Le Premier ministre français a fait savoir aux migrants tunisiens qui fuient la Tunisie post-révolutionnaire que la France devait appliquer la loi, pour justifier les opérations policières et les reconduites à la frontière.
Les forces de l’ordre ont très violemment réprimé une manifestation organisée en soutien à l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, qui avait dénoncé la veille un projet de coup d’État de l’armée. Une quinzaine de journalistes ont été agressés par les policiers, avec de nombreux manifestants.
Alors que les autres majors ont déserté le continent, le patron de l’activité aval du groupe pétrolier Total compte ouvrir une cinquantaine de stations-service chaque année dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
Membre du bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD) et directeur de publication du quotidien Attajdid, Mustapha El Khalfi est particulièrement concerné par les différentes réformes engagées au Maroc.
Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.
Secrétaire d’État tunisien au Développement régional et local, Mohamed Néjib Karafi veut parer au plus pressé pour stabiliser les régions prioritaires. Une enveloppe de 1,483 milliard de dinars sera octroyée au développement local et permettra de lutter contre les disparités.
Professeur à l’Institut national du patrimoine, Lamine Bouazizi est spécialisé dans l’histoire de la région de Sidi Bouzid. Pour lui, la révolution aurait eu lieu même sans l’immolation par le feu de son célèbre homonyme.
Fiers du nouveau statut de leur ville, les Bouzidiens savourent leur victoire sur la dictature. Mais ils ne relâchent pas leur vigilance et attendent avec impatience les premières mesures destinées à relancer le développement local.
L’armée tunisienne déployée prés de la frontière avec la Libye dans le secteur de Dehiba a évacué trois positions aprés l’explosion d’un obus tiré de la Libye.
De passage à Paris à l’invitation du patronat français, Yassine Brahim, 45 ans, en charge du Transport et de l’Équipement au sein du gouvernement de transition tunisien, revient pour jeuneafrique.com sur les dossiers brûlants de son ministère…
En 1981, l’hebdomadaire satirique français tirait à boulets rouges sur « Jeune Afrique ». Dans son numéro du 20 avril dernier, il ouvre à nouveau le feu trente ans plus tard. Avec les mêmes méthodes – un mélange d’approximation, de hargne et de calomnie. Et le même résultat : un pétard mouillé.
À la poursuite de rebelles et de réfugiés libyens, les forces de Mouammar Kadhafi se sont introduites en territoire tunisien. Le village de Dehiba, au sud du pays, était vendredi matin le théâtre de violents affrontements.
Le poste-frontière de Dehiba, point de passage entre la Libye et la Tunisie, a été le théâtre de nouveaux affrontements entre insurgés libyens et partisans de Mouammar Kadhafi. Ces derniers auraient repris l’avantage.
Maître de conférences à l’Institut d’études politiques à Paris, Mohammed El Oifi est un politologue et un spécialiste des médias arabes qui s’est beaucoup intéressé à la chaîne de télévision qatarie, Al-Jazira, dans ses travaux.*
Les Tunisiens qui ont exercé des responsabilités au sein du RCD, l’ancien parti de Ben Ali, au cours des dix dernières années, ne pourront se présenter aux élections de l’Assemblée constituante, le 24 juillet prochain, selon le Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
Parité hommes-femmes, inéligibilité des anciens du RCD, mode de scrutin… Plusieurs dispositions relatives à l’élection de l’Assemblée constituante, prévue en juillet, suscitent la polémique en Tunisie.