Sami Fehri, patron de la chaîne tunisienne Ettounsiya TV incarcéré fin août dans une affaire de corruption et hospitalisé depuis deux jours, a suspendu samedi une grève de la faim entamée depuis 11 jours pour réclamer sa libération.
Mohamed Morsi est le chef d’État du continent qui compte le plus d’abonnés sur le réseau social. Logique : ses compatriotes égyptiens dominent le top 25 des Africains les plus suivis.
Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au soutien du secteur privé, a investi 2 millions d’euros dans Esprit, une école supérieure de sciences et de technologies en Tunisie.
Entre Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha, et Hamadi Jebali, le chef du gouvernement tunisien, le principal point de désaccord concerne la feuille de route de la transition.
Relativement neutralisée sous Ben Ali, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est revenue sur le devant de la scène à la faveur de la révolution. Elle fait désormais figure de rempart contre la volonté hégémonique des islamistes.
La Banque centrale de Tunisie n’a finalement pas accordé son agrément pour la cession de 13% de la Banque de Tunisie au consortium Royal Luxembourg Soparfi. C’est le français CM CIC qui l’aurait emporté en s’alignant sur l’offre faite par le luxembourgeois, soit 217 millions de dinars.
Le gendre de l’ex-président Ben Ali, Sakhr el-Materi, a été arrêté aux Seychelles avant de parvenir à s’échapper encore une fois des mailles de la justice tunisienne, qui le recherche pour corruption et détournement. Il a rejoint Djeddah.
Fortement médiatisée et sous haute sécurité, l’exposition-vente des biens des Ben Ali, entamée dimanche 23 décembre, suscite malaise et perplexité. Mais elle est censée rapporter 10 millions d’euros à l’État.
Une réunion publique de Nida Tounès, le parti d’opposition fondé par l’ancien Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, a été interrompue par des manifestants pro-islamistes, le 22 décembre, à Djerba.
Sami Trabelsi, le sélectionneur de la Tunisie, va retrouver ses joueurs le 26 décembre pour préparer la CAN 2013 en Afrique du Sud (19 janvier-10 février). Une compétition qu’il aborde avec l’objectif « d’aller le plus loin possible », en pensant très fort à la finale.
Motivés par les chantiers lancés dans le cadre du développement régional, plusieurs grands groupes tunisiens prennent position dans l’immobilier. De quoi relancer le secteur et réguler le marché.
La vente des biens ayant appartenu au président tunisien déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, et à 114 de ses proches s’ouvrira dimanche, a annoncé mercredi 19 décembre Slim Besbes, le ministre des Finances par intérim.
D’après le ministère tunisien des Finances, le consortium Bouchamaoui-Chabchoub a remporté mardi 18 décembre l’appel d’offres concernant le rachat des deux tiers du capital du concessionnaire de Kia en Tunisie : City Cars.
Présentes sur les marchés européen et maghrébin, les entreprises tunisiennes brillent par leur absence au sud du Sahara. Héritée en partie de l’ancien régime, cette situation tarde à se débloquer.
Distinguée par le magazine américain « Foreign Policy », Ahlem Belhaj, féministe de longue date, est décidée à se battre pour préserver les acquis de ses concitoyennes et servir les vrais objectifs de la révolution tunisienne.
Le chef de l’État, Moncef Marzouki, et le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, étaient présents à Sidi Bouzid, lundi 17 décembre, lors des célébrations du deuxième anniversaire du début de la révolution. Mais la fête a tourné court : les dirigeants tunisiens ont été visés par des jets de pierre.
Les Seychelles laisseront-elles un arrière-goût de paradis perdu à Sakhr el-Materi, gendre de l’ancien président tunisien ? Selon le ministre tunisien de la Justice, celui-ci voulait entrer à Mahé, le 12 décembre, avec un passeport diplomatique périmé. Tunis essaye de profiter de la situation pour demander son extradition.
Affrontements politiques, économie anémique, réformes au point mort… Deux ans après la révolution, la Tunisie n’est toujours pas stabilisée. Et pâtit de l’intolérance et de l’incompétence d’une frange du parti Ennahdha.
Sept mois après avoir été dégradée par Standard & Poor’s, la Tunisie subit la même sanction de la part de Fitch, qui relègue à son tour le pays d’Afrique du Nord en catégorie spéculative.
Les rapports entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le parti islamiste au pouvoir, Ennahdha, se sont tellement dégradés en un an que le pays a été menacé de paralysie par une grève générale, prévue le 13 décembre et annulée in extremis. Face au risque d’une nouvelle aggravation des tensions dans un pays en crise, les lignes ont finalement bougé.
Dans la dernière ligne droite pour la préparation à la CAN, la Tunisie va multiplier les matches amicaux. Et les Aigles de Carthage vont passer du temps dans les avions…
Un gendarme tunisien a été tué, et quatre autres blessés, lors d’affrontements, lundi 10 décembre, avec des hommes armés dans l’ouest de la Tunisie. Les assaillants sont toujours en fuite.
Le Congrès pour la République (CPR), parti de centre-gauche fondé par le président tunisien Moncef Marzouki, a menacé de se retirer du gouvernement dominé par le parti islamiste d’Ennahda.
Souhayr Belhassen cumule les honneurs. Après avoir été nommée Chevalier de la Légion d’honneur par François Hollande la semaine dernière, la présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) a été décorée de la Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris, jeudi 6 décembre.
Quatre régions réputées instables, dont Sidi Bouzid, ont entamé jeudi 6 décembre une grève générale très suivie à l’appel de la puissante centrale syndicale UGTT. Depuis quelques jours, le syndicat est en conflit ouvert avec les islamistes d’Ennahdha au pouvoir. Une grève nationale est prévue le jeudi 13 décembre.