Après le désistement de dernière minute de Khayam Turki, qui a entraîné un report de 24 heures de l’annonce du nouveau gouvernement tunisien, c’est le professeur d’économie Hassine Dimassi qui devrait être présenté par Ettakatol pour occuper le poste de ministre des Finances.
L’annonce de la composition du nouveau gouvernement tunisien, qui devait avoir lieu lundi 19 décembre, sera finalement reportée, à cause d’un retard d’Ettakatol (parti membre de la coalition), a indiqué le Premier ministre Hamadi Jebali.
Renforcée par l’entrée de la Société financière internationale dans son capital, la filiale santé du groupe tunisien Amen envisage de s’implanter en Mauritanie et en Libye.
Le leader d’Ennahdha Rached Ghannouchi a passé trois jours aux États-Unis. Une visite discrète, mais commentée avec une certaine méfiance par la presse locale.
Les Français, « prisonniers d’une doxa au sujet de l’islam », sont « souvent ceux qui comprennent le moins le monde arabe », déplore dimanche le nouveau président tunisien Moncef Marzouki pour qui les craintes des Occidentaux à l’égard des islamistes d’Ennahda sont « absurdes ».
Des milliers de Tunisiens dont le président Moncef Marzouki, se sont rassemblés samedi pour commémorer le premier anniversaire du soulèvement populaire déclenché le 17 décembre à Sidi Bouzid et couronné le 14 janvier par la chute du régime de Ben Ali.
Un vendeur ambulant, une policière, une altercation. C’est ainsi que commence le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid la révolution tunisienne, qui déclenchera ensuite le Printemps arabe. Les protagonistes de cette journée historique, eux, ont été broyés.
Avant l’élection de l’Assemblée constituante, le Premier ministre provisoire tunisien caressait l’espoir de devenir président de la République. Et n’a manifestement pas renoncé.
Le nouveau président tunisien Moncef Marzouki a annoncé vendredi la mise en vente des palais présidentiels en Tunisie, à l’exception de celui de Carthage, et la restitution des pièces archéologiques aux musées nationaux, a rapporté l’agence tunisienne TAP.
Hamadi Jebali, l’actuel secrétaire général d’Ennahdha, a été nommé mercredi Premier ministre en Tunisie. Âgé de 62 ans, il a été chargé par Moncef Marzouki de former un gouvernement qui devrait être connu sous deux jours.
Élu sans surprise au poste de président, Moncef Marzouki a tenu mardi son discours d’investiture devant l’Assemblée constituante. Non sans provoquer une certaine indignation des défenseurs des droits des femmes. Explications.
Si l’immobilier tunisien est en berne, les projets destinés à une clientèle d’affaires restent attractifs. Plusieurs d’entre eux se concrétiseront dès 2012.
Le dirigeant du Congrès pour la république (CPR) a été élu président lundi 12 décembre par l’Assemblée constituante tunisienne. Moncef Marzouki devra ensuite nommer un Premier ministre, qui devrait être Hamadi Jebali (Ennahdha).
Spécialiste du monde arabe et directeur du Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales du Caire (CEDEJ), Bernard Rougier a publié, en février 2011, « L’Oumma en fragments », aux Presses universitaires de France (collection Proche-Orient, 256 pages). Interview.
La Tunisie s’est dotée dimanche d’une « mini-Constitution » provisoire permettant de désigner les futurs président et chef de gouvernement qui dirigeront le pays jusqu’à la tenue d’élections générales et l’adoption d’une Loi fondamentale définitive par l’Assemblée constituante élue le 23 octobre.
Le chef des nouvelles autorités libyennes, Moustapha Abdeljalil, a lancé samedi un appel à la réconciliation nationale, en assurant que la Libye était capable de pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi ayant combattu les rebelles.
Les débats pour l’adoption de la « mini-Constitution » se poursuivent à l’Assemblée tunisienne. Le parti vainqueur des élections a fait un pas vers l’opposition en accédant à certaines de ses demandes, mais les détracteurs d’Ennahdha fustigent la volonté du parti islamiste de vouloir « concentrer tous les pouvoirs ».
Transparency International a publié son classement, des États les plus véreux aux plus vertueux. Contrairement à une idée reçue, l’Afrique n’a pas le monopole des mauvaises pratiques.
En charge de la récupération des biens mal acquis par les proches de l’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, le magistrat Mohamed Adel Ben Ismaïl répond aux questions de jeuneafrique.com à l’occasion de la remise d’un premier rapport au président de la République. Interview.
Rendu public le 11 novembre, le rapport de la commission d’enquête tunisienne sur la corruption dresse une longue liste d’affaires impliquant l’ex-pouvoir. Et tente de démonter les rouages d’un système d’enrichissement familial à grande échelle.
L’Assemblée constituante tunisienne s’est réunie mardi 6 novembre afin d’examiner une « mini-constitution », censée permettre un démarrage des institutions et la formation d’un exécutif. Une tâche jugée « urgente » par les députés qui s’inquiètent des « risques d’explosion sociale ».
Interdite sous le régime du président Ben Ali, la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), une centrale syndicale de gauche, a vu le jour dimanche en Tunisie. Sa création renforce le pluralisme syndical normalement en vigueur dans le pays, mais jamais possible sous Ben Ali.
Selon l’indice des villes vertes africaines, dévoilé à Durban le 2 décembre, les villes d’Afrique du nord et d’Afrique du Sud sont les plus écologiques du continent. Mais cet indice ne recense aucune ville d’Afrique subsaharienne francophone.
Une situation sociale explosive, une économie en berne, des extrémistes qui tentent de pousser leurs pions, et toujours pas de gouvernement : un mois et demi après les élections du 23 octobre, l’atmosphère est délétère en Tunisie.
Neuf ex-hauts responsables tunisiens dont Abdallah Kallel et Mohamed Ali Ganzoui, respectivement ministre de l’Intérieur et directeur général de la Sûreté de l’État au moment des faits, ont été condamnés par un tribunal militaire à des peines allant de trois à cinq ans de prison.