En Tunisie, le bras de fer qui oppose le principal syndicat tunisien aux islamistes au pouvoir se poursuit. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé mercredi 5 décembre à une grève générale le 13 décembre dans l’ensemble du pays.
Afif Bejaoui a bâti les pôles hôteliers de grands groupes locaux, a monté une société de produits laitiers… Aujourd’hui à la tête de SNMVT International, l’homme d’affaires développe l’enseigne Monoprix dans le monde arabe.
La création du label Dar Tunisia vise à renforcer la visibilité de l’offre hôtelière haut de gamme en Tunisie, encore insuffisamment connue des Européens. Le réseau rassemble déjà une douzaine d’établissements 4 ou 5 étoiles.
Des heurts ont éclaté, mardi 4 décembre, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT – principal syndicat tunisien) à Tunis, en marge de la commémoration du 60e anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached. Militants syndicalistes et membre de la Ligue de protection de la révolution, une organisation proche des islamistes d’Ennahdha, s’accusent d’en être à l’origine.
Signe de la faiblesse du marché francophone, Fitch ferme son bureau de Tunis et renforce celui de Johannesburg, de même que ses homologues S&P et Moody’s.
Après les affrontements meurtriers dont il a été le théâtre à la fin d’octobre, ce quartier populaire de la périphérie de Tunis passe pour un fief salafiste. Mais la réalité est beaucoup plus complexe.
Le ministère public tunisien n’a finalement pas fait appel du jugement de non-lieu, rendu la semaine dernière par le parquet de Tunis, dans une affaire de viol impliquant deux agents de police et une jeune femme de 27 ans.
L’UGTT, principal syndicat tunisien, a annoncé dimanche la « suspension » de la contestation à Siliana et le calme y régnait en début d’après-midi à la suite d’un accord avec le pouvoir après cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus de la révolution de 2011.
L’UGTT, principal syndicat tunisien, se réunit dimanche à Siliana pour décider de la suite à donner à la contestation, après un accord la veille avec le gouvernement visant à mettre fin à cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus de la révolution.
Des heurts ont éclaté samedi pour le cinquième jour consécutif à Siliana, épicentre de la colère des Tunisiens face aux espoirs déçus deux ans après la première révolution arabe, et la crise menaçait de s’étendre, des violences ayant été signalées dans d’autres régions.
La ville de Siliana a connu quatre jours de violences pour les mêmes raisons – misère et violences policières – qui avaient provoqué la révolution tunisienne, dont s’approche le deuxième anniversaire du déclenchement (le 17 décembre). Dans un discours prononcé vendredi 30 novembre, le président Marzouki a appellé à la formation d’un gouvernement resserré et apolitique et à l’accélération du travail de l’Assemblée constituante.
Dans une note consécutive à la réunion de son conseil d’administration, la Banque centrale de Tunisie souligne la tendance positive de la croissance au cours du troisième trimestre. L’institut d’émission a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur à 3,75%.
La jeune femme de 27 ans agressée sexuellement au début de septembre par deux agents de police a vu les poursuites pour « atteinte à la pudeur » à son encontre abandonnées, jeudi 29 novembre, par le parquet de Tunis. Les policiers ont, quant à eux, été inculpés pour viol.
Des affrontements ont de nouveau éclaté entre protestataires et policiers dans l’après-midi du jeudi 29 novembre à Siliana, ainsi que dans d’autres villes de la région. Des manifestations sont attendues vendredi 30 novembre.
Après la Banque mondiale, c’est au tour de la Banque africaine de développement (BAD) de prêter 500 millions de dollars à la Tunisie. Signé le 29 novembre, ce prêt vise à soutenir les réformes et accompagner la transition du pays.
Pour la deuxième journée consécutive, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, mercredi 28 novembre, à Siliana, en Tunisie. Le bilan fait état de plus de 200 blessés, selon des sources hospitalières.
Électron libre dans le paysage médiatique tunisien, le site Nawaat, média citoyen alternatif, porte un autre regard sur l’actualité, soulève des questions de fond et va au plus près des faits.
La Banque mondiale approuve un prêt de 500 millions de dollars pour accélérer le redressement économique de la Tunisie et ouvrir la voie à une « croissance plus inclusive ».
La répression qui s’est abattue, mardi 27 novembre, sur une manifestation lors d’une grève générale dans la ville de Siliana (nord-ouest de la Tunisie) n’est pas sans rappeler celle dont usait le régime de Ben Ali, avec notamment des tirs à balles réelles. Bilan : au moins vingt-quatre blessés.
Si le « buzz » à tout prix reste l’objectif de certains médias tunisiens, il est parfois totalement vide de sens. Ce fut le cas pour l’interview accordée à Ettounsiya depuis son exil au Qatar par l’homme d’affaire et gendre de Ben Ali, Slim Chiboub. Un entretien diffusé lundi 26 novembre.
La Tunisie vient de lancer son premier fonds commun de placement à risque conforme aux règles de la charia. Ce premier fonds islamique, doté de 50 millions de dinars, sera destiné à financer des PME, principalement dans les régions intérieures du pays.
Jalloul Ayed, l’ancien ministre tunisien des Finances, s’apprête à publier un essai sur l’après-Révolution. Il a également créé une société destinée à investir dans des projets à haute valeur technologique.
Lundi 26 novembre, le gouvernement tunisien est revenu sur ses déclarations annonçant la fin du mouvement de grève de la faim des prisonniers salafistes soupçonnés de violences. Mais pour leurs avocats, aucun d’entre eux n’a encore recommencé à s’alimenter.
Pour faire échec au salafisme jihadiste, le vice-président d’Ennahdha préconise l’ouverture d’un débat et la création d’une instance indépendante de régulation de l’autorité religieuse.
« La Pirogue » du Sénégalais Moussa Touré a remporté le Tanit d’or, récompense suprême des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dont la 24e édition a été clôturées samedi soir à Tunis.
Dans le nord du continent, les opérateurs de téléphonie mobile installent des réseaux de troisième génération. Un investissement nécessaire pour conserver leurs clients.
Royal Luxembourg Soparfi a été déclaré adjudicataire provisoire des 13,007 % détenus par l’État tunisien dans le capital de la Banque de Tunisie. Un repreneur au profil très mystérieux…