L’un est président de la République, l’autre chef d’une Assemblée dissoute par le premier. Ils se sont engagés dans un bras de fer dont l’issue devrait décider de leur avenir politique.
« Gangs of Maghreb » (3/3). Patron de la pègre tunisoise, le frère de l’ex-président tunisien était chargé, au sein de la « Couscous Connection », de blanchir l’argent issu d’un trafic international d’héroïne.
Lors du traditionnel concours de mémorisation du Coran, Kaïs Saïed a choqué jusqu’à certains de ses soutiens en s’affichant avec une fillette voilée. Il s’est également livré à une interprétation toute religieuse du contexte politique actuel. L’islamologue Youssef Seddik fait part à JA de son désarroi.
Lors du débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle française, Marine Le Pen a réaffirmé que l’ex-président tunisien avait interdit le port du voile dans la rue. Une erreur historique que le président-candidat Emmanuel Macron n’a pas manqué de pointer.
Ils sont près de 7 000 Français de Tunisie à s’être déplacés aux urnes pour le premier tour de la présidentielle. Sondage d’une communauté particulièrement touchée par le phénomène de l’abstention.
Pour l’agence de notation Fitch Ratings, les établissements tunisiens seront les plus menacés du continent si la guerre en Ukraine venait à se prolonger.
Le 7 avril, la Russie a été exclue du conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Mais cette résolution est loin d’avoir recueilli autant de voix que les précédentes sur la question, en particulier dans le monde arabe. Explications.
En visite à Tunis entre le 11 et le 13 avril, le politologue français, envoyé spécial d’Emmanuel Macron a échangé avec le président Kaïs Saïed, dans un contexte de tensions entre le pays et certains États occidentaux.
Complotisme, populisme, victimisation… Face à ces phénomènes mortifères pour la société, le statisticien invite à une révolution des mentalités et à une remise à plat des fondamentaux.
Bloqués par la conjoncture économique, peu attirés par une Europe en déclin, les Tunisiens rêvent de plus en plus du pays à la feuille d’érable. Le diplôme restant la meilleure voie d’accès au visa, de nombreuses écoles en Tunisie proposent des formations reconnues outre-Atlantique.
Rejeté par une grande partie des Tunisiens, le leader islamiste n’en demeure pas moins au centre du jeu politique. Et se pose en principal opposant à la dérive autocratique du président Kaïs Saïed. Entretien.
Particulièrement dépendante des importations de biens alimentaires, la Tunisie subit de plein fouet la crise mondiale liée au conflit Russie-Ukraine. Reportage à Tunis.
Lutte contre la corruption, fort taux de chômage dans la région, lenteurs administratives et vieillissement des mines expliquent les difficultés à faire repartir les activités des deux sociétés publiques locales, qui connaissent des blocages sociaux depuis onze ans.
Critiquée par Washington, la décision présidentielle d’en finir avec le Parlement, gelé depuis le 25 juillet, pourrait isoler un peu plus le pays sur la scène internationale.
Sidérée, la Tunisie entame un nouveau cycle politique avec la dissolution, le 30 mars, de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le président Kaïs Saïed.
À l’initiative du chef d’Ennahdha, l’Assemblée, gelée depuis le 25 juillet, tiendra une séance plénière ce 30 mars. Une décision qui promet de cliver encore un peu plus l’opinion.
Moins de destinations, moins d’avions, moins d’effectifs. Le PDG de Tunisair propose au gouvernement un « repli stratégique » de plusieurs mois pour mieux revenir.
Grassement financé, notamment par l’Union européenne, mais sans aucun résultat tangible, le secteur associatif est dans le collimateur des autorités, qui veulent mettre fin aux abus. Au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain…
Issue du parti de l’ex-président Ben Ali, Abir Moussi incarne toujours le rejet d’Ennahdha. Mais aujourd’hui, elle réserve ses coups les plus durs au président, accusé de jouer le jeu des islamistes. Discussion avec la femme politique la plus en vue du pays.
À l’occasion de la fête du 20 mars, le président tunisien a réservé un discours quelque peu surprenant à ses concitoyens, alors que son projet de consultation nationale s’est soldé par un échec.
La notation souveraine de Tunis est désormais au niveau de l’Ukraine et en-dessous de l’Irak, selon Fitch. L’agence de notation américaine a réduit d’un cran son estimation de la capacité du pays à rembourser ses emprunts à long terme, de B- à CCC. Une comparaison sévère, mais pas nécessairement une surprise. Explications.
Après une traversée du désert de plusieurs années, le ministre a bénéficié de l’accession au pouvoir de Kaïs Saïed pour faire son retour à la tête des Affaires étrangères. Depuis le 25 juillet, il est en première ligne pour expliquer les décisions présidentielles aux partenaires étrangers.
Détenteur de tous les pouvoirs, tant exécutif que législatif, le président Kaïs Saïed n’est soumis à aucune instance de contrôle. Une situation problématique censée être provisoire, mais qui perdure dans le temps…
Salah Bukhatir, le président du groupe de BTP émirati éponyme, relance un projet immobilier de haut standing à cinq milliards de dollars dans la capitale tunisienne. Un dossier qui mêle le frère du président Saïed, des architectes en colère et même l’Olympique de Marseille.
Le gouvernement a confirmé que la Banque africaine de développement financera en partie la deuxième phase d’un projet routier de désenclavement du pays, prévu pour fin 2026.
L’ancien ministre de la Justice et cadre dirigeant d’Ennahdha a été libéré sans qu’aucune charge soit retenue contre lui. Une petite victoire pour le parti à la colombe, qui devra cependant opérer une mise à jour de son logiciel idéologique s’il veut continuer à peser.
Dépendante du blé ukrainien, la Tunisie connaît une pénurie sans précédent des produits de première nécessité. Une situation qui devrait s’aggraver avec la levée prochaine des compensations de l’État et la flambée du prix du baril.