme issue à la crise politique provoquée par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi la semaine dernière.
Le gouvernement tunisien s’est réuni en urgence, lundi 29 juillet, face à la contestation populaire qui ne faiblit pas depuis le week-end. Après l’assassinat du leader d’opposition Mohamed Brahmi, les manifestants réclament la dissolution de l’Assemblée nationale constituante et le limogeage du gouvernement.
Un non-lieu a été prononcé, lundi 29 juillet, pour Amina, a annoncé son avocat. La militante Femen tunisienne de 19 ans risquait un an et demi de prison pour outrage et diffamation de personnel pénitentiaire dans la prison où elle est détenue depuis deux mois. Elle reste toutefois en détention pour les autres faits qui lui sont reprochés.
La forte mobilisation qui a suivi les funérailles de Mohamed Brahmi, samedi 27 juillet, s’est poursuivie tard dans la nuit. 65 députés de l’opposition ont annoncé le boycott des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Le pays est au bord du blocage.
L’opposition laïque en Tunisie réclame la dissolution de la Constituante et la démission du gouvernement islamiste après l’assassinat d’un député d’opposition.
Deux jours après avoir été assassiné à la sortie de son domicile, les funérailles de l’opposant Mohamed Brahmi ont rassemblé, ce samedi 27 juillet, une foule importante à Tunis, dans un climat très tendu.
Une foule émue a assisté samedi 27 juillet au départ du cortège funèbre du député assassiné Mohamed Brahmi qui a quitté son domicile à l’Ariane (10 km au nord de Tunis) sous escorte militaire pour le cimetière d’El Jellaz à Tunis.
Un projet de loi à l’Assemblée nationale constituante crispe une partie des élus tunisiens. L’enjeu est de taille : un libre accès aux archives de l’État pour la commission de lutte contre la corruption…
Alors que l’onde de choc de l’assassinat de Mohamed Brahmi continue de se propager en Tunisie, le ministère de l’Intérieur a révélé les premiers éléments de l’enquête, vendredi 26 juillet. La même arme ayant servi contre Chokri Belaïd aurait été utilisée par les tueurs. Le nom d’un suspect a été rendu public.
Le capital-investisseur Abraaj investit dans PEC, un spécialiste tunisien de l’injection plastique. Ce dernier entend notamment construire une usine au Maroc.
Depuis la chute du président Morsi, des mouvements populaires s’inspirant du Tamarod égyptien fleurissent en Syrie, en Tunisie, à Bahreïn… Leur objectif : faire aboutir les révolutions inachevées.
L’assassinat, le 25 juillet, du fondateur du « Courant populaire », Mohamed Brahmi, pourrait changer la donne politique en Tunisie. Alors que la Constitution n’est toujours pas finalisée, la légitimité de la troïka au pouvoir est de plus en plus contestée. Et les islamistes d’Ennahdha sont plus que jamais sous le feu des critiques.
Le député de Sidi Bouzid et opposant de gauche, Mohamed Brahmi, a été abattu par des inconnus au sortir de son domicile, jeudi 25 juillet. La Tunisie est sous le choc. Une grève générale suivie de manifestations étaient attendues ce vendredi.