Plusieurs centaines de policiers tunisiens ont brièvement manifesté, jeudi 1er novembre au matin, devant le ministère de l’Intérieur. Ils réclament plus de moyens et dénoncent les agressions dont ils sont victimes, notamment de la part d’islamistes radicaux.
Le président Moncef Marzouki a décidé, mercredi 31 octobre, de prolonger de trois mois l’état d’urgence en Tunisie. Une décision qui fait suite aux violences exceptionnelles déclenchées par des salafistes en banlieue de Tunis.
Stupeur en Tunisie. Malgré la trêve de l’Aïd el-Kébir, les salafistes n’hésitent pas à recourir à l’ultra-violence pour faire régner leur ordre moral à Douar Hicher, en banlieue de Tunis. Pendant ce temps, les tensions entre partis politiques se font plus vives que jamais, sur fond de première lecture à l’Assemblée du projet de Constitution.
Il est loin le temps où les pays du Golfe investissaient massivement au Maghreb. À l’occasion de son rapport annuel, le réseau méditerranéen Anima souligne l’importance de les attirer vers des secteurs plus productifs et créateurs d’emploi que par le passé.
Les forces de sécurité utiliseront « tous les outils permis par la loi » en cas d’attaque des islamistes radicaux, a déclaré, mercredi 31 octobre, le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Khaled Tarrouche.
Des affrontements entre forces de l’ordre et islamistes radicaux ont fait un mort parmi ces derniers, mardi 30 octobre, dans la banlieue de Tunis. L’annonce de l’arrestation d’un salafiste soupçonné d’avoir blessé, samedi, le chef de la brigade de sécurité publique de la Manouba, Wissem Ben Slimane, serait à l’origine des violences.
La nouvelle zone industrielle de Kénitra, au Maroc, va accueillir bientôt l’opérateur tunisien Plastic Electromechanic Company. Celui-ci compte y investir environ 6 millions d’euros pour élargir sa production de pièces auto, destinée entièrement à l’export.
Au terme d’une année d’exercice parlementaire, les Tunisiens font un premier bilan. Un regard mitigé au moment où les difficultés s’accentuent. Voyage aux quatre coins du pays.
Un an après les premières élections démocratiques, la situation ne semble guère reluisante en Tunisie. Reste que les raisons d’espérer sont nombreuses.
Quelque 2,5 millions de fidèles en pèlerinage à La Mecque ont entamé vendredi le rituel de lapidation de Satan, au premier jour de l’Aïd Al-Adha, la fête du sacrifice célébrée par les musulmans dans le monde entier.
Le gouvernement tunisien, dominé par le parti islamiste Ennahdha, entretient l’ambiguïté sur sa vision des médias, alternant promesses de respect de la liberté de la presse et discours menaçants.
Le ministère des Finances tunisien a lancé un avis d’appel à manifestation d’intérêt relatif à la cession de près de 50% du capital de la Tunisian Qatari Bank.
Le tirage au sort des quatre groupes qui s’affronteront lors de la phase finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud a été réalisé à Durban, mercredi 24 octobre. Les favoris ivoiriens auront fort à faire pour confirmer leur statut face à l’Algérie ou la Tunisie.
Interdit par la loi, le mariage coutumier n’était pratiqué, discrètement, que dans les campagnes reculées. Mais depuis la révolution, il est devenu un véritable phénomène de société.
Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba (Flahm) a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour « agression » envers une étudiante. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre. Soutenu par le conseil scientifique de la faculté, il s’était distingué par sa farouche opposition au port du niqab par les étudiantes pendant les cours et les examens, ce qui avait conduit au blocage de la faculté par des jeunes salafistes pendant de longues semaines, à la fin de 2011. Interview.
Les négociations reprennent pour la libéralisation du ciel tunisien. Attendu par les hôteliers et autres opérateurs mais sans cesse reporté, l’accord risque de frapper douloureusement la compagnie nationale.
À Tunis, les rues étaient pavoisées pour marquer l’anniversaire des premières élections libres qu’a connu le pays, il y a exactement un an. Mais le cœur n’y était pas : trop de promesses, trop d’incertitudes et une montée de la violence politique qui sèment le doute quant aux avancées de la démocratie. Selim Ben Abdesselem, député de l’Assemblée nationale constituante, ancien élu d’Ettakatol aujourd’hui indépendant, revient sur les enjeux de la transition.
La Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd) injecte 20 millions d’euros dans MPEF III, un fonds géré par le capital-investisseur Tuninvest-Africinvest.
Dans un entretien à bâtons rompus avec J.A., quelques heures avant de s’envoler pour sa première tournée sur le continent, le président français évoquait l’Afrique subsaharienne, qu’il s’apprêtait à découvrir, et le Maghreb, dont il est plus familier. Confidences d’un homme curieux et attentif.
Le programme de Canal+, Spécial Investigation, consacre une émission spéciale à l’islam radical au Maghreb et Moyen-Orient. À ne pas manquer, le 29 octobre, à 22 heures 35, sur la chaîne cryptée.
En progrès mais peut, incontestablement, mieux faire. Telle est la mention qui accompagnerait l’indice Mo Ibrahim, s’il n’était qu’un simple bulletin de notes pour le continent. Avec de bons résultats en termes d’économie, l’Afrique avance. Mais de gros « bémols » demeurent, notamment dans la participation citoyenne et les droits de l’Homme.
La Fondation Mo Ibrahim a une nouvelle fois refusé de décerner son prix du leadership africain en 2012, faute de candidats satisfaisants à ses yeux. L’organisation a néanmoins publié son indice annuel sur la gouvernance des pays d’Afrique. Son président et fondateur, le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim, répond aux questions de Jeune Afrique.
L’Espérance de Tunis, tenant du titre, s’est qualifié samedi pour la finale de la Ligue des champions d’Afrique en battant 1 à 0 à domicile le club congolais du Tout Puissant Mazembe en demi-finale retour (0-0 à l’aller).
Béji Caïd Essebsi, chef du parti d’opposition Nida Tounès, a dénoncé vendredi 19 octobre le « premier assassinat politique depuis la révolution » après la mort, jeudi, de Lotfi Naguedh, coordinateur du parti à Tataouine (sud de la Tunisie).
Largement critiqué après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il pactise avec des salafistes, le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, explique qu’il faut considérer les salafistes comme des « citoyens » et « éviter le discours de l’ennemi intérieur ».
A priori, l’Espérance de Tunis, avec le match nul (0-0) ramené de Lubumbashi le 7 octobre, semble la mieux placée pour se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions, samedi 21 octobre (19 heures) à Rades en Tunisie. Sauf que le TP Mazembe a presque toujours marqué à l’extérieur cette année dans cette compétition.