Directeur général de Société Bouzguenda Frères, l’héritier du groupe familial de BTP souhaite renforcer sa position à domicile avant de miser plus sur l’international.
Après les violences qui ont explosé lundi et mardi, le gouvernement a décrété un couvre-feu dans le grand Tunis et dans quatre autres régions de Tunisie. Une première depuis mai 2011, mais qui ne résout rien : les groupes salafistes ont annoncé une nouvelle mobilisation vendredi après la prière.
Slogans antisémites, profanations de lieux de culte, propos homophobes, racisme anti-Noirs… Le subtil mélange de tolérance et de modération qui cimentait la mosaïque tunisienne est menacé.
Ils sont une bonne quinzaine dans les sélections nationales qui, du 8 juin au 1er juillet, s’affrontent dans les stades polonais et ukrainiens pour l’Euro 2012. Tour d’horizon.
Le président tunisien Moncef Marzouki a déclaré le 7 juin son « opposition de principe » à l’extradition du libyen Baghdadi Mahmoudi. « La décision de l’extradition est prise », avait pourtant affirmé l’avocat de l’ex-Premier ministre de Kadhafi à Jeune Afrique, le 22 mai dernier, citant le ministre de la Justice. De quoi relancer un feuilleton judiciaire aux forts relens politico-diplomatiques.
Dans la nuit du lundi 11 juin au mardi 12 juin, des salafistes ont attaqué un festival artistique au palais de La Marsa et s’en sont pris aux forces de l’ordre dans la banlieue de Tunis. Des actes qui interviennent quelques heures après l’appel aux Tunisiens à défendre la charia par le numéro un d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawihiri.
Lors des 47es assemblées générales de la Banque africaine de développement, en Tanzanie, la Côte d’Ivoire a fait pression pour que l’organisme retrouve son siège initial.
Le président tunisien Moncef Marzouki a de nouveau demandé à récupérer en urgence les fonds de l’ex-président Zine El-Abidine Ben Ali déposés en Suisse, en marge de sa participation à la conférence annuelle du Bureau international du travail (BIT) à Genève.
Deux Libyens ayant séjourné en Algérie dans le maquis d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont comparu samedi devant la justice militaire tunisienne qui les poursuit notamment pour le « meurtre avec préméditation » de deux officiers tunisiens.
Affecté par l’arrêt de ses activités en Libye, Poulina veut voir plus loin : il investit au Maroc ainsi qu’au Sénégal, considéré comme un tremplin vers le sud du Sahara.
Le gouvernement peine à convaincre les entreprises privées, y compris celles du Golfe, de financer de nouveaux projets dans le pays. Pour l’instant, ce sont surtout les bailleurs de fonds institutionnels qui répondent présent.
À quelques semaines de son congrès, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha est soupçonné par sa base de vouloir faire du neuf avec du vieux en privilégiant ses anciens chefs, tandis qu’une partie de l’opinion lui impute la panne socioéconomique du pays et la montée du salafisme. Le parti de Rached Ghannouchi réussira-t-il enfin à faire sa mue en épousant définitivement la modernité ?
Le chef historique du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a prôné dimanche une politique de « consensus national » durant la phase de transition démocratique en Tunisie, dénonçant des tentatives de division de la société.
Les prochaines élections générales en Tunisie (législatives et peut-être présidentielle, selon le type de régime qui sera choisi) auront lieu « vers le 20 ou le 21 mars » 2013, a annoncé le chef du gouvernement Hamadi Jebali, jeudi 31 mai.
La zone Afrique entre dans le vif du sujet pour les qualifications au Mondial-2014 avec la première journée de la phase de groupes à partir de vendredi et les entrées en lice du Ghana et de l’Égypte, suivies samedi des affiches Cameroun-RDC et Soudan-Zambie.
Alors que la Tunisie traverse une période de transition démocratique, Sarah Ben Hamadi, la blogueuse au fort tempérament, milite pour un journalisme citoyen.
La SFI, filiale de la Banque mondiale, pourrait prendre 10% du capital de la banque tunisienne Amen Bank. En ligne de mire : des développements bancaires en Algérie, en Libye et au sud du Sahara.
Nommé en janvier 2011, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est sur la sellette. Son tort : défendre bec et ongles l’indépendance de l’institution, au risque de se mettre le pouvoir à dos.
La Tunisie est touchée depuis le mardi 29 mai par un fort mouvement de contestation mêlant revendications sociales et protestation contre des mesures gouvernementales. Après les magistrats mardi, les instituteurs, les médecins hospitalo-universitaires sont entrés en grève depuis le mercredi 30 mai.
C’est l’une des figures socialistes de la « diversité ». Né d’un père algérien et d’une mère tunisienne, un temps pressenti au ministère la Ville, Razzy Hammadi pourrait gagner le siège de député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis lors des législatives des 10 et 17 juin. Ce serait un premier succès électoral pour ce proche de Martine Aubry, spécialiste des quartiers populaires, après plusieurs tentatives ratées. Portrait.
Le président tunisien, Moncef Marzouki, a souhaité le 28 mai que la Suisse restitue dans les plus brefs délais les avoirs du clan Ben Ali gelés depuis le début de 2011. Une demande qu’il a justifiée par la situation économique délicate que traverse la Tunisie.
Quand elle a pris la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, en 2011, peu croyaient en elle. Après avoir assuré la transition durant un an, elle remet son mandat en jeu fin juin.
Des experts algériens ont authentifié une des pièces archéologiques découvertes au domicile de Sakhr el-Materi, gendre de l’ex-président tunisien Ben Ali. Le « masque de Gorgone » avait été volé en 1996 sur le site antique d’Hippone, dans l’est de l’Algérie, selon une information de l’agence de presse APS.
Le ministère tunisien de la Justice a décidé de révoquer 81 magistrats. Selon un communiqué publié samedi 26 mai, ceux-ci sont soupçonnés de corruption et auraient été « compromis » avec l’ancien régime de Ben Ali.
Postes de polices incendiés, débits d’alcool attaqués: les salafistes radicaux, pourtant très minoritaires en Tunisie, multiplient les coups d’éclat et provoquent l’inquiétude de la société civile qui s’interroge sur l’absence de réaction des autorités.