Confrontés à un fort stress hydrique, les pays d’Afrique du Nord se tournent désormais vers la désalinisation de l’eau de mer pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable à leur population.
Le taux d’abstention de plus de 91 % lors du premier tour des législatives est un véritable camouflet pour le président Kaïs Saïed, dont l’opposition réclame le départ.
Demain, les Tunisiens se rendront aux urnes pour renouveler le Parlement. Si le sort de la Première ministre Najla Bouden n’est théoriquement pas directement lié à ce scrutin, il semble clair qu’elle vit ses derniers jours à la tête du gouvernement. Mais qui va lui succéder ?
Le Fonds monétaire vient d’annoncer que le prêt de 1,9 milliard de dollars ne serait pas au menu de ses discussions de décembre. Tunis va devoir revoir sa copie.
C’est ce samedi 17 décembre que les électeurs tunisiens renouvelleront les membres de l’Assemblée. Sur fond d’affaiblissement du Parlement face au président, cette élection – et ses résultats – s’annonce très différente des scrutins précédents.
Sur fond d’inflation et de pénurie, les boulangers se sont mis en grève ce 7 décembre. À dix jours des élections législatives, ils réclament des aides promises par l’État qui n’auraient pas été versées.
Depuis sa nomination en 2018, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est le référent financier du pays. Salué pour sa capacité à maintenir le pays à flot, Marouane Abassi est aussi critiqué pour sa gestion trop classique des crises.
Quelques semaines après le sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 19 et 20 novembre, l’Association des parents et des élèves de Tunisie s’alarme des risques de l’usage exclusif de l’arabe au détriment du français dans certaines disciplines.
Dans un contexte déjà tendu, un nouveau rendez-vous manqué, fin novembre, a fini d’exaspérer la puissante centrale syndicale, qui se sent ignorée par la présidence et le gouvernement.
Quelques jours après le lancement officiel de la campagne pour les législatives du 17 décembre, de nombreux Tunisiens ne cachent pas leur scepticisme et leur lassitude à l’égard de la politique. L’heure est de toute façon au football…
Le comité du patrimoine de l’Unesco étudie cette année l’inscription de trois candidatures africaines. Des richesses culturelles dont la paternité est parfois contestée.
Rached Ghannouchi a été entendu une nouvelle fois par la justice à propos du rôle présumé de son parti, Ennahdha, dans le départ de Tunisiens pour le jihad. Me Ridha Raddaoui, vice-président du Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme, fait le point sur l’enquête.
Présent à Djerba pour le Sommet de la Francophonie, le président français a appelé son pair tunisien à la vigilance tout en lui réaffirmant son soutien. Une position ambiguë que les opposants à Kaïs Saïed n’apprécient guère.
Après avoir traversé une mauvaise passe, la cheffe du gouvernement tunisien revient aujourd’hui au centre du jeu, au moins jusqu’aux législatives de décembre prochain.
Les fédérations des cinq pays qualifiés pour la Coupe du monde de football ont pris la précaution de définir les montants des primes qui seront versées aux joueurs et aux staffs techniques.
Pour avoir dénoncé les conditions d’arrestation et de détention de certains manifestants du Hirak, l’activiste Zaki Hannache est poursuivi en Algérie et actuellement exilé à Tunis. Ses défenseurs redoutent une expulsion, malgré un statut de réfugié accordé le 17 novembre par le HCR.
Malgré les reports successifs, les doutes et les petits accrocs protocolaires, le 18e sommet de la francophonie a ouvert ses portes comme prévu à Djerba. Son organisation a pourtant été semée d’embûches pour les autorités tunisiennes.
Pour avoir publié un bilan peu flatteur de la première année au pouvoir de Najla Bouden, le directeur de Business News a été entendu plusieurs heures par la justice. De quoi craindre, pour la liberté de la presse, une application inquiétante du décret-loi sur la cybercriminalité de septembre.
À l’approche de l’ouverture du 38e sommet de la Francophonie, ce 19 novembre, à Djerba, les autorités tunisiennes ont donné le coup d’envoi des festivités en inaugurant le village dédié à l’événement. Un rendez-vous en partie gâché par plusieurs ratés protocolaires.
Huileries, ateliers de tissage, mosquées… Djerba a développé toute une architecture vernaculaire qui protège des convoitises extérieures et met la vie privée, et même certains pans de l’économie insulaire, à l’abri des regards. Des espaces clos qui titillent l’imaginaire…
Repaire de corsaires, parmi lesquels le célèbre Dargouth Pacha, l’île se souvient de la course en Méditerranée et des stratagèmes des Barbaresques pour piéger les chrétiens en haute mer. À deux pas de Houmt Souk, la tour des crânes n’existe plus, mais son souvenir fait encore froid dans le dos.
On connaît l’implantation séculaire juive à Djerba et le célèbre pèlerinage annuel à la Ghriba, on sait moins que la communauté grecque y a implanté le culte orthodoxe et que l’islam pratiqué est ibadite. C’est cette terre œcuménique qui s’apprête à accueillir le 18e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, les 19 et 20 novembre.
Hôte du 18e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, les 19 et 20 novembre, l’île de Djerba a su, au fil des siècles et d’une histoire mouvementée, perpétuer un mode de vie et une spiritualité qui font sa singularité. Récit.
Les trois multinationales pharmaceutiques vont quitter la Tunisie. Elles reprochent à l’État de ne pas payer ses factures. D’autres géants pourraient suivre, aggravant la pénurie de médicaments vitaux.
Visé par différents chefs d’inculpation, l’ancien ministre, député et homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia croupit en prison dans l’attente d’un hypothétique procès. Ses avocats parlent de justice politique et viennent de saisir l’ONU.
Régies par une nouvelle loi électorale et boycottées par certains des principaux partis, les législatives tunisiennes du 17 décembre auront une physionomie inédite.
Onze ans après la chute du régime Ben Ali, l’Union européenne vient d’annoncer qu’elle levait le gel des avoirs que les proches de l’ancien président tunisien sont supposés posséder sur son territoire. Une bonne nouvelle pour les autorités actuelles.
À l’heure où Tunis multiplie les mesures restrictives contre les importations étrangères, Ghazi Ben Ahmed défend l’accord de libre-échange avec l’Union européenne, principal partenaire économique du pays et dont dépend la prospérité de celui-ci.