Lors des législatives du 12 juin, le parti islamo-conservateur au pouvoir, AKP, a frôlé la majorité absolue, mais perdu des sièges. L’adoption d’une nouvelle Constitution n’en sera pas facilitée. Analyse.
Pas moins de 93 chefs d’accusation ont été retenus contre l’ex-couple présidentiel et les ténors du clan familial. Mais seuls leurs complices sont sur le banc des accusés.
Le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé le retrait de sa formation politique de la commission pour les réformes de la révolution tunisienne. Le manque de représentativité de cette dernière et la politique de sa direction sont mises en cause par le mouvement islamiste, mais aussi par le PDP de Ahmed Néjib Chebbi.
Abderrahim Zouari, l’ancien ministre des Transports de Ben Ali et ex-secrétaire général du RCD, est maintenu en détention sans explication. Une erreur judiciaire ?
Mohamed Sahbi Basly a créé, le 9 mars, Al-Mustakbal (« le Parti de l’avenir »), une formation centriste libérale. Opposé à une Constituante en Tunisie, il propose plutôt un référendum et des élections générales.
Après avoir vu Facebook et Twitter contribuer au renversement des dictatures tunisienne et égyptienne, plus personne n’hésite à considérer internet comme une véritable arme. Dans la perspective d’une cyber-guerre protéiforme, le gouvernement américain développe un véritable réseau fantôme permettant à n’importe qui de contourner la censure des dictatures. Un soutien aux dissidents qui rappelle le « bon vieux temps » de la Guerre froide.
Située à deux heures de la frontière libyenne, l’île tunisienne de Djerba accueille de plus en plus de nantis libyens fuyant la guerre. Voire des proches du pouvoir ayant fait défection. Reportage.
Le sort des civils en Libye commence à sérieusement inquiéter la communauté internationale. Amr Moussa, mais aussi le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, se déclarent concernés par la situation des Libyens pris entre deux feux.
Cinq mois après avoir été chassés du pouvoir, l’ex-président Ben Ali et son épouse ont été condamnés par la justice tunisienne à 35 ans de prison. Une condamnation rapide, parfois qualifiée d’expéditive.
Insécurité, mouvements sociaux, conflit libyen… L’économie de la Tunisie est mise à rude épreuve. Jeune Afrique fait le point sur les dossiers chauds traités par le gouvernement provisoire.
À Paris, l’esplanade Habib-Bourguiba n’a toujours pas reçu le buste du père de l’indépendance tunisienne. Un retard d’abord dû aux pressions de la famille Ben Ali, qui s’expliquerait désormais par l’attente d’une simple décison administrative.
Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi ont été condamnés à des peines de 35 ans de prison pour détournement de fonds publics. Un second procès dans lequel l’ex-chef d’État est poursuivi pour détention de drogue et d’armes a été reporté.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace à Tunis depuis ce lundi. Depuis l’Arabie saoudite où il s’est réfugié, il conteste les accusations portées contre lui et affirme avoir été contraint à l’exil par la « ruse » de son entourage.
À l’ouverture de son procès qui commence ce lundi, Zine el-Abidine Ben Ali a l’intention de demander un report. L’ex-président tunisien est poursuivi pour 93 chefs d’accusation.
Le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, dont le procès va s’ouvrir lundi à Tunis en son absence, « conteste vigoureusement » toutes les accusations portées contre lui et espère que son pays « surmontera le chaos », a indiqué dimanche son avocat libanais.
L’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali voit dans son procès, qui s’ouvre lundi à Tunis, « l’illustration d’une justice des vainqueurs bâtie sur de fausses accusations », selon un membre de son entourage.
Le parquet de Paris a ouvert deux informations judiciaires contre X pour blanchiment, l’une visant l’ex-président tunisien Ben Ali, l’autre l’ex-président égyptien Hosni Moubarak afin d’identifier et geler leurs biens en France.
Le modem 56K est archaïque en Europe mais, en Libye, il pourrait être une arme de cyber-résistance très efficace. C’est en tout cas ce qu’ont imaginé deux Français initiateurs de l’ « opération 56K ». Objectif : récolter des vieux modems et les envoyer en Libye afin de connecter à internet les villes isolées du pays et de permettre aux habitants de partager leur quotidien.
Le retour à Abidjan de la Banque africaine de développement (BAD), transférée à Tunis en 2003, a été annoncé lors des assemblées générales de l’institution. Mais cela pourrait ne pas avoir lieu avant 2015…
Le gouvernement tunisien serait prêt à accepter une demande de reconnaissance du CNT libyen et fustige le régime Kadhafi, dont les tirs d’obus touchent la Tunisie.
Jugé dès le 20 juin pour deux premières affaires, le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali encourt entre 5 et 20 ans de prison. Mais il devra répondre dans un second temps à d’autres accusations, pour lesquelles il risque la peine de mort.
Son site a été élu mardi 12 avril meilleur blog 2011. Quelque 20 000 personnes la suivent sur Facebook.,4 000 sur Twitter. Derrière la Tunisian girl, Lina Ben Mhenni. Suivie, harcelée et agressée par l’ancien régime de Ben Ali, elle n’a jamais cessé son combat. Portrait d’une (cyber) activiste, en partenariat avec le site Ir7al.Info.
Le budget de l’État tunisien a été revu à la hausse (+ 11 %). Les 2 138 millions de dinars supplémentaires ont pour vocation de participer au redressement de la situation économique du pays.
L’historien et spécialiste du Maghreb publie un livre d’entretien autour du « printemps arabe ». Un bouleversement radical qu’il juge irréversible et qui traduit la volonté des citoyens de prendre enfin en main leur propre destin.
En février, son entrée en matière fracassante avait surpris et irrité. Mais à force d’écoute et de disponibilité, l’ambassadeur de France Boris Boillon est désormais comme un poisson dans l’eau.