L’ancienne directrice générale de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, est désormais chargée de la publicité en ligne du groupe américain pour l’ensemble de la région Afrique et Moyen-Orient.
Jugés en août pour tentative de fuite et possession illégale de devises, une trentaine de proches de Ben Ali, dont son épouse Leïla Trabelsi, son gendre Sakhr el-Materi, mais aussi Imed et Moez Trabelsi, ont vu leur peines confirmées en appel. Si Ali Seriati est acquitté, la défense estime le jugement très sévère par rapport aux délits commis.
Télévisions, radios, journaux… Les bouleversements politiques en cours accélèrent une mutation qui était déjà engagée dans les salles de rédaction. À la clé : plus de liberté, mais aussi plus de responsabilités.
Les islamistes marocains du Parti de la justice et du développement (PJD) font partie des favoris des élections législatives qui auront lieu le 25 novembre 2011. Le parallèle avec la situation tunisienne et la victoire d’Ennhada est tentant, mais il a ses limites.
L’ »affaire Persepolis » est emblématique d’une nouvelle difficulté pour les médias tunisiens : informer en toute indépendance une population aux aspirations contradictoires. Le tout dans un contexte incertain.
Le 23 octobre, les Tunisiens ont élu une Assemblée constituante. Le plus difficile reste à faire : tracer les contours de nouvelles institutions démocratiques.
La Tunisie a lancé un mandat d’arrêt international contre Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat, pour son implication présumée dans une affaire de corruption à l’époque du régime de Ben Ali.
Chômage, pauvreté, insécurité… Neuf mois après la chute du régime Ben Ali, la population de l’un des berceaux de la révolution n’a pas le cœur à la fête. Et commence à perdre patience, malgré les efforts financiers du gouvernement et les promesses des partis politiques. Reportage sur place, quelques jours avant les élections qui ont eu lieu le 23 octobre.
Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur français, durcit les conditions d’insertion professionnelle des étudiants étrangers formés dans les meilleurs établissements du pays.
Le couvre-feu a été maintenu pour une durée indéterminée à Sidi Bouzid malgré un retour à la normale samedi dans cette ville berceau de la révolution tunisienne après deux jours de violences populaires post-électorales.
Ennahdha n’ayant pas obtenu la majorité absolue, gagnants et perdants mesurent leurs forces et envisagent des alliances. Objectif : le poste de Premier ministre et de président.
Le procureur de la Cour pénale internationale a assuré vendredi avoir des « contacts informels » avec Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, sur son éventuelle reddition, tandis que l’Otan a décidé de mettre fin à compter de lundi à son opération en Libye.
Vainqueurs des premières élections libres en Tunisie, les islamistes d’Ennahda ont insisté vendredi sur leur engagement démocratique, mais des violences ont éclaté dans la ville symbole de la révolution, Sidi Bouzid.
Partie prenante de la Révolution tunisienne, la blogosphère – dont une dizaine d’acteurs se sont présentés à l’élection constituante – est considérée avec attention dans le pays. Comment a t-elle réagi au succès d’Ennahdha ? Tour d’horizon.
Le parti islamiste Ennahdha est le grand gagnant des élections constituantes – après la démocratie. Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique analyse les résultats de ce rendez-vous historique.
Les manifestations se poursuivent à Sidi Bouzid, ville symbole de la révolution tunisienne, après l’invalidation des listes de « La Pétition populaire » qui avait remporté 19 sièges à l’élection de l’Assemblée constituante. Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce vendredi 28 octobre l’instauration d’un couvre-feu .
Les chiffres officiels ont été annoncés : c’est 41,47% des suffrages qu’Ennahdha totalise. Le parti islamiste arrive ainsi en tête des élections constituantes du 23 octobre en Tunisie.
Le jeudi 27 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov à cinq militants du Printemps arabe. Mohamed Bouazizi (récompensé à titre posthume), Asmaa Mahfouz, Ahmed Al Zibair Ahmed Al Sanusi, Razan Zeitouneh et Ali Farzat ont été récompensés pour leur engagement dans les révolutions arabes en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie.
Le succès de « La Pétition populaire pour la justice et le développement » à l’élection pour l’Assemblée constituante, mené par le milliardaire Hachemi Hamdi, suscite l’inquiétude chez de nombreux observateurs et même des accusations de fraudes et de liens avec l’ancien régime.
Pour Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha, il est « légitime » que le futur gouvernement soit dirigé par le parti islamiste. Les tractations entre les différentes formations politiques se poursuivent alors que les résultats définitifs de l’élection sont attendus ce mercredi en soirée.
Professeur à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, Kaïs Saïed est l’un des constitutionnalistes les plus chevronnés de Tunisie. Il évoque ici les premiers pas et les prérogatives de l’Assemblée nationale constituante, élue le 23 octobre. Interview.
Le parti Ennahdha arrive en tête des résultats partiels de l’élection pour l’Assemblée constituante communiqués mardi par la Commission électorale tunisienne. Les négociations commencent afin de dégager une majorité.
Après avoir défendu, envers et contre tous, Gbagbo et Kadhafi, Pretoria avance ses pions au sein de l’Union africaine avec une candidature contre Jean Ping. Une ambition assumée, un volontarisme affiché… Mais la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.
Deux candidats déclarés, deux styles. Entre Jean Ping le consensuel et Nkosazana Dlamini-Zuma l’ambitieuse, la bataille diplomatique est déjà engagée pour remporter la présidence de la Commission de l’Union africaine.
Seuls les résultats de cinq circonscriptions ont été publiés par la commission électorale tunisienne (Isie). Les résultats définitifs sont repoussés à une date indéterminée.
Devant l’avance des islamistes d’Ennahdha aux premières élections libres en Tunisie le dimanche 23 octobre et l’annonce de l’instauration de la charia en Libye, la presse française s’inquiètent de la montée de l’islamisme.
Le parti islamiste Ennahdha s’attend à remporter autour de 30% des suffrages de l’élection de l’Assemblée constituante dont les résultats seront annoncés mardi. Ennahdha se veut rassembleur et tente de rassurer les investisseurs.
Le parti de Rached Ghannouchi, Ennahdha, revendique près de 40 % des voix alors que le dépouillement se poursuit dans les bureaux de vote tunisiens. Les résultats des élections de l’Assemblée constituante seront proclamés mardi 25 octobre.