Pour les premières élections totalement libres du monde arabe, le 23 octobre, la Tunisie est sous les projecteurs des médias internationaux. Ambiance à quelques heures de l’élection de la Constituante.
« Gens d’Ennahdha, soyez joyeux, avec vigilance ! » Rached Ghannouchi est tout sourire. Pour son dernier grand meeting, le chef du parti islamiste favori du scrutin de dimanche en Tunisie, s’est offert un bain de foule et savoure l’instant.
Des centaines de commentaires sur Facebook, des dizaines de réactions sur notre live blogging autour des évènements du jeudi 20 octobre et des avis souvent bien tranchés… La mort de Mouammar Kadhafi n’a laissé personne indifférent.
Le 23 octobre, le monde entier aura les yeux rivés sur la Tunisie pour l’élection de son Assemblée constituante. Dans la dernière ligne droite de la campagne, les partis politiques sont à pied d’oeuvre pour lutter contre l’abstention, tandis que les débats démocratiques fleurissent au coin des rues. Reportage.
La liberté mais aussi la qualité de l’information étant un enjeu fondamental de la démocratie, de jeunes Tunisiens ont monté le site « ch9alek.org ». Objectif : vérifier et recouper les « informations » qui circulent sur le web et les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment, pour éviter que des rumeurs nocives ne se répandent.
À l’ouverture des bureaux de vote jeudi, les Tunisiens de l’étranger se sont déplacés en nombre pour voter à l’élection de l’Assemblée constituante. Ils ont jusqu’à samedi pour participer à ce scrutin historique de la Tunisie post-Ben Ali.
L’acte deux de la révolution tunisienne se jouera dans le huis clos des isoloirs lors de l’élection de l’Assemblée constituante. Mais 51 % des Tunisiens éprouvent un désintérêt pour la politique et certains d’entre eux ne se rendront pas aux urnes. Une abstention qui met en péril le scrutin du 23 octobre.
Psychologue et anthropologue, militante féministe connue pour ses travaux sur la femme arabe, Lilia Labidi, est l’une des cent femmes les plus influentes du monde arabe, selon la revue Arabian Business. Ministre des Affaires de la Femme depuis le 17 janvier 2011, elle concentre son action sur la participation de la femme dans la prise de décision et sur la valorisation de la femme rurale en Tunisie.
Le parti islamiste Ennahdha menace de renverser le gouvernement en cas de fraude lors de l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne prévue le 23 octobre. Il accuse par ailleurs les partis de gauche de vouloir « détruire son mouvement », bien qu’aucun accord officiel n’ait été signé entre les formations progressistes.
Promopharm, la société pharmaceutique cotée à Casablanca est tombée le 3 octobre dans l’escarcelle du groupe Hikma. Celui-ci signe ainsi sa troisième acquisition au Maghreb en dix-huit mois.
Ils ont été des acteurs importants de la révolution tunisienne. Et continuent de l’être, à leur manière. Le point sur les activités de Lina Ben Mhenni, Slim Amamou et Haythem el-Mekki.
Kamel Jendoubi a mis tout le monde d’accord en Tunisie. Personne ne conteste son intégrité et son impartialité, des qualités fondamentales pour diriger l’instance chargée d’organiser les élections à l’Assemblé constituante.
Respecter la révolution tunisienne sans tomber dans les règlements de comptes. Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est satisfait de son bilan. De quoi jouer les prolongations ?
Neuf mois après la chute de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à vivre, dans la plus grande incertitude, son premier test démocratique avec l’élection de l’Assemblée constituante du 23 octobre. Enjeux, forces en présence, perspectives, écueils… Enquête sur un tournant historique.
Les huit partis légaux sous Ben Ali, ceux qui étaient interdits, et une centaine de nouvelles formations… De cette profusion de postulants à l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne se dégagent six forces principales. Petit tour d’horizon.
L’historien et penseur musulman Mohamed Talbi livre à Jeune Afrique ses impressions sur la révolution tunisienne, à la veille de l’élection d’une Assemblée constituante. Et met en garde contre la tentation islamiste en rappelant que la charia n’a aucun fondement coranique.
La probable OPA de Moez Zouari fait flamber le cours du fabricant de céramiques. En jeu : le redressement de l’entreprise tunisienne, bien positionnée mais peu rentable, et sa transformation en leader maghrébin.
Portés par la révolution libyenne, les Berbères veulent désormais unir leurs voix et peser politiquement. Première tentative lors de leur sixième congrès mondial, du 30 septembre au 2 octobre, à Djerba.
Alors que de nombreux Tunisiens ne savent pas encore pour qui voter à la Constituante du 23 octobre, les intégristes islamistes font irruption dans le débat politique. Obligeant les partis à se positionner sur les « valeurs » du modèle de société qu’ils entendent proposer.
Dans un contexte d’activisme parfois violent de groupes salafistes, la commission électorale tunisienne organisait dimanche un vote blanc, sept jours avant l’élection d’une assemblée constituante.
Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
Le parti politique islamiste tunisien Ennahda a condamné samedi toute violence, après l’attaque visant le patron de la chaîne privée Nessma TV. La chaîne parle, quant à elle, d’un « double discours ».
Toujours en colère contre la chaîne privée Nesma TV, plusieurs milliers d’islamistes présumés ont manifesté vendredi dans plusieurs endroits de Tunis. Puis une centaine d’hommes ont attaqué le domicile du PDG de la chaîne, Nabil Karoui, en banlieue de Tunis. Il n’y aurait pas de victimes.