Faut-il défendre Sami Fehri et ses marionnettes ? Depuis que la justice a ordonné, vendredi dernier, le placement en détention du patron d’Ettounsiya TV, les twittos tunisiens sont partagés.
Rached Ghannouchi, le très influent président d’Ennahdha, prône le consensus autour d’une démarche participative pour remettre la Tunisie sur les rails et se pose en héraut d’un islamisme empreint de modernité et d’humanisme.
Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne a dénoncé samedi 25 août la décision de la justice de le placer en détention, y voyant une tentative de juguler une voix dissidente, dans un climat de tensions croissantes entre les médias et le gouvernement, dominé par les islamistes.
Le président tunisien Moncef Marzouki a critiqué vendredi avec virulence ses alliés islamistes du mouvement Ennahda, les accusant de chercher à s’accaparer tout le pouvoir, dans une lettre à l’ouverture du congrès de son parti, le Congrès pour la République (CPR).
Dans une étude, le groupe financier AXA estime que les pays arabes doivent s’inspirer du modèle turc, confronté à une grave crise en 2001, pour se redresser. Les pays du Maghreb seraient les mieux placés pour se hisser rapidement au niveau de ce pays.
Des centaines de salafistes ont pris d’assaut un quartier de Sidi Bouzid jeudi 23 août à l’aube. Une bataille rangée de plusieurs heures a eu lieu avec des habitants sans que la police n’intervienne.
Jamel Gharbi, élu régional de la Sarthe (Parti socialiste), a été violemment agressé, le 16 août, par des militants salafistes à Bizerte, ville dont il est originaire.
La liberté de la presse est-elle menacée en Tunisie ? Quelques dizaines de journalistes des quotidiens arabophone « Essabah » et francophone « Le Temps » ont en tout cas manifesté devant le siège du gouvernement, à Tunis, mercredi 22 août, pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une tentative de mise au pas des médias de la part du gouvernement islamiste d’Ennahdha. Zied el-Hani, journaliste et membre du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), nous donne son sentiment. Interview.
Alors que les femmes tunisiennes sont descendues dans la rue ces dernières semaines pour garantir leurs droits, elles viennent de recevoir un soutien de poids. L’ONU a alerté le gouvernement au sujet de la future Constitution dans laquelle la femme pourrait être définie comme « complémentaire » à l’homme, et non plus « égale ».
Accros à l’information, les Tunisiens ont passé un été à se faire peur. En cause, l’intox que certains médias et les réseaux sociaux sont prompts à déverser, par manque de recul ou tout simplement pour déguiser des rumeurs en scoop, histoire de donner du piment à une actualité un peu morne. Retour sur les plus belles « désinformations » de l’été.
Samedi soir (22 heures), l’Étoile du Sahel accueille l’Espérance de Tunis à Sousse (22 heures). Battue (0-1) à l’aller, l’équipe du milieu de terrain Aymen Belaïd (ex-Sparta Prague, Grenoble), et troisième du groupe A, va jouer gros sur ce duel fratricide. D’autant que l’équipe rivale du Nigeria, les Sunshine Stars, s’est imposée comme second du groupe derrière l’Espérance, après avoir éliminé l’Aso Chlef de la compétition, vendredi soir (1-2).
Ils ont le vent en poupe et ils en profitent. Devant la passivité des autorités gouvernementales, les salafistes tunisiens multiplient les provocations. Dernier incident en date : l’attaque d’un festival à Bizerte, dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août.
Les musulmans s’apprêtent à fêter la fin du mois de Ramadan avec la traditionnelle Aïd el-Fitr. Un moment important, qui a la particularité de ne pas être célébré par tous les fidèles en même temps. Explications.
Plus que quelques jours avant la fin du ramadan. Pour fêter les dernières ruptures de jeûne du mois sacré, Jeune Afrique vous propose de suivre les conseils et recettes de la reine de la pâtisserie tunisienne, Moufida Masmoudi.
Des militants salafistes ont empêché une troupe iranienne de donner une représentation, mercredi 15 août au soir, lors du Festival international de musique sacrée et soufie de Kairouan. Motif ? Le fait que les musiciens soient « chiites » constituait aux yeux des extrémistes une « atteinte au sacré ».
La possible nomination de Kaïs Saïed, un spécialiste du droit constitutionnel, à la tête de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) provoque des tensions entre Hamadi Jebali, le chef du gouvernement, et Mustapha Ben Jaafar, président de l’ANC.
Commémorant l’adoption du Code de statut personnel (CSP), en 1956, des milliers de Tunisiens sont descendus dans la rue, lundi 13 août au soir, afin de défendre le droit des femmes. Et obtenir le retrait d’un projet d’article de la future Constitution, déposé par Ennahdha, qui évoque la « complémentarité » et non « l’égalité » des sexes.
Douze partis de gauche et un groupe de personnalités indépendantes se sont regroupés pour former un « Front populaire », nouvelle force d’opposition, a annoncé lundi 13 août le Parti ouvrier tunisien (POT).
Chômage, insécurité, flambée des prix, corruption, services publics défaillants, libertés menacées… Face aux difficultés et aux craintes qui s’amoncellent, les Tunisiens sont de plus en plus nombreux à exprimer dépit, colère, voire nostalgie.
La Banque africaine de développement a dévoilé une stratégie d’investissement de 1,2 milliard de dollars pour amortir les effets de la récession économique mondiale sur les économies africaines.
L’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) appelle à une grève générale mardi 14 août dans la région de Sidi Bouzid (Centre-Ouest), théâtre de récentes manifestations, a annoncé dimanche à l’AFP un responsable local de la puissante centrale syndicale.
Des dizaines de personnes se sont rassemblées samedi devant le tribunal de première instance de Sidi Bouzid, au centre ouest de la Tunisie, pour réclamer la libération des manifestants interpellés lors des violences qui ont eu lieu jeudi dans cette ville, a constaté un correspondant de l’AFP.
Le leader du parti islamiste Ennahdha a accordé une interview à Jeune Afrique. Hier exilé, aujourd’hui très populaire auprès de ses concitoyens, il revient longuement sur sa conception du pouvoir et de la société. À retrouver dans le J.A. n° 2692-2693, en kiosques du 12 au 25 août.
Des habitants de Kasserine ont manifesté, vendredi 10 août, pour réclamer une meilleur indemnisation des victimes de la révolution de 2011. La politique du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir, concentre toutes les critiques.