L’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose…
Dans un entretien au quotidien français Le Figaro, paru le 14 février, le président tunisien Moncef Marzouki estime que la Tunisie a « absorbé le choc de l’assassinat » de l’opposant Chokri Belaïd.
C’est vendredi 15 février que sera connu le nom du nouveau sélectionneur de la Tunisie, après la démission de Sami Trabelsi. Nabil Maâloul serait de loin le mieux placé pour être nommé, plutôt que Khaled Ben Yahia.
Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et chef du parti laïc Ettakatol allié aux islamistes d’Ennahdha, a déclaré mardi 12 février soutenir le projet du Premier ministre, Hamadi Jebali, de former un cabinet apolitique.
Entre un présent incertain et un avenir encore plus hypothétique, les jeunes ont le sentiment amer d’être les laissés-pour-compte de la transition démocratique.
La télévision basée à Tunis change son modèle économique, remis en cause par le Printemps arabe. Elle abandonne son projet de chaîne unique pour tout le Maghreb au profit de grilles de programmes différenciées.
La troïka au pouvoir en Tunisie est au bord du gouffre. Le Congrès pour la République (CPR) de Moncef Marzouki annonce qu’il rejette la formation d’un gouvernement « apolitique » et repousse la démission de ses ministres d’une semaine afin de poursuivre les négociations avec Ennahdha. Mais Ettakatol soutient l’initiative du Premier ministre Hamadi Jebali.
Faute de consensus au sein de la troïka sur un remaniement ministériel, le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, met sa démission dans la balance. Et menace de passer en force en affrontant ouvertement l’aile dure d’Ennahdha, son propre parti.
La Tunisie, confrontée aux retombées politiques de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, était plongée dans l’incertitude dimanche, avec un Premier ministre en conflit avec son parti islamiste et des ministres proches du président laïc menaçant de démissionner.
Le parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie était en proie à une crise ouverte avec la menace samedi du Premier ministre Hamadi Jebali de démissionner à défaut de pouvoir former un gouvernement apolitique après l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd.
Plus de 3 000 manifestants scandaient samedi des slogans pro-islamistes et anti-français dans le centre de Tunis lors d’un rassemblement à l’appel du parti islamiste au pouvoir Ennahdha alors que la Tunisie est plongée dans l’incertitude depuis l’assassinat d’un opposant.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont été éliminés dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations. Est-ce une raison pour tout remettre en question ?
Le parti islamiste tunisien Ennahdha a appelé à une manifestation samedi à Tunis pour défendre « la légitimité » du pouvoir, désavouant son Premier ministre Hamadi Jebali qui veut former un gouvernement de technocrates face à la crise provoquée par l’assassinat d’un opposant.
Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.
Les funérailles de l’opposant de gauche, Chokri Belaïd, assassiné devant son domicile mercredi, ont eu lieu ce vendredi 8 février à Tunis. Le pays était par ailleurs paralysé par une grève générale lancée à l’appel du puissant syndicat tunisien, l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT).
Un appel à la grève générale en Tunisie, pour ce vendredi 8 février, a été lancé par l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT), la puissante centrale syndicale. Un pas de plus dans l’escalade de la crise tunisienne déclenchée par l’assassinat d’un opposant de gauche, Choukri Belaïd, et le rejet par les islamistes au pouvoir de la formation d’un gouvernement de technocrates, pourtant souhaitée par le Premier ministre issu de leurs rangs.
« Jeune Afrique » a interrogé cinq spécialistes du football africain avant la finale de la CAN 2013, dimanche 10 février entre le Nigeria et le Burkina Faso au Soccer City de Johannesburg. Trois d’entre eux – Abdeslam Ouaddou, Romarin Billong et Pierre Lechantre – penchent pour les Super Eagles. Les deux autres – Patrice Neveu, Lamine N’Diaye – optent pour une victoire des Étalons, mais aux tirs au but… Comme face au Ghana mercredi en demi-finale.
Moncef Marzouki a prononcé un discours, le 6 février, qui fera date dans l’histoire du Parlement européen. Retour sur ce discours et sur ceux, tout aussi historiques, qui l’ont précédé.
La centrale syndicale historique UGTT a décidé, jeudi 7 février, d’appeler à la grève générale vendredi. Dans le même temps, les manifestations se poursuivaient dans tout le pays pour dénoncer l’assassinat de Chokri Belaïd, un avocat défenseur des droits de l’Homme et opposant de gauche.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, a annoncé jeudi 7 février qu’il refusait la formation d’un gouvernement de technocrates apolitiques, pourtant annoncé la veille par le Premier ministre Hamadi Jebali, lui même membre éminent de la même formation politique. Le pays traverse une grave crise politique depuis l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, tué par balles mercredi matin alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.
Aux quatre coins du pays, les salafistes, profitant du laxisme des autorités, attaquent les mausolées les uns après les autres. D’après l’Union des confréries soufies de Tunisie, quarante édifices ont été détruits ou incendiés depuis le mois de mars 2012.
Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a annoncé la formation d’un gouvernement de technocrates « sans appartenances politiques ». Une décision qui intervient dans un contexte de crise suscitée par l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles, devant chez lui, de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, jeudi 6 février. Des barricades ont été érigées à Tunis et l’opposition a annoncé qu’elle suspendait tous ses travaux à l’Assemblée nationale constituante.
Chokri Belaïd a été assassiné mercredi 6 février au matin, à la sortie de son domicile. Le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été touché par plusieurs balles. La Tunisie est sous le choc et les réactions se multiplient.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, mercredi 6 février au matin. Des manifestations ont éclaté partout dans le pays, ainsi que des violences anti-Ennahdha. La question du couvre-feu est posée.
Chokri Belaïd, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été assassiné mercredi 6 février au matin. Il a été touché par plusieurs balles alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.
Très actifs depuis le Printemps arabe, les salafistes peinent cependant à mobiliser les fidèles tant leur discours extrémiste va à l’encontre des traditions locales.
Le président français, François Hollande, a annoncé mardi 5 février qu’il se rendrait en Tunisie au mois de mai. Initialement prévue en décembre 2012, cette visite avait été reportée.