Selon l’analyste Amine Snoussi, la dérive autoritaire du président tunisien se poursuit. Et ce n’est pas la nouvelle Constitution, approuvée par référendum le 25 juillet et taillée à sa mesure, qui permettra de rectifier le tir. Au contraire.
Rumeurs de visites de pèlerins chiites, tropisme iranien de Kaïs Saïed, changement d’identité religieuse… Depuis plusieurs semaines, la question chiite agite la très sunnite Tunisie.
La concentration croissante des pouvoirs entre les mains de Kaïs Saïed provoque bien des remous avec Washington. Décryptage avec Youssef Cherif, directeur du centre régional de l’université Columbia à Tunis.
Depuis la réouverture de la frontière entre les deux pays le 15 juillet, les touristes algériens affluent. Et apportent un peu de répit à un secteur touristique sinistré.
Alors que la polémique enfle sur une éventuelle manipulation des résultats du référendum sur le projet de nouvelle Constitution, les partenaires internationaux de la Tunisie s’inquiètent d’une sortie du processus démocratique. Le point avec Karim Guellaty.
Le projet de nouvelle Constitution a recueilli 92 % d’adhésion. Un succès sur le papier, à mettre en regard avec un taux d’abstention de quasiment 75 %.
Neuf millions de Tunisiens sont appelés aux urnes ce 25 juillet. Ils doivent approuver, ou rejeter, le projet de nouvelle Constitution qui consacre un pouvoir ultra-présidentiel et fait craindre un retour de l’autocratie.
Le 25 juillet, les Tunisiens se prononceront par référendum sur le projet de nouvelle Constitution présenté par le pouvoir. Le débat sur ce texte n’a malheureusement pas eu lieu, du fait notamment d’une désertion du champ politique par les élites traditionnelles du pays.
La police tunisienne a réprimé vendredi 22 juillet une manifestation contre le président tunisien et la nouvelle Constitution qui sera soumise à un référendum le 25 juillet.
Proche de l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi et d’Ennahdha, le sécuritaire avait été limogé par Kaïs Saïed après le 25 juillet 2021. Un an plus tard, il se retrouve sur le banc des accusés. Explications.
Une mission du FMI s’est rendue à Tunis du 4 au 18 juillet. Dans quelques mois, l’institution devrait se prononcer sur l’octroi ou non d’un prêt crucial pour l’avenir du pays… Mais les obstacles sont encore nombreux.
Année après année, la sécheresse semble inexorablement gagner du terrain au Maghreb. Entre erreurs politiques et réussites infrastructurelles, les gouvernements marocain, tunisien et algérien sont passés à l’action. Décryptage en infographies.
Depuis quelques années, les Tunisiens ont vu leurs achats de produits alimentaires rationnés. Ils s’inquiètent à présent pour le blé. Les réformes annoncées permettront-elles de relancer une agriculture déclinante ?
Le 25 juillet, le référendum sur la nouvelle Constitution devrait aboutir à l’adoption d’un système politique opposé à celui de 2014. La campagne pour le « oui » offre déjà un aperçu de cette IIIe République conçue par Kaïs Saïed.
Le 25 juillet, les Tunisiens sont invités à exprimer dans les urnes leur acceptation ou leur rejet du projet controversé porté par le président Kaïs Saïed. Reportage.
Révélé le 30 juin, le projet de nouvelle Constitution est toujours aussi critiqué. Il serait notamment porteur de divisions et ne permettrait pas de rassurer les investisseurs.
Convoqué le 19 juillet au Pôle judiciaire de lutte anti-terroriste, le leader du parti islamiste Ennahdha a confié s’attendre à son arrestation dans le cadre de l’affaire Naama Tounes.
Elle l’a fait. À l’issue d’un match en trois sets, la Tunisienne s’est hissée en finale du tournoi de tennis de Wimbledon (le 9 juillet). Elle rend son sourire à tout un pays, malmené par une grave crise économique et des dissensions politiques.
Vols annulés, voyageurs bloqués, aéroport de Tunis bondé… Le pavillon national connaît une nouvelle crise alors même que la saison touristique démarre.
Le pays de Bourguiba serait-il en train de basculer dans une forme d’autocratie populiste ? Si l’expression peut paraître excessive, le projet et les méthodes du président de la République ne laissent pas d’inquiéter et suscitent bien des interrogations depuis son coup de force du 25 juillet 2021.
Depuis sa publication le 30 juin au soir, le projet de nouvelle Constitution fait couler beaucoup d’encre et de salive. Entre les rumeurs, les interprétations et les extrapolations, JA démêle l’écheveau.
Le texte présenté par le président tunisien pourrait « ouvrir la voie à un régime dictatorial » et « renferme des risques considérables », a dénoncé le juriste Sadok Belaïd.
Depuis la révolution de 2011, la démocratie a progressivement pâti du politique, au point d’en être malade. Mais la classe politique ne l’a pas compris, ouvrant un boulevard à celui qui veut aujourd’hui la liquider.
Le projet de nouvelle Constitution a été révélé le 30 juin dans la soirée. JA fait le point sur les principales évolutions de la – potentielle – future loi fondamentale tunisienne.
Fermée depuis mars 2020 pour cause de Covid-19, la frontière terrestre entre les deux pays n’a toujours pas rouvert, alors que 3 millions d’Algériens sont attendus chaque année en Tunisie.
Plus de dix ans après la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à voter une nouvelle Constitution dont le texte sera révélé le 30 juin. Entretien avec le politologue Hassen Zargouni.
Obsédé par l’instauration d’un improbable système de « démocratie directe », le président tunisien en est arrivé à fouler aux pieds les principes élémentaires de l’État de droit.
L’ancien chef du gouvernement a été arrêté à Sousse, le 23 juin. Transféré à Tunis, il a entamé une grève de la faim, avant d’être admis d’urgence en réanimation. Explications.
Le ministère de l’Intérieur tunisien a mis en garde contre une tentative d’atteinte à la sûreté du président. L’opposition dénonce un prétexte pour justifier de nouvelles arrestations dans un pays en crise politique.