Tout juste nommé dans le nouveau gouvernement tunisien, Ridha Saïdi défend l’approche à la fois sociale et libérale de son parti Ennahdha. Un projet qui peine encore à convaincre les décideurs.
Dominé par les islamistes, le nouveau gouvernement tunisien compte vingt-neuf ministres, dont sept indépendants. Il est le résultat d’un bel exercice d’équilibrisme. Analyse.
L’union fait la force. Le Parti démocrate progressiste (PDP), le Parti républicain (PR) et Afek Tounes (libéral) annoncent leur fusion dans la perspective des prochaines échéances électorales tunisiennes.
Des hebdomadaires français qui avaient reproduit une image du Prophète ont été bannis des kiosques au Maroc et ont renoncé à envoyer leurs exemplaires en Tunisie et en Algérie.
Invaincue en sept rencontres, la Côte d’Ivoire passe en tête du classement des sélections nationales de Jeune Afrique. En 2011, les Éléphants ont devancé le Sénégal, le Ghana et le Maroc. L’Égypte, lauréate en 2010, plonge quant à elle à la dix-septième place. Une analyse qui reflète l’état des forces en présence à la veille de la CAN 2012.
Jeune Afrique vous propose de retrouver en un clin d’oeil les scores des matchs que vous avez suivis – ou manqués – en 2011. Pour voir les performances des sélections africaines et évaluer leur perspectives de succès pour 2012.
Après l’adoption d’une petite Constitution provisoire en Tunisie et la formation du gouvernement, la coalition formée par Ennahdha, le Congrès pour la République et Ettakatol peut enfin se mettre au travail. Mais l’enchevêtrement des prérogatives pourrait lui compliquer la tâche.
Qui sera le prochain président de la Commission de l’Union africaine, ou le succésseur de Obiang Nguema à la présidence tournante de l’institution ? Ces sujets et bien d’autres seront au coeur des débats du prochain sommet général de l’UA à Addis Abeba, les 29 et 30 janvier prochains.
Le gouvernement tunisien a procédé samedi soir à des nominations à la tête des principaux médias publics qui ont entraîné dès dimanche les protestations d’organisations professionnelles qui dénoncent une « soumission au diktat politique ».
Alliance avec les islamistes d’Ennahdha, rôle de l’opposition… Le président de l’Assemblée nationale tunisienne, Mustapha Ben Jaafar, livre son sentiment sur les élections passées et l’avenir politique de la Tunisie. Une interview à retrouver en intégralité dans le n° 2661 de Jeune Afrique, en kiosques du 8 au 14 janvier.
Le gouvernement tunisien a mis en garde samedi contre les quelque 500 sit-in qui « entravent l’activité économique » du pays et ont contribué selon lui à la perte de l’équivalent de 100.000 emplois en 2011.
Depuis la chute de Ben Ali, les lecteurs tunisiens ont retrouvé dans leurs kiosques à journaux des titres longtemps censurés. Une liberté d’expression que certains estiment pourtant menacée après la non-distribution énigmatique, fin décembre, de deux hebdomadaires français : « Le Point » et « L’Express ».
Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte ont attiré tous les regards occidentaux sur le monde arabe. Un intérêt bien compris et vite suivi sur le plan culturel puisque films, livres, expositions et autres dossiers consacrés aux révolutions dans les journaux n’ont cessé en 2011 de célébrer le réveil de la jeunesse arabe, parfois même avec une certaine dose d’opportunisme.
Le procès de Zine el-Abidine Ben Ali et d’une quarantaine de hauts responsables de son régime pour leur rôle dans la répression sanglante de la révolution tunisiene a été reporté au 10 janvier. L’ex-dictateur est toujours en exil en Arabie Saoudite, pays qui refuse de répondre favorablement aux demandes d’extradition de Tunis.
La mort du Tunisien Mohamed Bouazizi a lancé une vague de révolutions d’une ampleur inimaginable. En quelques mois, l’onde de choc s’est répandue dans l’ensemble du monde arabe. Des peuples sans frontières ont pris leur destin en main. Retour sur une année aussi héroïque que douloureuse.
En quatre ans, Oil and Gas Institute of Monastir (Ogim) a déjà formé 150 ingénieurs et techniciens de l’industrie pétrolière. La plupart sont employés par des multinationales présentes en Tunisie.
Le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé lundi 2 janvier 2012 qu’il était disposé à mettre en œuvre la décision de la justice tunisienne d’extrader l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi. En contrepartie, le chef de l’État demande à Tripoli de mèner un procès juste et impartial, dans un pays qui applique toujours la peine de mort.
Moncef Marzouki a foulé pour la première fois le sol libyen en tant que président de la Tunisie. Une visite officielle sur fond d’insécurité et de troubles économiques.
À l’orée de 2012, l’Afrique reste confiante dans sa réussite, indique une enquête de BVA-Gallup International. Plusieurs pays du continent se classent même dans le peloton de tête de l’optimisme économique, selon l’étude rendue publique le 23 décembre.
L’un des principaux acteurs de l’économie tunisienne (Orange Tunisie, Géant, Biat…) reprend du poil de la bête. Après une période d’incertitude liée à la révolution, le groupe Mabrouk veut désormais consolider ses positions.
Sortis exsangues de la guerre en Libye, Afriqiyah et Libyan Airlines reprennent petit à petit leurs activités. Leur petite taille et leurs lourdes pertes augurent d’un rapprochement.
Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
L’Ivoirien a pris la tête de Vivo Energy, l’entité née du rachat des activités aval du pétrolier dans quatorze pays du continent. Le choix de la continuité : il a travaillé quinze ans pour le géant anglo-néerlandais.
Depuis début décembre, la Banque centrale de Tunisie alerte dans ses communiqués sur les risques d’aggravation des difficultés économiques du pays. Son patron, Mustapha Kamel Nabli, décrypte cet appel à la « sagesse ».
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, droits des femmes, menace salafiste… La réalisatrice controversée Nadia el-Fani livre à jeuneafrique.com sa vision de la situation politique et sociale dans son pays.