Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
L’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace lundi pour détention d’armes et de drogue, des accusations « irrationnelles » pour son avocat qui veut un report du procès pour mieux défendre son client.
France Télécom Orange, dont la filiale tunisienne est actuellement détenue par le gendre et la fille de l’ex-président Ben Ali, continuera d’investir en Tunisie et créera 150 emplois, a annoncé son PDG Stéphane Richard samedi après un entretien avec le Premier ministre tunisien.
L’attaque récente par des salafistes d’un cinéma de Tunis a catalysé les craintes dans les milieux culturels et associatifs tunisiens qui s’inquiètent d’une montée de la pression islamiste et multiplient les appels à la vigilance.
La commission de réforme politique tunisienne a adopté un « pacte républicain », qui affirme notamment le refus de toute normalisation des relations avec Israël.
Plutôt que de s’en remettre à la communauté internationale pour soutenir les pays arabes en révolution, certains recommandent la création d’une banque de développement régionale ad hoc.
Symbole et martyr de la révolte tunisienne, Mohamed Bouazizi a désormais sa place à Paris, située dans le 14ème arrondissement. Plus qu’un hommage, cette plaque est un pied de nez aux errements de la diplomatie française de ce début d’année.
Et si, loin d’être une catastrophe pour l’économie du pays, la révolution tunisienne était au contraire une opportunité ? C’est la thèse que défendue par l’économiste Mahmoud Ben Habib Ben Romdhane.
Transparent pour certains, carrément passif pour d’autres, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est surnommé « l’homme invisible » par ses détracteurs. Fort d’un bilan mi-figue, mi-raisin, il a pourtant été réélu à l’unanimité, faute d’autres candidats. Alors, « l’homme invisible » est-il aussi l’homme sans qualités ? Éléments de réponse.
Les crises ivoirienne et libyenne ont confirmé les défaillances d’une organisation profondément divisée. Mis en cause, le président de la Commission se défend, à l’occasion du 17e sommet de l’UA. Retour dans le détail sur le cas Jean Ping.
Lors des législatives du 12 juin, le parti islamo-conservateur au pouvoir, AKP, a frôlé la majorité absolue, mais perdu des sièges. L’adoption d’une nouvelle Constitution n’en sera pas facilitée. Analyse.
Pas moins de 93 chefs d’accusation ont été retenus contre l’ex-couple présidentiel et les ténors du clan familial. Mais seuls leurs complices sont sur le banc des accusés.
Le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé le retrait de sa formation politique de la commission pour les réformes de la révolution tunisienne. Le manque de représentativité de cette dernière et la politique de sa direction sont mises en cause par le mouvement islamiste, mais aussi par le PDP de Ahmed Néjib Chebbi.
Abderrahim Zouari, l’ancien ministre des Transports de Ben Ali et ex-secrétaire général du RCD, est maintenu en détention sans explication. Une erreur judiciaire ?
Mohamed Sahbi Basly a créé, le 9 mars, Al-Mustakbal (« le Parti de l’avenir »), une formation centriste libérale. Opposé à une Constituante en Tunisie, il propose plutôt un référendum et des élections générales.
Après avoir vu Facebook et Twitter contribuer au renversement des dictatures tunisienne et égyptienne, plus personne n’hésite à considérer internet comme une véritable arme. Dans la perspective d’une cyber-guerre protéiforme, le gouvernement américain développe un véritable réseau fantôme permettant à n’importe qui de contourner la censure des dictatures. Un soutien aux dissidents qui rappelle le « bon vieux temps » de la Guerre froide.
Située à deux heures de la frontière libyenne, l’île tunisienne de Djerba accueille de plus en plus de nantis libyens fuyant la guerre. Voire des proches du pouvoir ayant fait défection. Reportage.
Le sort des civils en Libye commence à sérieusement inquiéter la communauté internationale. Amr Moussa, mais aussi le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, se déclarent concernés par la situation des Libyens pris entre deux feux.
Cinq mois après avoir été chassés du pouvoir, l’ex-président Ben Ali et son épouse ont été condamnés par la justice tunisienne à 35 ans de prison. Une condamnation rapide, parfois qualifiée d’expéditive.
Insécurité, mouvements sociaux, conflit libyen… L’économie de la Tunisie est mise à rude épreuve. Jeune Afrique fait le point sur les dossiers chauds traités par le gouvernement provisoire.
À Paris, l’esplanade Habib-Bourguiba n’a toujours pas reçu le buste du père de l’indépendance tunisienne. Un retard d’abord dû aux pressions de la famille Ben Ali, qui s’expliquerait désormais par l’attente d’une simple décison administrative.
Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi ont été condamnés à des peines de 35 ans de prison pour détournement de fonds publics. Un second procès dans lequel l’ex-chef d’État est poursuivi pour détention de drogue et d’armes a été reporté.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace à Tunis depuis ce lundi. Depuis l’Arabie saoudite où il s’est réfugié, il conteste les accusations portées contre lui et affirme avoir été contraint à l’exil par la « ruse » de son entourage.
À l’ouverture de son procès qui commence ce lundi, Zine el-Abidine Ben Ali a l’intention de demander un report. L’ex-président tunisien est poursuivi pour 93 chefs d’accusation.