Le gouvernement tunisien a adopté pour la première fois une ligne ferme vis-à-vis des salafistes, un revirement imposé par les circonstances qui cache mal les faiblesses de l’exécutif et du parti islamiste dominant face à la pression extrémiste, selon des analystes.
Présent dans dix-huit pays africains, Orange a fait du continent l’un de ses principaux relais de croissance. Après un exercice perturbé par les crises politiques, le patron de l’opérateur français en Afrique détaille sa stratégie.
Le gouvernement tunisien a levé vendredi soir le couvre-feu instauré mardi dans huit régions et fait preuve d’une fermeté inédite en interdisant toute manifestation islamiste et en bannissant un imam de Tunis qui avait appelé au meurtre d’artistes.
Craignant de nouvelles dérives violentes, le gouvernement tunisien a interdit toute manifestation pour ce vendredi. Les salafistes ont pris acte de cette décision en renonçant à sortir dans la rue pour défendre « les valeurs du sacré ».
Comme chez les présidents occidentaux, les déclarations de patrimoine font leur apparition sur le continent. Mais le flou entoure encore la rémunération totale.
Les trois plus hauts responsables de l’État tunisien, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Hamadi Jebali, ainsi que le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, ont levé le ton face aux individus et aux groupes salafistes à l’origine des violences du début de semaine. Qu’ils accusent d’être liés aux soutiens du dictateur déchu Ben Ali.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a été condamné à perpétuité pour son rôle dans la répression à Thala et Kasserine pendant la révolution de jasmin.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali était accusé d' »incitation au désordre, de meurtres et de pillages sur le territoire tunisien » par le tribunal militaire de Tunis. Il a été reconnu coupable et condamné à une peine de 20 ans de prison.
Directeur général de Société Bouzguenda Frères, l’héritier du groupe familial de BTP souhaite renforcer sa position à domicile avant de miser plus sur l’international.
Après les violences qui ont explosé lundi et mardi, le gouvernement a décrété un couvre-feu dans le grand Tunis et dans quatre autres régions de Tunisie. Une première depuis mai 2011, mais qui ne résout rien : les groupes salafistes ont annoncé une nouvelle mobilisation vendredi après la prière.
Slogans antisémites, profanations de lieux de culte, propos homophobes, racisme anti-Noirs… Le subtil mélange de tolérance et de modération qui cimentait la mosaïque tunisienne est menacé.
Ils sont une bonne quinzaine dans les sélections nationales qui, du 8 juin au 1er juillet, s’affrontent dans les stades polonais et ukrainiens pour l’Euro 2012. Tour d’horizon.
Le président tunisien Moncef Marzouki a déclaré le 7 juin son « opposition de principe » à l’extradition du libyen Baghdadi Mahmoudi. « La décision de l’extradition est prise », avait pourtant affirmé l’avocat de l’ex-Premier ministre de Kadhafi à Jeune Afrique, le 22 mai dernier, citant le ministre de la Justice. De quoi relancer un feuilleton judiciaire aux forts relens politico-diplomatiques.
Dans la nuit du lundi 11 juin au mardi 12 juin, des salafistes ont attaqué un festival artistique au palais de La Marsa et s’en sont pris aux forces de l’ordre dans la banlieue de Tunis. Des actes qui interviennent quelques heures après l’appel aux Tunisiens à défendre la charia par le numéro un d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawihiri.
Lors des 47es assemblées générales de la Banque africaine de développement, en Tanzanie, la Côte d’Ivoire a fait pression pour que l’organisme retrouve son siège initial.
Le président tunisien Moncef Marzouki a de nouveau demandé à récupérer en urgence les fonds de l’ex-président Zine El-Abidine Ben Ali déposés en Suisse, en marge de sa participation à la conférence annuelle du Bureau international du travail (BIT) à Genève.
Deux Libyens ayant séjourné en Algérie dans le maquis d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont comparu samedi devant la justice militaire tunisienne qui les poursuit notamment pour le « meurtre avec préméditation » de deux officiers tunisiens.
Affecté par l’arrêt de ses activités en Libye, Poulina veut voir plus loin : il investit au Maroc ainsi qu’au Sénégal, considéré comme un tremplin vers le sud du Sahara.
Le gouvernement peine à convaincre les entreprises privées, y compris celles du Golfe, de financer de nouveaux projets dans le pays. Pour l’instant, ce sont surtout les bailleurs de fonds institutionnels qui répondent présent.
À quelques semaines de son congrès, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha est soupçonné par sa base de vouloir faire du neuf avec du vieux en privilégiant ses anciens chefs, tandis qu’une partie de l’opinion lui impute la panne socioéconomique du pays et la montée du salafisme. Le parti de Rached Ghannouchi réussira-t-il enfin à faire sa mue en épousant définitivement la modernité ?
Le chef historique du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a prôné dimanche une politique de « consensus national » durant la phase de transition démocratique en Tunisie, dénonçant des tentatives de division de la société.
Les prochaines élections générales en Tunisie (législatives et peut-être présidentielle, selon le type de régime qui sera choisi) auront lieu « vers le 20 ou le 21 mars » 2013, a annoncé le chef du gouvernement Hamadi Jebali, jeudi 31 mai.
La zone Afrique entre dans le vif du sujet pour les qualifications au Mondial-2014 avec la première journée de la phase de groupes à partir de vendredi et les entrées en lice du Ghana et de l’Égypte, suivies samedi des affiches Cameroun-RDC et Soudan-Zambie.
Alors que la Tunisie traverse une période de transition démocratique, Sarah Ben Hamadi, la blogueuse au fort tempérament, milite pour un journalisme citoyen.
La SFI, filiale de la Banque mondiale, pourrait prendre 10% du capital de la banque tunisienne Amen Bank. En ligne de mire : des développements bancaires en Algérie, en Libye et au sud du Sahara.