Faisant écho aux alertes du chef de la diplomatie européenne, le secrétaire d’État américain Antony Blinken insiste sur la nécessité pour la Tunisie de trouver un accord avec le FMI, sans lequel l’économie du pays pourrait « s’effondrer ».
Dans une nouvelle sortie remarquée, le président tunisien réclame une redéfinition des frontières maritimes avec le voisin libyen, afin de mettre la main sur des gisements pétroliers offshore. Un dossier pourtant tranché au plus haut niveau depuis 1982.
Alors qu’une délégation européenne arrive à Tunis aujourd’hui, les propos très durs du chef de la diplomatie de l’UE évoquant un risque d’ « effondrement » du pays, ont suscité de vives réactions.
Les propos aussi inexplicables qu’inacceptables du président tunisien sur les migrants subsahariens ont gravement terni l’image de la Tunisie en Afrique. Et au-delà.
À quelques encablures de Tunis, le pittoresque village blanc et bleu attire les visiteurs depuis des décennies et abrite quelques adresses mythiques. Mais, entre querelles de commerçants et laisser-aller architectural, « Sidi Bou » est en train de perdre tout ce qui faisait son charme.
Fidèle du président Kaïs Saïed, Taoufik Charfeddine a annoncé sa démission vendredi soir pour raisons familiales. Lors d’un discours récent, ils s’en était pris violemment aux syndicats et aux défenseurs des droits de l’homme, qu’il avait qualifiés de « traîtres ».
Quelques semaines après le Maroc, c’est la Tunisie qui est aujourd’hui dans le viseur des députés européens. Ils ont adopté ce matin à une large majorité une résolution condamnant les dérives du pays en matière de libertés publiques et de répression contre la presse et les syndicats.
Élu président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 13 mars, l’ancien avocat, réputé très fidèle au président Kaïs Saïed, va devoir faire ses preuves rapidement, dans un contexte rendu incertain par les récentes modifications du rôle et du fonctionnement du Parlement.
Profondément choqué par les propos polémiques du chef de l’État tunisien sur les migrants subsahariens, Moncef Marzouki, le premier président post-Ben Ali, ne mâche pas ses mots.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Les fact-checkeurs des médias traditionnels tentent de démonter les fausses informations qui pullulent sur les réseaux. Qu’elles soient en faveur des autorités tunisiennes comme des migrants.
L’Assemblée tunisienne issue des dernières législatives a siégé pour la première fois ce lundi 13 mars. Nouveaux élus, nouvelles règles constitutionnelles, nouveaux pouvoirs… et beaucoup d’approximations.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Dans une lettre ouverte, l’universitaire tunisien Skander Ounaies exhorte les Subsahariens, notamment ses étudiants, à ne pas condamner l’ensemble du peuple tunisien à cause des agissements irresponsables et méprisables d’une minorité.
Le président tunisien poursuit le dépeçage des acquis de la Révolution de 2011. La nouvelle réforme annoncée le 9 mars s’attaque au maillage communal, municipal et régional.
Président de la Cedeao, le chef de l’État bissau-guinéen a fait une halte surprise à Tunis, le 8 mars au soir, afin de rencontrer Kaïs Saïed et tenter de mettre un point final à la crise provoquée par les propos de ce dernier sur les migrants subsahariens.
Dans une déclaration au vitriol, Taoufik Charfeddine a traité les journalistes et les syndicalistes de « traîtres ». Avant d’appeler les Tunisiens à soutenir le chef de l’État.
La Banque mondiale est un créancier incontournable de la Tunisie. Quelles pourraient être les conséquences économiques d’une longue suspension de son appui budgétaire au pays ?
Malgré des réunions de crise et des mesures en faveur des migrants subsahariens, le rétropédalage du gouvernement Bouden a été jugé insuffisant par l’organisation financière.
Beurre, couscous, dattes… Depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, les produits tunisiens sont en perte de vitesse en Afrique subsaharienne. Explications.
Se disant préoccupé par les « violences racistes » qui secouent le pays, le patron de la Banque mondiale a annoncé, lundi 6 mars au soir, la suspension de la collaboration avec Tunis. Une mauvaise nouvelle de plus pour l’État, qui peine déjà à boucler son budget 2023.
Pour la première fois depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, le 21 février, et alors que les rapatriements de ressortissants subsahariens craignant pour leur sécurité se poursuivent, Tunis a présenté de nouvelles mesures visant à améliorer le quotidien des étrangers, en particulier les étudiants.
Malgré l’interdiction édictée par les autorités, une manifestation s’est tenue à Tunis à l’appel du FSN, la principale coalition d’opposition qui ne cesse de dénoncer « la dérive autoritaire » du président Saïed.
Depuis les propos très durs du président tunisien sur les Subsahariens demeurant dans le pays, beaucoup vivent dans la peur et certains États ont commencé à rapatrier leurs ressortissants. Spécialiste des diasporas, Samir Bouzidi déplore un immense gâchis et craint des conséquences graves et durables pour la Tunisie.
Près de 300 ressortissants de Côte d’Ivoire et du Mali ont rejoint samedi leurs pays pour fuir des agressions et des manifestations d’hostilité après le discours du président Kaïs Saïed contre les immigrés subsahariens en situation irrégulière.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
Les rapatriements de migrants subsahariens se multiplient en Tunisie après que le récent discours du président Kaïs Saïed a déclenché une vague de xénophobie dans le pays.
La Guinée est le premier pays d’Afrique subsaharienne à avoir rapatrié certains de ses ressortissants désireux de quitter la Tunisie. Les récits de ceux qui commencent à témoigner de ce qu’ils y ont vécu sont cauchemardesques, et font état d’une véritable « sauvagerie » à l’œuvre dans certaines parties du pays.
Près d’un mois après l’arrestation très médiatisée de plusieurs personnalités, on ne sait toujours pas ce que la justice leur reproche. Ce qui alimente les rumeurs les plus folles…