La tension est à son comble entre les salafistes d’Ansar al-Charia et les autorités tunisiennes. Par la voix de son porte-parole, le mouvement islamiste radical a annoncé, jeudi 16 mai, qu’il maintenait son congrès annuel, prévu dimanche à Kairouan (centre), malgré l’interdiction annoncée la veille par le gouvernement.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha, a affirmé, mercredi 15 mai, que le commissaire de police dont le cadavre a été retrouvé début mai a été assassiné par des salafistes jihadistes sur la base d’une fatwa (décret religieux) de leur imam.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé que le gouvernement allait interdire le rassemblement de l’organisation salafiste jihadiste Ansar al-Charia dimanche à Kairouan.
Après des lendemains de révolution incertains, un nouvel équilibre s’esquisse entre le pouvoir politique et les citoyens. Ce qui laisse augurer un avenir moins sombre qu’il n’y paraît pour la Tunisie.
Le chef du mouvement salafiste jihadiste Ansar al-Charia, Abou Iyadh, a menacé de livrer la guerre au gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahdha, qu’il accuse de mener une politique contraire à l’islam.
Le Tchadien Haroun et le Franco-Tunisien Kechiche sont à l’honneur sur la Croisette à partir du 15 mai. Et avec eux, plusieurs films tournés sur le continent africain.
Le président tunisien, Moncef Marzouki, a estimé qu’il fallait mettre fin à l’interdiction de voyager des hommes d’affaires tunisiens soupçonnés de corruption, depuis la révolution, sous l’ancien régime de Ben Ali.
Les forces de sécurité tunisiennes ont empêché dimanche des salafistes de dresser des tentes pour prêcher et diffuser leurs écrits à Tataouine et Médenine, dans le sud-est du pays, a rapporté la radio Shems FM.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se rendra mardi 14 mai en Tunisie. Cette courte visite sera consacrée à l’avancée du processus démocratique, plus de deux après la révolution, et à la prochaine visite du président François Hollande qui pourrait avoir lieu en juillet.
Manifestations contre la pédophilie au Maroc, remaniement du gouvernement en Égypte, visite de Goodluck Jonathan en Afrique du Sud, menaces d’Aqmi contre la France… Revivez en images avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, un Libyen a été arrêté par la police tunisienne, mercredi 8 mai, alors qu’il tentait de faire rentrer dans le pays des explosifs.
Annoncé depuis la fin de la crise politico-économique en Côte d’Ivoire, le retour de la Banque africaine de développement à Abidjan prend forme. Les détails seront entérinés au cours des prochaines assemblées annuelles de la BAD qui se tiendront à Marrakech fin mai.
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale constituante (ANC), mercredi 8 mai, le ministre tunisien de l’Intérieur, Lofti Ben Jeddou, a assuré que les jihadistes traqués au Kef et sur le mont Chaambi venaient du Mali. Mais il a confirmé qu’il s’agissait de Tunisiens et d’Algériens.
L’équipe sud-africaine d’AgriProtein a remporté le Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA) 2013. Une innovation tunisienne et une sénégalaise ont également été récompensées.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fait le tour d’un continent qu’il découvre avec passion. De Tunis à Bangui et du Sahara aux Grands Lacs en passant par Bamako, où, dit-il, personne ou presque n’aurait été « capable de faire ce que la France a fait ».
Les terroristes actuellement retranchés sur les pentes du Jebel Chaambi sont liés à la cellule d’Al-Qaïda démantelée dans la même zone au mois de décembre dernier, selon Tunis. Entraînés par des Algériens membres d’Aqmi, ils vadrouillent des deux côtés de la frontières et ont un solide entraînement militaire.
Après une semaine d’affrontements et de traque de groupuscules jihadistes, les événements de Jebel Chaambi contraignent les autorités tunisiennes à voir la réalité en face : la menace terroriste doit être prise au sérieux.
Tout nouveau ministre de l’Industrie et des Technologies, Medhi Jomaa a profité d’un passage à Paris pour exposer ses chantiers prioritaires : phosphates, développement régional, énergie et sous-traitance industrielle.
Deux militaires ont été blessés, lundi 6 mai, par l’explosion d’une mine sur le Jebel Chaambi, près de la frontière avec l’Algérie. Depuis une semaine, les forces de sécurité tunisiennes y traquent un groupe jihadistes.
L’Algérie a renforcé, à l’aide d’hélicoptères, la surveillance de sa frontière avec la Tunisie, dont l’armée traque un groupe de jihadistes, a rapporté samedi le journal algérien « El-Watan », citant des sources sécuritaires.
Le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé vendredi la mise en place d’une « Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle » (HAICA) chargée de gérer les médias publics et privés dans le pays.
Habib Kazdaghli, le doyen de la faculté de la Manouba, a été acquitté par la justice tunisenne. Il était accusé d’avoir agressé une étudiante voilée. Laquelle, en revanche, a été condamnée avec une autre militante salafiste à deux mois de prison avec sursis pour « atteinte aux biens d’autrui » et « préjudice à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions ».
De la sculpture d’Ali Bongo Ondimba à 52 695 dollars au tapis traditionnel à 900 dollars de Béji Caïd Essebsi, retour sur les cadeaux qu’a reçus le président Obama en 2011 de la part de ses homologues africains.
Une cinquantaine de jihadistes sont actuellement traqués sur le mont Chaambi, dans l’ouest de la Tunisie. Jeudi, le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’un deuxième groupe de jihadistes était également poursuivi, plus au nord dans la région du Kef.
Après Habib Bourguiba et Mohamed Bouazizi, c’est le fondateur de l’UGTT qui se voit dédier une place par la Ville de Paris. En Tunisie, l’héritage du syndicaliste est plus que jamais d’actualité.
Deux ans après la révolution, petites combines et dessous-de-table sont toujours aussi répandus en Tunisie. Ils tendent même à se généraliser. Enquête sur un mal endémique.