La Banque mondiale vient de revoir à la baisse (2,5%) la perspective de croissance de l’économie mondiale en 2012. Dans ce contexte difficile, l’Afrique subsaharienne résiste, tandis que l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont encore affectés par les effets du Printemps arabe.
La Banque mondiale révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2012. Malgré le ralentissement en Europe, en Chine ou au Brésil, l’Afrique s’en sort plutôt bien. Avec notamment une accélération de la croissance au sud du Sahara, à 5,3%.
En quatre ans, Oil and Gas Institute of Monastir (Ogim) a déjà formé 150 ingénieurs et techniciens de l’industrie pétrolière. La plupart sont employés par des multinationales présentes en Tunisie.
Ces derniers jours, la Tunisie doit faire face à une multiplication des sit-in, grèves et blocages de routes. Certaines localités du centre et du nord-ouest du pays sont totalement paralysées.
Deux pays organisateurs – le Gabon et la Guinée Équatoriale -, quatre favoris – Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Ghana -, quelques nouveaux venus, une multitude d’outsiders et autant de grands absents… La Coupe d’Afrique des nations (CAN 2012), du 21 janvier au 12 février, possède un parfum bien particulier.
Mohamed Ghannouchi, l’ancien Premier ministre du dictateur tunisien déchu Zine el Abidine Ben Ali a témoigné lundi 16 janvier devant la justice, lors d’un procès contre l’ancien président. Ce dernier est accusé d’ »homicides volontaires » et « blessures » dans la répression des manifestations des villes de Thala et Kasserine.
Social-démocrate réputé pour son intégrité et sa pondération, le président de la Constituante tunisienne s’explique sur l’alliance qu’il a nouée avec les islamistes et le Congrès pour la République. Et appelle la majorité comme la minorité à sortir des logiques partisanes dans l’intérêt supérieur de la révolution.
Dans une interview accordée au quotidien algérien El-Khabar, le président tunisien Moncef Marzouki s’est opposé à toute intervention armée étrangère en Syrie, jugeant qu’elle pourrait être à l’origine d’une explosion de tout le Moyen-Orient.
Le président tunisien Moncef Marzouki a assuré samedi que son pays poursuivrait sa marche vers la liberté lors d’une cérémonie officielle à Tunis pour le premier anniversaire de la chute de Ben Ali.
Des milliers de Tunisiens, hommes, femmes, enfants étaient rassemblés samedi sur l’emblématique avenue Bourguiba à Tunis pour fêter le premier anniversaire de la chute de Ben Ali et de « la révolution de la dignité ».
Le premier anniversaire de la révolution tunisienne se déroule sous haute tension. Malgré les avancées démocratiques, le ras le bol général se fait sentir en Tunisie, sur fond de divisions politiques et politiciennes.
L’ex président tunisien Zine El Abidine Ben Ali conteste la saisie de ses biens en Tunisie et compte porter plainte devant le comité des droits de l’Homme de Genève, a annoncé vendredi son avocat libanais dans un communiqué publié la veille de l’anniversaire de la fuite de Ben Ali.
Il y a tout juste un an, Ben Ali quittait le pouvoir et s’enfuyait avec sa famille. Dans son n°2662, en kiosques du 15 au 21 janvier, Jeune Afrique propose une reconstitution exclusive de la journée qui fit basculer la Tunisie, marquant le début du Printemps arabe.
Un an après la révolution qui a conduit à la chute de Ben Ali, la Tunisie est toujours dans la tourmente. Économie exsangue, justice délabrée, liberté d’expression menacée… Autant de sujets de préoccupation pour les Tunisiens. Décryptage avec Mohamed Kerrou, enseignant à la faculté de droit et de sciences politiques de Tunis.
Alors que les Tunisiens s’apprêtent à fêter le premier anniversaire de la révolution qui a chassé Ben Ali du pouvoir le 14 janvier 2011, Mohamed Ghannouchi, l’ancien Premier ministre, en a profité pour révéler jeudi 12 janvier, les propos échangés avec le président déchu le jour de son départ.
Tout juste nommé dans le nouveau gouvernement tunisien, Ridha Saïdi défend l’approche à la fois sociale et libérale de son parti Ennahdha. Un projet qui peine encore à convaincre les décideurs.
Tout juste nommé dans le nouveau gouvernement tunisien, Ridha Saïdi défend l’approche à la fois sociale et libérale de son parti Ennahdha. Un projet qui peine encore à convaincre les décideurs.
Dominé par les islamistes, le nouveau gouvernement tunisien compte vingt-neuf ministres, dont sept indépendants. Il est le résultat d’un bel exercice d’équilibrisme. Analyse.
L’union fait la force. Le Parti démocrate progressiste (PDP), le Parti républicain (PR) et Afek Tounes (libéral) annoncent leur fusion dans la perspective des prochaines échéances électorales tunisiennes.
Des hebdomadaires français qui avaient reproduit une image du Prophète ont été bannis des kiosques au Maroc et ont renoncé à envoyer leurs exemplaires en Tunisie et en Algérie.
Invaincue en sept rencontres, la Côte d’Ivoire passe en tête du classement des sélections nationales de Jeune Afrique. En 2011, les Éléphants ont devancé le Sénégal, le Ghana et le Maroc. L’Égypte, lauréate en 2010, plonge quant à elle à la dix-septième place. Une analyse qui reflète l’état des forces en présence à la veille de la CAN 2012.
Jeune Afrique vous propose de retrouver en un clin d’oeil les scores des matchs que vous avez suivis – ou manqués – en 2011. Pour voir les performances des sélections africaines et évaluer leur perspectives de succès pour 2012.
Après l’adoption d’une petite Constitution provisoire en Tunisie et la formation du gouvernement, la coalition formée par Ennahdha, le Congrès pour la République et Ettakatol peut enfin se mettre au travail. Mais l’enchevêtrement des prérogatives pourrait lui compliquer la tâche.
Qui sera le prochain président de la Commission de l’Union africaine, ou le succésseur de Obiang Nguema à la présidence tournante de l’institution ? Ces sujets et bien d’autres seront au coeur des débats du prochain sommet général de l’UA à Addis Abeba, les 29 et 30 janvier prochains.
Le gouvernement tunisien a procédé samedi soir à des nominations à la tête des principaux médias publics qui ont entraîné dès dimanche les protestations d’organisations professionnelles qui dénoncent une « soumission au diktat politique ».
Alliance avec les islamistes d’Ennahdha, rôle de l’opposition… Le président de l’Assemblée nationale tunisienne, Mustapha Ben Jaafar, livre son sentiment sur les élections passées et l’avenir politique de la Tunisie. Une interview à retrouver en intégralité dans le n° 2661 de Jeune Afrique, en kiosques du 8 au 14 janvier.