On était plutôt habitués à l’inverse. À la faveur de la crise au nord de la Méditerranée, de plus en plus d’entreprises tunisiennes et marocaines s’implantent en France, en Belgique, en Espagne… Et ça ne fait que commencer.
La Tunisie était toujours dans l’incertitude dimanche, avant la reprise lundi des tractations sur la formation d’un gouvernement de technocrates sur fond de bras de fer entre le Premier ministre et son parti islamiste, Ennahda, qui refuse de céder le pouvoir.
En pleines négociations pour trouver une solution à la crise gouvernementale qui agite la Tunisie, le parti islamiste Ennahdha a organisé une grande manifestation à Tunis, le 16 février, pour défendre sa légitimité à gouverner. En point d’orgue, l’intervention de Rached Ghannouchi.
Le parti islamiste Ennahda a promis samedi de ne pas céder le pouvoir, devant quelque 15.000 partisans réunis à Tunis, alors que les tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement s’éternisent et que le pays vit sa pire crise politique depuis la révolution.
Mourad Ben Chaâbane, directeur général de l’intermédiaire en bourse MAC SA a annoncé la création d’un fonds d’investissement de 100 millions de dinars en partenariat avec le capital-investisseur panafricain Emerging Capital Partners. Objectif : financer le développement des PME tunisiennes.
Quelque 15.000 partisans du parti islamiste Ennahda, au pouvoir, manifestaient samedi dans le centre de Tunis pour défendre le droit de leur mouvement à diriger le pays qui traverse sa pire crise politique depuis la révolution de janvier 2011.
Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali se livrait vendredi à d’ultimes consultations pour former un gouvernement apolitique, contre l’avis de son parti islamiste, alors que le pays connaît sa plus grave crise depuis la révolution.
Comme nous le supposions mercredi 13 février, Nabil Maâloul, préféré à Khaled Ben Yahia, a été nommé sélectionneur de la Tunisie en remplacement de Sami Trabelsi, qui avait démissionné la semaine dernière.
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire français Marianne, le vice-président d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou, réclame le départ du chef du parti, Rached Ghannouchi. Et soutient l’initiative de Hamadi Jebali, qui a proposé la formation d’un gouvernement de technocrates apolitique pour sortir le pays de la crise.
Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a déclaré, jeudi 14 février, qu’il annoncerait, samedi 16 février, le succès ou l’échec de sa proposition de former un gouvernement de technocrates. Depuis l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, la Tunisie est plongée dans une grave crise politique.
L’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose…
Dans un entretien au quotidien français Le Figaro, paru le 14 février, le président tunisien Moncef Marzouki estime que la Tunisie a « absorbé le choc de l’assassinat » de l’opposant Chokri Belaïd.
C’est vendredi 15 février que sera connu le nom du nouveau sélectionneur de la Tunisie, après la démission de Sami Trabelsi. Nabil Maâloul serait de loin le mieux placé pour être nommé, plutôt que Khaled Ben Yahia.
Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et chef du parti laïc Ettakatol allié aux islamistes d’Ennahdha, a déclaré mardi 12 février soutenir le projet du Premier ministre, Hamadi Jebali, de former un cabinet apolitique.
Entre un présent incertain et un avenir encore plus hypothétique, les jeunes ont le sentiment amer d’être les laissés-pour-compte de la transition démocratique.
La télévision basée à Tunis change son modèle économique, remis en cause par le Printemps arabe. Elle abandonne son projet de chaîne unique pour tout le Maghreb au profit de grilles de programmes différenciées.
La troïka au pouvoir en Tunisie est au bord du gouffre. Le Congrès pour la République (CPR) de Moncef Marzouki annonce qu’il rejette la formation d’un gouvernement « apolitique » et repousse la démission de ses ministres d’une semaine afin de poursuivre les négociations avec Ennahdha. Mais Ettakatol soutient l’initiative du Premier ministre Hamadi Jebali.
Faute de consensus au sein de la troïka sur un remaniement ministériel, le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, met sa démission dans la balance. Et menace de passer en force en affrontant ouvertement l’aile dure d’Ennahdha, son propre parti.
La Tunisie, confrontée aux retombées politiques de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, était plongée dans l’incertitude dimanche, avec un Premier ministre en conflit avec son parti islamiste et des ministres proches du président laïc menaçant de démissionner.
Le parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie était en proie à une crise ouverte avec la menace samedi du Premier ministre Hamadi Jebali de démissionner à défaut de pouvoir former un gouvernement apolitique après l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd.
Plus de 3 000 manifestants scandaient samedi des slogans pro-islamistes et anti-français dans le centre de Tunis lors d’un rassemblement à l’appel du parti islamiste au pouvoir Ennahdha alors que la Tunisie est plongée dans l’incertitude depuis l’assassinat d’un opposant.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont été éliminés dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations. Est-ce une raison pour tout remettre en question ?
Le parti islamiste tunisien Ennahdha a appelé à une manifestation samedi à Tunis pour défendre « la légitimité » du pouvoir, désavouant son Premier ministre Hamadi Jebali qui veut former un gouvernement de technocrates face à la crise provoquée par l’assassinat d’un opposant.
Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.
Les funérailles de l’opposant de gauche, Chokri Belaïd, assassiné devant son domicile mercredi, ont eu lieu ce vendredi 8 février à Tunis. Le pays était par ailleurs paralysé par une grève générale lancée à l’appel du puissant syndicat tunisien, l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT).
Un appel à la grève générale en Tunisie, pour ce vendredi 8 février, a été lancé par l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT), la puissante centrale syndicale. Un pas de plus dans l’escalade de la crise tunisienne déclenchée par l’assassinat d’un opposant de gauche, Choukri Belaïd, et le rejet par les islamistes au pouvoir de la formation d’un gouvernement de technocrates, pourtant souhaitée par le Premier ministre issu de leurs rangs.
« Jeune Afrique » a interrogé cinq spécialistes du football africain avant la finale de la CAN 2013, dimanche 10 février entre le Nigeria et le Burkina Faso au Soccer City de Johannesburg. Trois d’entre eux – Abdeslam Ouaddou, Romarin Billong et Pierre Lechantre – penchent pour les Super Eagles. Les deux autres – Patrice Neveu, Lamine N’Diaye – optent pour une victoire des Étalons, mais aux tirs au but… Comme face au Ghana mercredi en demi-finale.
Moncef Marzouki a prononcé un discours, le 6 février, qui fera date dans l’histoire du Parlement européen. Retour sur ce discours et sur ceux, tout aussi historiques, qui l’ont précédé.
La centrale syndicale historique UGTT a décidé, jeudi 7 février, d’appeler à la grève générale vendredi. Dans le même temps, les manifestations se poursuivaient dans tout le pays pour dénoncer l’assassinat de Chokri Belaïd, un avocat défenseur des droits de l’Homme et opposant de gauche.