L’avocate d’une jeune femme violée par deux policiers soutient que le gouvernement tunisien est « responsable moralement et politiquement des agressions policières contre les femmes ». Sa cliente, inculpée « d’atteinte à la pudeur », a quant à elle fait part de sa stupeur de se retrouver sur le banc des accusés, en compagnie de ses agresseurs.
La Société tunisienne de banque (STB) vient de publier des résultats catastrophiques pour l’exercice 2011. L’Assemblée nationale constituante a décidé une dotation de 117 millions de dinars pour sauver la banque publique.
S’il en recèle moins que ses voisins, la Tunisie n’est pas dépourvus d’hydrocarbures. Prévu pour 2014, le nouveau projet d’Etap, OMV et Eni devrait doper la production.
Si les femmes tunisiennes bénéficient d’une protection légale sans équivalent dans le monde arabe, la réalité est souvent bien difficile. Pour preuve, ce nouveau scandale qui défraie la chronique : une jeune-femme violée par plusieurs policiers a été inculpée jeudi 26 septembre « d’atteinte à la pudeur et de voies de fait ». Explications.
Mehdi Tekaya, le patron d’Oxia, pilote l’ouverture d’un bureau en Arabie saoudite. Objectif : poursuivre la croissance soutenue de la SSII tunisienne en accélérant son internationalisation.
Gel du code de la presse, nomination d’hommes liges à la tête des grands médias, pressions en tous genres… La volonté des islamistes d’encadrer l’information fait craindre le retour de la censure et de l’autocensure en Tunisie.
Le responsable de la prédication d’Ansar al-Charia, Hassen Brik, a été arrêté à la Cité El-Khadhra, près de Tunis, en début de soirée, dimanche 23 septembre. Comme son chef Abou Iyadh, il est accusé d’être derrière la manifestation meurtrière du 14 septembre devant l’ambassade des États-Unis.
Le juriste tunisien Yadh Ben Achour s’exprime sur le rapport compliqué entre religieux et laïques. L’ex-opposant à Ben Ali et ancien président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique (dissoute), estime que la démocratie est le seul système capable de faire respecter la liberté à laquelle chacun a droit.
Une foule de fidèles insultaient vendredi après-midi, à la sortie de la grande prière de la mosquée Al-Fatah de Tunis, les journalistes présents, alors qu’un imposant dispositif de sécurité a été déployé, tout rassemblement étant interdit en Tunisie.
Paroles en l’air ou changement d’attitude d’Ennahdha vis-à-vis des radicaux flirtant avec Al-Qaïda ? « Les salafistes jihadistes sont un danger pour la Tunisie, et après l’attaque de l’ambassade américaine, l’État tunisien doit serrer la vis », a décalré Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste au pouvoir.
Les relations entre internautes maghrébins sont au beau fixe. C’est en tout cas ce que révèle une carte interactive développée par Mia Newman, chercheuse diplômée de l’Université américaine de Stanford, qui met en exergue les cinq nations « meilleures amies » de chaque pays sur Facebook.
Béji Caïd Essebsi, fondateur du parti d’opposition Nidaa Tounès, considère que le gouvernement tunisien, mené par Ennahdha, entraîne le pays « vers l’abîme ». Et qu’il ne sera plus légitime après le 23 octobre, un an après les élections à la Constituante.
Kamel Lazaar, fondateur de Swicorp, banque d’affaires basée en Arabie saoudite, pilotera la cession de Carthage Cement, l’une des entreprises confisquées au clan Ben Ali-Trabelsi.
Sortir du balnéaire, rénover le parc hôtelier, développer de nouveaux marchés, en Europe de l’Est et même plus loin : tels sont les objectifs de la Tunisie, répétés lors du salon professionnel Top Résa, qui se tient ces jours-ci à Paris.
Dauphin putatif du président Ben Ali, dont il a épousé la fille, l’homme d’affaires coulait des jours tranquilles à Doha. Adieu narguilés et farniente : le Qatar ne veut plus de Sakhr el-Materi, cet hôte encombrant.
Recherché depuis la violente manifestation devant l’ambassade américaine, vendredi 14 septembre à Tunis, le leader salafiste radical Abou Iyadh nargue les autorités. Avec un certain sens de l’esquive…
Le sélectionneur national de la Tunisie, Sami Trabelsi, revient sur les performances du football tunisien à l’échelle continentale. Et livre la clé de ses succès futurs.
Il a été un acteur contrarié avant de devenir un danseur accompli. Chorégraphe reconnu, ce Tunisien s’interroge aujourd’hui sur l’avenir démocratique de son pays après la révolution.
Plusieurs centaines de manifestants ont pris d’assaut, dans l’après-midi du 14 septembre, l’ambassade américaine de Tunis, incendiant deux de ses bâtiments et hissant le drapeau noir des radicaux islamistes. Le bilan officiel provisoire des violences fait état de deux morts et vingt-huit blessés, dont deux dans un état critique.
Mauvais état des infrastructures et des véhicules, comportement dangereux des conducteurs… Du Maroc à l’Égypte, l’insécurité routière fait des ravages.
Liban, Égypte, Soudan, Tunisie, Yémen, Pakistan… Dans la foulée de l’attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre, qui a entraîné la mort de quatre fonctionnaires américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, de nombreuses manifestations – plus ou moins violentes – étaient en cours dans l’après midi du vendredi 14 septembre. Toujours pour protester contre le film anti-musulmans « Innocence of Muslims ». On compte six morts à travers le monde.
Khalil Chammam, le capitaine d’une Espérance de Tunis déjà qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des Champions, estime son équipe capable de conserver son titre. Mais le défenseur international livre aussi ses vérités sur le football tunisien.
Le directeur du groupe de presse Dar Assabah, Lotfi Touati, est accusé d’avoir volontairement renversé un de ses journalistes, Khalil Hannechi, jeudi 13 septembre à Tunis.
Hier, les journalistes des deux quotidiens tunisiens du groupe « Dar Assabah » ont marqué une journée de grève. Ils entendaient protester contre les nominations controversées à la tête des médias effectuées par le gouvernement. Ce dernier est accusé depuis quelques semaines de tenter de mettre la main sur les médias en vue des prochaines élections.
Tarissement des sources de financement, réorganisation hâtive des directions, violence dans les stades… Pris dans le tourbillon de l’après-14 Janvier, le monde du ballon rond tunisien fait grise mine. À quelques exceptions près.
Le Qatar a annoncé, lundi 10 septembre, qu’il allait expulser Sakhr el-Materi, le gendre du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali. La destination future de celui-ci est inconnue pour le moment.