Recherché depuis la chute de son frère Zine el-Abidine, Slah Ben Ali a été arrêté dimanche à Sousse. Une interpellation qui rappelle que la justice tunisienne n’en n’a pas encore fini avec les membres de l’ancien régime.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Limogé ou pas limogé ? Une chose est sûre : depuis son entrée en fonctions, en janvier, l’ex-ministre tunisien de l’Intérieur, Farhat Rajhi s’était fait beaucoup d’ennemis.
Au fil des jours, les proches de Kadhafi sont de plus en plus nombreux à prendre le large. Parmi eux, Moussa Koussa et Ali Triki, deux figures emblématiques de la Jamahiriya.
L’ancien directeur de l’instance de régulation tunisienne des télécoms et de Sotetel, filiale de l’opérateur public Tunisie Télécom, a été nommé PDG de ce dernier, après accord du partenaire émirati EIT.
Le 6 avril 2000 s’éteignait Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne. Onze ans après, alors que le pays connaît une révolution sans précédent, jeuneafrique.com commémore à sa manière l’anniversaire du décès du « Combattant suprême » à travers la republication d’un reportage de Ridha Kéfi (J.A. n° 2048, du 11 au 17 avril 2000), qui était envoyé spécial à Monastir où le grand homme est inhumé.
En finançant le secteur depuis 1998, la France, à travers l’Agence française de développement, reste le premier bailleur de fonds de Tunis. Les entreprises hexagonales, quant à elles, piétinent.
Rendus fous furieux par l’élimination de leur équipe par le Club Africain de Tunis en Ligue des Champions, samedi dernier, quelques hooligans du Zamalek Le Caire ont pénétré sur le terrain pour agresser physiquement le trio arbitral algérien et des joueurs tunisiens. Quatre d’entre eux ont été blessés. Karim Chamari, le préparateur physique du Club Africain, témoigne de ces incidents pour jeuneafrique.com.
D’intenses combats ont opposé dimanche les insurgés et les forces loyales à Mouammar Kadhafi aux portes du site pétrolier de Brega. Dans le camp Kadhafi, affaibli par une nouvelle défection, deux fils du dirigeant libyen proposeraient une transition démocratique et, ainsi, le retrait de leur père du pouvoir.
Professeure à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historienne et militante Penda Mbow analyse les révolutions au Maghreb et les leçons à en tirer.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Les enjeux de la révolution tunisienne et les menaces que font peser les pro-Ben Ali sur le processus de démocratisation décryptés par la journaliste engagée Sihem Bensédrine. Interview.
Après leur progression fulgurante de ces derniers jours, les insurgés libyens ont été stoppés par l’armée de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, près de Ras Lanouf. La coalition internationale continue de les appuyer, une aide militaire directe étant même évoquée du bout des lèvres par certains responsables américains.
Deux mois tout juste après sa prise de fonction, Farhat Rajhi, le populaire ministre tunisien de l’Intérieur, a été limogé par le président intérimaire Fouad Mebazaa. Démission ou éviction ?
Plus de 3 000 personnes ont débarqué depuis vendredi sur l’île italienne de Lampedusa. Une situation intenable pour le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, qui menace de rapatrier de force les immigrés tunisiens.
On en sait désormais un peu plus sur le rôle du « sécurocrate » de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.
Pour son premier meeting depuis son retour en Tunisie, l’opposant Moncef Marzouki a appelé ses partisans à veiller à la sauvegarde de la révolution de janvier. Il a dénoncé le maintien de la répression policière héritée du régime Ben Ali.
Réforme de la formation de base, revalorisation salariale, recrutement de jeunes… Les autorités de la transition ne ménagent pas leurs efforts pour redorer le blason des forces de sécurité et rompre avec de vieilles pratiques.
La commission chargée d’organiser les prochaines élections en Tunisie va être remaniée en profondeur et élargie pour mieux représenter le pays dans l’ère post-Ben Ali qui s’ouvre.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
De la visite éclair de Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine, le 17 mars, les Tunisiens retiendront surtout les quarante minutes d’entretien exclusif accordé à Nessma TV (la conférence de presse officielle a été annulée au dernier moment, sans aucun motif).
Revalorisation des salaires, intégration des intérimaires, nouvelles embauches… Dans le sillage de la révolution tunisienne, les patrons font face à une montée des revendications des travailleurs.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Walid Regragui faisait partie des cadres de l’équipe marocaine qui avait éliminé l’Algérie (3-1 après prolongation) en quart de finale de la CAN 2004, lors de la dernière confrontation entre les deux pays. Il confie à jeuneafrique.com son optimisme sur la rencontre entre les Lions de l’Atlas et les Fennecs, le 27 mars à Annaba, en éliminatoires de la CAN 2012.