En tournée en Égypte, en Tunisie et en Libye, le Premier ministre turc a voulu tester sa popularité dans les pays du Printemps arabe et relancer les échanges commerciaux. Pari réussi.
Jugée lente, opaque, laxiste, voire liée à l’ancien régime, la magistrature tunisienne semble avoir plusieurs trains de retard sur la révolution. Et se retrouve aujourd’hui sur le banc des accusés.
Les pays de la région redoutent que les arsenaux libyens tombent entre les mains des terroristes d’Aqmi et des trafiquants de tout poil. Autre effet collatéral de la crise, le sort déplorable réservé par les rebelles aux migrants subsahariens.
Dix ans après les attentats de New York et de Washington, le terrorisme islamiste est, pour l’essentiel, vaincu. Mais les responsables américains n’ont pas vu que la bataille décisive n’avait pas lieu dans les montagnes d’Afghanistan ou le désert irakien, mais… dans les salles de marchés.
Mercredi 14 septembre, le cyberactiviste Aziz Amami a été passé à tabac par des policiers à Tunis. La raison ? Une blague de mauvais goût sur les bananes.
À cinq semaines de l’élection d’une Constituante, l’idée d’un référendum qui en fixerait les modalités a jeté la confusion. Du coup, à la place, les partis représentés au sein de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror), ont signé jeudi un document sur la « déclaration du processus transitoire ». Explications.
Le principe démocratique par excellence ? Le pluralisme. Les Tunisiens l’ont bien compris et ont présenté quelque 1600 listes à la Constitutante. Mais le débat politique suscite pour l’instant peu de passion en Tunisie.
Bien que contesté en raison de ses liens avec l’ancien régime, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Ben Ali estime qu’il a un rôle à jouer sur la nouvelle scène politique tunisienne. Et s’en explique.
Selon une source à l’ambassade des États-Unis à Tunis, les Américains seraient prêts à soutenir une coalition entre les islamistes et les destouriens, seules forces politiques capables, selon eux, de diriger efficacement le pays après l’élection d’une Assemblée constituante (prévue le 23 octobre).
La coupe du monde de rugby se déroule en Nouvelle-Zélande du 9 septembre au 23 octobre. Comme d’habitude, les deux équipes chargées de représenter le continent seront l’Afrique du Sud et la Namibie. Mais dans leur sillage émergent de plus en plus de sélections nationales africaines.
Depuis la révolution du 14 janvier, de nouvelles figures féminines de la société civile et de la politique se sont distinguées dans le combat pour la défense des acquis de la femme, l’un des enjeux de société majeurs de l’après-Ben Ali. Portraits.
Le groupe de la famille Ben Yedder s’étend de la finance… aux services de santé. Déjà à la tête d’un réseau de cliniques, sa filiale spécialisée a fait sien le concept d’hôpital privé.
Les activités syndicales sont désormais interdites aux forces de sécurité du pays. C’est ce qu’à annoncé le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi.
La situation continue de s’embraser dans le sud-ouest du pays. Seulement trois jours après la mort d’une adolescente à Sbeïtla, un jeune de Metlaoui a été tué suite à une nouvelle querelle entre clans rivaux.
Premier bilan après deux années de pouvoir au Gabon. Réformes économiques, crispations politiques, « biens mal acquis », mais aussi Printemps arabe, Libye, Côte d’Ivoire… Ali Bongo Ondimba dit tout.
Le groupe textile, qui exporte toute sa production, n’a pas souffert de la révolution tunisienne. S’appuyant sur sa réactivité et sur sa proximité avec l’Europe, il a su conserver la confiance de ses clients. Pour l’instant.
« Au secours, Kadhafi arrive ! » titrait J.A. à la une lors de l’accession du « Guide » à la tête de l’Union africaine (UA), en février 2009. « L’Afrique libérée », écrivons-nous cette semaine, alors que le même vient d’être balayé du pouvoir par son propre peuple.
Plus de la moitié des Tunisiens (50,9%) jugent « incompréhensible » la situation générale de leur pays et se montrent insatisfaits de la situation économique et politique, à moins de deux mois de l’élection du 23 octobre, selon un sondage de l’agence TAP et l’institut ISTIS.
La crise libyenne a créé une menace supplémentaire au Sahel, déjà confronté au terrorisme et au crime organisé, avec la circulation d’armes et l’exode massif des ressortissants provenant de ce pays, selon un ministre algérien, Abdelkader Messahel. Une conférencerégionale de deux jours est organisée à Alger les 6 et 7 septembre sur ce problème.