Incertitudes politiques, ralentissement économique… et crispation religieuse. Les lendemains de la révolution sont hasardeux. Voire périlleux. Enquête sur un pays sous haute tension.
L’agence de notation Moody’s s’inquiète de l’incertitude politique et des troubles civils occasionnels. Mais estime que la fragile reprise économique devrait se poursuivre, à 3,5% en 2012.
Néji Mhiri, fondateur du groupe spécialisé dans les meubles Meublatex, a annoncé lui-même la suspension des activités. En cause : les grèves à répétition.
Le gouvernement tunisien a extradé vers la Libye, dans la plus grande discrétion, dimanche 24 juin, l’ex-Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi. Cette décision a déclenché la colère de la présidence, qui n’avait pas donné son aval à l’extradition de cet ancien proche de Mouammar Kadhafi.
Le député de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, est devenu le nouveau président de l’Assemblée nationale française. Désigné par ses pairs socialistes, qui disposent de la majorité absolue au Palais Bourbon, il devient le quatrième personnage de l’État. Né à Tunis en 1951, l’homme est connu pour ses fortes attaches méditerranéennes.
Après neuf mois de polémique et de controverse juridique, Tunis a finalement réglé le dossier Baghdadi Mahmoudi. Détenu en Tunisie depuis septembre 2011, le dernier Premier ministre de Mouammar Kadhafi a été extradé dimanche 24 juin vers la Libye.
L’Afrique peut-elle être en pointe d’un nouveau modèle de développement respectueux de la planète ? C’est ce qu’ont tenté de démontrer les chefs d’État africains, derrière le congolais Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la terre, à Rio, du 20 au 22 juin. Fort d’une richesse naturelle incomparable, le continent a en effet lancé de nombreux projets qui pourraient mettre le continent sur la voie d’un développement économique durable.
La femme de l’ancien président tunisien, Leïla Ben Ali, brise le silence en publiant jeudi 21 juin une autobiographie intitulée « Ma vérité ». Rédigée à partir d’une série d’entretiens effectués de janvier à mai sur Skype par le journaliste Yves Derai, l’ex-« régente de Carthage » y donne une vision très personnelle de la révolution de janvier 2011.
Face aux spectaculaires et violents débordements des extrémistes religieux, le gouvernement tergiverse, tandis que la population, déjà éprouvée par les difficultés économiques, est à cran.
Fort de deux victoires en qualifications pour la Coupe du monde 2014, l’une face à la Guinée équatoriale (3-1), le 2 juin, l’autre au Cap-Vert (2-1) une semaine plus tard, Sami Trabelsi est aux anges. Le sélectionneur de la Tunisie prédit à son groupe un avenir prometteur. Entretien.
Dans son numéro 2684, en kiosques du 17 au 23 juin, « Jeune Afrique » mène l’enquête sur l’avenir incertain de la Tunisie. Entre frictions politiques, pesanteurs économiques et violences religieuses.
Ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocrate (RCD) et premier chef du premier gouvernement de l’après Ben Ali, Béji Caïd Essebsi a annoncé samedi 16 juin le lancement d’un nouveau parti baptisé Nida’ Tounès (« L’appel de la Tunisie »). L’occasion d’une première passe d’arme avec le gouvernement Ennahdha.
Malgré ses performances sur la bourse tunisienne, Carthage Cement a frôlé la faillite. L’augmentation de capital qui doit être votée en assemblée générale le 21 juin pourra-t-elle faire passer les voyants au vert ?
L’avenir des réseaux sociaux s’écrira-t-il en arabe ? Facebook et Twitter ont révolutionné les paysages médiatiques du Maghreb mais également ceux de la péninsule arabique. En Arabie Saoudite, au Bahreïn ou au Qatar, le web 2.0 a le vent en poupe.
Le gouvernement tunisien a adopté pour la première fois une ligne ferme vis-à-vis des salafistes, un revirement imposé par les circonstances qui cache mal les faiblesses de l’exécutif et du parti islamiste dominant face à la pression extrémiste, selon des analystes.
Présent dans dix-huit pays africains, Orange a fait du continent l’un de ses principaux relais de croissance. Après un exercice perturbé par les crises politiques, le patron de l’opérateur français en Afrique détaille sa stratégie.
Le gouvernement tunisien a levé vendredi soir le couvre-feu instauré mardi dans huit régions et fait preuve d’une fermeté inédite en interdisant toute manifestation islamiste et en bannissant un imam de Tunis qui avait appelé au meurtre d’artistes.
Craignant de nouvelles dérives violentes, le gouvernement tunisien a interdit toute manifestation pour ce vendredi. Les salafistes ont pris acte de cette décision en renonçant à sortir dans la rue pour défendre « les valeurs du sacré ».
Comme chez les présidents occidentaux, les déclarations de patrimoine font leur apparition sur le continent. Mais le flou entoure encore la rémunération totale.
Les trois plus hauts responsables de l’État tunisien, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Hamadi Jebali, ainsi que le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, ont levé le ton face aux individus et aux groupes salafistes à l’origine des violences du début de semaine. Qu’ils accusent d’être liés aux soutiens du dictateur déchu Ben Ali.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a été condamné à perpétuité pour son rôle dans la répression à Thala et Kasserine pendant la révolution de jasmin.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali était accusé d' »incitation au désordre, de meurtres et de pillages sur le territoire tunisien » par le tribunal militaire de Tunis. Il a été reconnu coupable et condamné à une peine de 20 ans de prison.