Sous le coup d’une mesure d’extradition vers la Libye, suspendue par l’ex-président tunisien par intérim Fouad Mebazaa, l’ancien Premier ministre de Kadhafi plaide sa cause depuis sa cellule, à Tunis.
Militant des droits de l’homme réputé pour son intégrité et son intransigeance, Moncef Marzouki, le nouveau président de la République, s’est engagé à veiller à la sauvegarde des libertés individuelles de tous les Tunisiens. Et promet à l’opposition, inquiète de son entente avec Ennahdha, d’ériger en règles de conduite le dialogue et la concertation.
Hamadi Jebali, le nouveau Premier ministre tunisien, a pris ses fonctions lundi 26 décembre. Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur Béji Caïd Essebsi, le numéro 2 d’Ennahdha a assuré que le gouvernement placera son mandat sous le signe de la « bonne gouvernance ».
L’Assemblée constituante tunisienne a accordé vendredi soir la confiance au gouvernement en approuvant par une majorité sa composition établie par son chef, l’islamiste Hamadi Jebali.
Peu connu du grand public, le nouveau ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, est décidé à rompre avec certaines pratiques passées.
C’est un gouvernement composé en grande majorité de membres d’Ennahdha qu’a présenté à l’Assemblée constituante le Premier ministre Hamadi Jabali. Le parti islamique, fort de 89 sièges sur un total de 217 à l’Assemblée obtiendra entre autres, les ministères régaliens de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice.
Opposition extraparlementaire au Maroc, opérations d’intimidation en Tunisie, percée électorale en Égypte… Quiétistes ou violents, les différents courants de l’islamisme radical, notamment le salafisme, se sentent pousser des ailes.
Le 7 décembre, le vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom, a enjoint aux Juifs tunisiens d’émigrer dans l’État hébreu. Mais ceux-ci ne l’entendent pas forcément de cette oreille…
Contraint lundi 19 décembre de reporter l’annonce du nouveau gouvernement, le premier ministre tunisien Hamadi Jebali a présenté mardi soir sa nouvelle équipe au président de la République Moncef Marzouki. La liste doit être soumise jeudi à l’approbation de l’Assemblée constituante.
Après le désistement de dernière minute de Khayam Turki, qui a entraîné un report de 24 heures de l’annonce du nouveau gouvernement tunisien, c’est le professeur d’économie Hassine Dimassi qui devrait être présenté par Ettakatol pour occuper le poste de ministre des Finances.
L’annonce de la composition du nouveau gouvernement tunisien, qui devait avoir lieu lundi 19 décembre, sera finalement reportée, à cause d’un retard d’Ettakatol (parti membre de la coalition), a indiqué le Premier ministre Hamadi Jebali.
Renforcée par l’entrée de la Société financière internationale dans son capital, la filiale santé du groupe tunisien Amen envisage de s’implanter en Mauritanie et en Libye.
Le leader d’Ennahdha Rached Ghannouchi a passé trois jours aux États-Unis. Une visite discrète, mais commentée avec une certaine méfiance par la presse locale.
Les Français, « prisonniers d’une doxa au sujet de l’islam », sont « souvent ceux qui comprennent le moins le monde arabe », déplore dimanche le nouveau président tunisien Moncef Marzouki pour qui les craintes des Occidentaux à l’égard des islamistes d’Ennahda sont « absurdes ».
Des milliers de Tunisiens dont le président Moncef Marzouki, se sont rassemblés samedi pour commémorer le premier anniversaire du soulèvement populaire déclenché le 17 décembre à Sidi Bouzid et couronné le 14 janvier par la chute du régime de Ben Ali.
Un vendeur ambulant, une policière, une altercation. C’est ainsi que commence le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid la révolution tunisienne, qui déclenchera ensuite le Printemps arabe. Les protagonistes de cette journée historique, eux, ont été broyés.
Avant l’élection de l’Assemblée constituante, le Premier ministre provisoire tunisien caressait l’espoir de devenir président de la République. Et n’a manifestement pas renoncé.
Le nouveau président tunisien Moncef Marzouki a annoncé vendredi la mise en vente des palais présidentiels en Tunisie, à l’exception de celui de Carthage, et la restitution des pièces archéologiques aux musées nationaux, a rapporté l’agence tunisienne TAP.
Hamadi Jebali, l’actuel secrétaire général d’Ennahdha, a été nommé mercredi Premier ministre en Tunisie. Âgé de 62 ans, il a été chargé par Moncef Marzouki de former un gouvernement qui devrait être connu sous deux jours.
Élu sans surprise au poste de président, Moncef Marzouki a tenu mardi son discours d’investiture devant l’Assemblée constituante. Non sans provoquer une certaine indignation des défenseurs des droits des femmes. Explications.
Si l’immobilier tunisien est en berne, les projets destinés à une clientèle d’affaires restent attractifs. Plusieurs d’entre eux se concrétiseront dès 2012.
Le dirigeant du Congrès pour la république (CPR) a été élu président lundi 12 décembre par l’Assemblée constituante tunisienne. Moncef Marzouki devra ensuite nommer un Premier ministre, qui devrait être Hamadi Jebali (Ennahdha).
Spécialiste du monde arabe et directeur du Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales du Caire (CEDEJ), Bernard Rougier a publié, en février 2011, « L’Oumma en fragments », aux Presses universitaires de France (collection Proche-Orient, 256 pages). Interview.
La Tunisie s’est dotée dimanche d’une « mini-Constitution » provisoire permettant de désigner les futurs président et chef de gouvernement qui dirigeront le pays jusqu’à la tenue d’élections générales et l’adoption d’une Loi fondamentale définitive par l’Assemblée constituante élue le 23 octobre.