Le gouvernement tunisien a mis en garde samedi contre les quelque 500 sit-in qui « entravent l’activité économique » du pays et ont contribué selon lui à la perte de l’équivalent de 100.000 emplois en 2011.
Depuis la chute de Ben Ali, les lecteurs tunisiens ont retrouvé dans leurs kiosques à journaux des titres longtemps censurés. Une liberté d’expression que certains estiment pourtant menacée après la non-distribution énigmatique, fin décembre, de deux hebdomadaires français : « Le Point » et « L’Express ».
Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte ont attiré tous les regards occidentaux sur le monde arabe. Un intérêt bien compris et vite suivi sur le plan culturel puisque films, livres, expositions et autres dossiers consacrés aux révolutions dans les journaux n’ont cessé en 2011 de célébrer le réveil de la jeunesse arabe, parfois même avec une certaine dose d’opportunisme.
Le procès de Zine el-Abidine Ben Ali et d’une quarantaine de hauts responsables de son régime pour leur rôle dans la répression sanglante de la révolution tunisiene a été reporté au 10 janvier. L’ex-dictateur est toujours en exil en Arabie Saoudite, pays qui refuse de répondre favorablement aux demandes d’extradition de Tunis.
La mort du Tunisien Mohamed Bouazizi a lancé une vague de révolutions d’une ampleur inimaginable. En quelques mois, l’onde de choc s’est répandue dans l’ensemble du monde arabe. Des peuples sans frontières ont pris leur destin en main. Retour sur une année aussi héroïque que douloureuse.
En quatre ans, Oil and Gas Institute of Monastir (Ogim) a déjà formé 150 ingénieurs et techniciens de l’industrie pétrolière. La plupart sont employés par des multinationales présentes en Tunisie.
Le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé lundi 2 janvier 2012 qu’il était disposé à mettre en œuvre la décision de la justice tunisienne d’extrader l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi. En contrepartie, le chef de l’État demande à Tripoli de mèner un procès juste et impartial, dans un pays qui applique toujours la peine de mort.
Moncef Marzouki a foulé pour la première fois le sol libyen en tant que président de la Tunisie. Une visite officielle sur fond d’insécurité et de troubles économiques.
À l’orée de 2012, l’Afrique reste confiante dans sa réussite, indique une enquête de BVA-Gallup International. Plusieurs pays du continent se classent même dans le peloton de tête de l’optimisme économique, selon l’étude rendue publique le 23 décembre.
L’un des principaux acteurs de l’économie tunisienne (Orange Tunisie, Géant, Biat…) reprend du poil de la bête. Après une période d’incertitude liée à la révolution, le groupe Mabrouk veut désormais consolider ses positions.
Sortis exsangues de la guerre en Libye, Afriqiyah et Libyan Airlines reprennent petit à petit leurs activités. Leur petite taille et leurs lourdes pertes augurent d’un rapprochement.
Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
L’Ivoirien a pris la tête de Vivo Energy, l’entité née du rachat des activités aval du pétrolier dans quatorze pays du continent. Le choix de la continuité : il a travaillé quinze ans pour le géant anglo-néerlandais.
Depuis début décembre, la Banque centrale de Tunisie alerte dans ses communiqués sur les risques d’aggravation des difficultés économiques du pays. Son patron, Mustapha Kamel Nabli, décrypte cet appel à la « sagesse ».
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, droits des femmes, menace salafiste… La réalisatrice controversée Nadia el-Fani livre à jeuneafrique.com sa vision de la situation politique et sociale dans son pays.
Sous le coup d’une mesure d’extradition vers la Libye, suspendue par l’ex-président tunisien par intérim Fouad Mebazaa, l’ancien Premier ministre de Kadhafi plaide sa cause depuis sa cellule, à Tunis.
Militant des droits de l’homme réputé pour son intégrité et son intransigeance, Moncef Marzouki, le nouveau président de la République, s’est engagé à veiller à la sauvegarde des libertés individuelles de tous les Tunisiens. Et promet à l’opposition, inquiète de son entente avec Ennahdha, d’ériger en règles de conduite le dialogue et la concertation.
Hamadi Jebali, le nouveau Premier ministre tunisien, a pris ses fonctions lundi 26 décembre. Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur Béji Caïd Essebsi, le numéro 2 d’Ennahdha a assuré que le gouvernement placera son mandat sous le signe de la « bonne gouvernance ».
L’Assemblée constituante tunisienne a accordé vendredi soir la confiance au gouvernement en approuvant par une majorité sa composition établie par son chef, l’islamiste Hamadi Jebali.
Peu connu du grand public, le nouveau ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, est décidé à rompre avec certaines pratiques passées.
C’est un gouvernement composé en grande majorité de membres d’Ennahdha qu’a présenté à l’Assemblée constituante le Premier ministre Hamadi Jabali. Le parti islamique, fort de 89 sièges sur un total de 217 à l’Assemblée obtiendra entre autres, les ministères régaliens de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice.
Opposition extraparlementaire au Maroc, opérations d’intimidation en Tunisie, percée électorale en Égypte… Quiétistes ou violents, les différents courants de l’islamisme radical, notamment le salafisme, se sentent pousser des ailes.
Le 7 décembre, le vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom, a enjoint aux Juifs tunisiens d’émigrer dans l’État hébreu. Mais ceux-ci ne l’entendent pas forcément de cette oreille…
Contraint lundi 19 décembre de reporter l’annonce du nouveau gouvernement, le premier ministre tunisien Hamadi Jebali a présenté mardi soir sa nouvelle équipe au président de la République Moncef Marzouki. La liste doit être soumise jeudi à l’approbation de l’Assemblée constituante.