Le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, a fait plusieurs « révélations » de taille au cours d’une interview à « Al Arabiya », le 11 mars. Elles concernent les deux terroristes d’Aqmi, Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid, les otages japonais pendant de l’attaque d’In Amenas, ou encore les assassins présumés de Chokri Belaïd en Tunisie.
Un homme de 27 ans, vendeur de cigarettes à la sauvette, est décédé mercredi 13 mars. La veille, il s’était immolé par le feu sur l’avenue Habib-Bourguiba, en plein centre de Tunis. Le jour même de la présentation du gouvernement à l’Assemblée constituante qui a, du coup, été reportée d’une journée.
Des élus de l’opposition tunisienne ont brocardé, le 11 mars, le calendrier politique « pas réaliste » de la majorité, qui prévoit l’adoption de la Constitution au début de juillet et des élections dès le 27 octobre 2013. Un échéancier dont le vote par les députés était prévu 24 heures après. Au plus tôt…
La Tunisie entame le 11 mars une semaine politique chargée afin d’investir le nouveau gouvernement et approuver un calendrier d’adoption d’une Constitution à même de sortir le pays de l’impasse, tandis que l’opposition célébrera la mémoire de l’opposant assassiné, Chokri Belaïd.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tunis, le 9 mars après-midi, pour protester contre le pouvoir en place, dominé par les islamistes, lors d’un rassemblement prévu à l’origine pour défendre les droits des femmes.
Accouchement au forceps du gouvernement tunisien d’Ali Larayedh. Le nouveau né reste dans la lignée du précédent exécutif, sauf pour les ministères de souveraineté devenus indépendants.
Le Premier ministre, Ali Larayedh, a annoncé une des premières bonnes nouvelles en Tunisie depuis longtemps : la formation d’un gouvernement de consensus est sur le point d’aboutir après plus de huit mois de crise politique.
Ali Larayedh a été chargé, le 22 février, par le président tunisien Moncef Marzouki, de former un gouvernement de coalition pour sortir le pays d’une profonde crise politique. Des négociations tendues sont en cours. L’ex-ministre de l’Intérieur a moins de 48 heures pour trouver un compromis.
Le fondateur de One Tech entend internationaliser le capital du groupe tunisien en l’introduisant en Bourse. Quitte à ne pas faire de ses enfants des héritiers.
Par sa mesure, sa dignité et sa détermination, l’ex-épouse de Chokri Belaïd, assassiné le 6 février, a ému les Tunisiens et forcé leur respect. Portrait d’une militante décidée à poursuivre le combat pour les libertés.
Plusieurs sondages, dont le dernier publié le 1er mars par le cabinet Sigma Conseil, montrent que la cote du parti islamiste Ennahdha s’effrite. Tandis que celle de son principal rival, Nida Tounès, grimpe.
Économie, sécurité, élections… Les chantiers du nouveau Premier ministre tunisien, Ali Laarayedh, sont immenses. Reste à établir les priorités de l’action gouvernementale. À travers un sondage, Jeune Afrique vous propose de définir vous-mêmes la feuille de route du nouvel exécutif. À vos clics !
L’Afrique n’échappe pas au phénomène viral du Harlem Shake. Du nord au sud, des jeunes publient des vidéos d’une trentaine de secondes dans lesquelles on les voit, déguisés ou dénudés, se dandiner de façon frénétique. Une mode qui provoque la colère dans certains milieux islamistes, notamment au Maghreb. Tour d’horizon.
Le groupe entend profiter de l’entrée de la Société financière internationale dans son capital pour poursuivre sa croissance à marche forcée. Au risque d’une surchauffe ?
Après plus de huit mois de tractations, Ennahdha a finalement fait une concession importante aux autres partis de la troïka et de l’opposition. En renonçant à vouloir contrôler quatre ministères régaliens, qui devraient être confiés à des indépendants, Rached Ghannouchi ouvre ainsi la voie à un règlement de la crise gouvernementale.
Des islamistes radicaux ont tenté d’empêcher, mercredi 27 février, la tenue d’un « Harlem Shake » organisé par des étudiants à Tunis. Le tournage a quand même eu lieu malgré une bagarre entre les deux camps.
Après des années de silence, les Tunisiens parlent, dissertent, débattent, analysent. Certains préfèrent se taire et danser. Une autre manière d’investir l’espace public et de résister.
Le cofondateur et vice-président du mouvement islamiste Ennahdha ne mâche pas ses mots à l’égard de sa famille politique. Abdelfattah Mourou la tient tout simplement pour responsable de la crise. Interview.
D’après le Premier ministre, Ali Laarayedh, le meurtrier présumé de l’opposant tunisien Chokri Belaïd a été identifié mais reste en fuite. Quatre personnes soupçonnées d’être ses complices, qui appartiendraient à la « mouvance salafiste », ont par ailleurs été arrêtées.
Deux hommes soupçonnés du meurtre de l’opposant tunisien Chokri Belaïd ont été arrêtés, le 25 janvier, à Carthage, selon des sources policières. Selon ces dernières, les deux suspects, le tireur et son complice présumés, appartiendraient à la mouvance salafiste.
Le doute a longtemps plané, mais il n’est aujourd’hui plus permis. Le président d’Ennahdha n’a d’autre projet que l’instauration progressive d’une théocratie autoritaire en Tunisie, aux antipodes d’une authentique démocratie.
Le ministre tunisien de l’Éducation a ordonné une enquête contre des lycéens de Tunis après leur mise en scène du buzz planétaire « Harlem Shake », danse ridicule dans laquelle les acteurs se déguisent et imitent des actes sexuels. Outrée par les menaces minitérielles, la blogosphère tunisienne organise la riposte et prépare une « flashmob ».
Quelque 1,8 tonne d’or en provenance de Tunisie et à destination d’Istanbul et de Dubaï ont transité par la France. L’affaire suscite de nombreuses interrogations, mais les autorités n’ont pas l’air de s’en émouvoir.