La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a incité samedi la Tunisie, l’Algérie et le Maroc à poursuivre leurs efforts pour davantage de démocratie, en estimant lors d’une visite à Alger que les peuples du Maghreb devaient « pouvoir décider pour eux-mêmes ».
Plus de 3 000 manifestants se sont rassemblés samedi devant le siège de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) à Tunis pour réclamer la chute du gouvernement et dénoncer plusieurs attaques de ses locaux au cours de cette semaine, a constaté une journaliste de l’AFP.
Reçu chaleureusement au Maroc, en Mauritanie et en Algérie, le président tunisien Moncef Marzouki en a profité pour prôner la relance de l’Union du Maghreb arabe (UMA), la bonne entente entre voisins et les vertus du dialogue. Dans le style qui lui est propre.
À deux mois de l’élection présidentielle, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, et l’académicien Jean-Christophe Rufin, partisan de François Hollande, croisent le fer dans le n°2668 de Jeune Afrique, à paraître lundi 26 février. Enjeu du duel : le cadavre de la Françafrique…
Ambassadeurs des États-Unis à Rabat et Alger, Samuel L. Kaplan et Henry S. Ensher évoquent les enjeux de la politique américaine dans le Maghreb au moment où Hillary Clinton est en visite dans la région, passant par la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Interview croisée.
Filiale de la Banque mondiale, l’Agence multilatérale de garantie des investissements apporte ses garanties aux entreprises qui s’installent en Afrique. De quoi répondre à l’intérêt croissant du secteur privé pour le continent.
Incarcéré le 15 février pour avoir publié en Une de « Attounissia » une photo de femme nue, Nasreddine Ben Saïda, le directeur du journal a été libéré. Son procès est reporté au 8 mars.
Hillary Clinton se met à l’heure africaine. De Londres jeudi, où elle participera à un sommet sur la paix en Somalie, la secrétaire d’État américaine se rendra en Tunisie, en Algérie, où elle rencontrera Abdelaziz Bouteflika, puis au Maroc. Au programme : le Printemps arabe, la Syrie, le Sahara et, en ligne de mire, l’UMA.
La Cour de Cassation tunisienne a renvoyé en appel le jugement ordonnant la censure des sites pornographiques. L’affaire, qui oppose depuis le 26 mai 2011 l’Agence tunisienne d’Internet (AIT) à un collectif d’avocats, doit donc être rejugée.
Titulaire de la chaire des études islamiques à l’Université de la Manouba en Tunisie, Amel Grami livre son témoignage sur les revendications parfois violentes des salafistes dans son établissement.
Nasreddine Ben Saïda, le directeur du journal « Attounissia » arrêté pour avoir publié une photo de femme nue en couverture, comparaîtra devant la justice tunisienne jeudi 23 février. Les associations déplorent l’absence de liberté de la presse et réclament la libération immédiate du journaliste qui a entamé depuis samedi une grève de la faim.
Malgré la multiplication des mouvements de protestation et la pression des islamistes radicaux en Tunisie, le pays résiste et parvient tant bien que mal à échapper au chaos postrévolutionnaire. Grand reportage.
Dans le Sud tunisien soumis à de fréquents épisodes de sécheresse, le déploiement d’un programme de sécurité hydrique se heurte à la question du coût de l’eau sans oublier celle de son subventionnement.
Profitant notamment de la nouvelle donne en Tunisie, l’émirat qatari, Cheikh Hamad Ibn Khalifa Al Thani, accélère son offensive dans la région du Maghreb.
Diplomatie, business, culture… Le Qatar, ce minuscule pays, est présent sur tous les fronts. Son rôle durant les révolutions arabes a confirmé ses ambitions africaines, notamment au Maghreb.
L’Algérien Abdelhak Benchikha (48 ans) a été nommé entraîneur du Club africain en décembre dernier. L’ancien sélectionneur des Fennecs, qui avait conduit le club de Tunis à son dernier titre de champion en 2008, est adulé par ses influents supporteurs. Ce qui ne fait que lui ajouter un peu plus de pression… Interview.
Islamisme, modernité, démocratie, bourguibisme, stratégies ben-alistes… Le journaliste et essayiste tunisien Samy Ghorbal dissèque la genèse de l’identité tunisienne dans son ouvrage « Orphelins de Bourguiba et héritiers du Prophète ». Une analyse qui débouche sur le débat très actuel de la place et du rôle de l’islam politique dans la société tunisienne, alors que l’Assemblée nationale planche sur une nouvelle Constitution.
Stimulés par le vent de changement qui souffle sur la région, les chefs de la diplomatie des pays du Maghreb se sont réunis samedi à Rabat pour redynamiser l’UMA (Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, Libye), une organisation restée lettre morte près d’un quart de siècle après sa création.
Plusieurs responsables occidentaux font la leçon aux pays africains pour qu’ils respectent les droits des homosexuels. Mais, au fait, où en est le continent ?
La CAN 2012 désormais achevée, l’Afrique est tournée vers les qualifications de l’édition 2013 et la Coupe du Monde 2014. Si certains sélectionneurs vont poursuivre l’aventure, pour d’autres, comme Gerets, Zahoui ou Stevanovic, l’avenir très incertain.
Connaissez-vous le montant de la prime versée à l’équipe de Zambie, sacrée championne d’Afrique le 12 février ? Et la quantité de préservatifs distribués pendant la compétition ? Le nombre de buts marqués par les meilleurs joueurs ? Ou encore le coût total de l’événement pour le pays organisateur, le Gabon ? Jeune Afrique vous livre les chiffres clés de la CAN 2012, entre bonnes nouvelles, promesses tenues et mauvaises surprises.
Cession de filiales, plan social… Le patron de Royal Air Maroc a su s’appuyer sur les syndicats et l’État pour faire aboutir ses réformes. Mais ce n’est pas terminé.
La visite du prédicateur égyptien radical Wajdi Ghanim en Tunisie a déclenché un tollé dans la société civile. En cause : ses propos appelant à l’instauration de la charia et sa justification de l’excision des femmes.
Une croissance en berne, des finances publiques à la dérive, un gouvernement attentiste et des investisseurs frileux. Un an après la chute de Ben Ali, la Tunisie cherche un second souffle pour réussir sa révolution.
Une croissance en berne, des finances publiques à la dérive, un gouvernement attentiste et des investisseurs frileux. Un an après la chute de Ben Ali, la Tunisie cherche un second souffle pour réussir sa révolution.
Béji Caïd Essebsi, l’ancien Premier ministre du gouvernement provisoire tunisien, a dressé à la fin de janvier un diagnostic alarmant de la situation du pays et appellé l’opposition à s’unir pour préparer l’alternance. Non sans provoquer un sérieux tollé au sein de la majorité…
Les autorités nées du Printemps arabe ont participé à leur première grand-messe continentale, lors du sommet de l’UA à Addis Abeba du 29 au 30 janvier. À l’image du président tunisien Moncef Marzouki, venu annoncer le retour en force de son pays sur la scène panafricaine.
Poursuivi pour être entré illégalement en Tunisie le 21 novembre 2011, l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi a été finalement acquitté mardi 14 février. Il est néanmoins toujours sous le coup d’une double demande d’extradition des autorités libyennes.
Après une année difficile, l’assureur tunisien Star a regagné la confiance des marchés. Parmi ses atouts, la présence au sein de son capital de Groupama et sa solidité financière.