Patrice Neveu, Bertrand Marchand, Diego Garzitto, François Bracci et Pierre Lechantre ont fait une grande partie de leur carrière en Afrique. Actuellement à la recherche d’un club ou d’une sélection, ces cinq « sorciers blancs » français pourraient revenir prochainement sur un continent qui a largement contribué à les faire connaître.
Spécialiste de la finance, Michel Henry Bouchet enseigne à la SKEMA Business School de Lille, en France. Il détaille sa vision des enjeux de la révolution tunisienne et analyse les risques auxquels, selon lui, la Tunisie est désormais exposée.
Nouvelle saisie de la Commission nationale tunisienne d’investigation sur la corruption et la malversation (CICM). Cette fois, ce sont surtout des pièces archéologiques de grande valeur qui ont été récupérées au palais de Carthage, autrefois occupé par Ben Ali.
Fidèle du président français François Mitterrand, le documentariste Serge Moati revient sur son parcours, trente ans après l’élection de mai 1981. Pour lui, un même vent de liberté souffle aujourd’hui sur son pays de naissance, la Tunisie.
Alors que les revenus des ménages africains progressent peu, les prix des denrées alimentaires grimpent progressivement, retrouvant ou dépassant leur niveau de 2008. Une tendance amplifiée par la remontée des cours du pétrole et qui affecte aussi les factures d’eau, d’électricité et de gaz.
Les Tunisiens n’en finissent pas de s’interroger sur l’origine des violences qui secouent actuellement le pays. Lors d’un discours dimanche soir, le Premier ministre Béji Caïd Essebsi a reconnu que des manipulations étaient à l’œuvre. Mais il n’a pas donné de détails et a également laissé planer le doute sur la date du 24 juillet, fixée pour l’élection d’une Assemblée constituante.
Pour la quatrième journée consécutive, des Tunisiens se sont rassemblés dans la capitale pour réclamer plus de réformes. Ils se sont opposés aux policiers qui tentaient de les disperser avec des gaz lacrymogènes.
Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l’ancien ministre Farhat Rajhi…
Premier membre du « clan » Ben Ali à faire face à la justice, Imed Trabelsi vient d’être condamné en Tunisie à deux années de prison. Pendant ce temps, Tunis était de nouveau touchée par une manifestation.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a promis une enquête après que la police eut réprimé des défilés anti-gouvernementaux à Tunis, frappant journalistes et manifestants dans un rare accès de brutalité de l’après Ben Ali.
Le Premier ministre français a fait savoir aux migrants tunisiens qui fuient la Tunisie post-révolutionnaire que la France devait appliquer la loi, pour justifier les opérations policières et les reconduites à la frontière.
Les forces de l’ordre ont très violemment réprimé une manifestation organisée en soutien à l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, qui avait dénoncé la veille un projet de coup d’État de l’armée. Une quinzaine de journalistes ont été agressés par les policiers, avec de nombreux manifestants.
Alors que les autres majors ont déserté le continent, le patron de l’activité aval du groupe pétrolier Total compte ouvrir une cinquantaine de stations-service chaque année dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
Membre du bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD) et directeur de publication du quotidien Attajdid, Mustapha El Khalfi est particulièrement concerné par les différentes réformes engagées au Maroc.
Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.
Secrétaire d’État tunisien au Développement régional et local, Mohamed Néjib Karafi veut parer au plus pressé pour stabiliser les régions prioritaires. Une enveloppe de 1,483 milliard de dinars sera octroyée au développement local et permettra de lutter contre les disparités.
Professeur à l’Institut national du patrimoine, Lamine Bouazizi est spécialisé dans l’histoire de la région de Sidi Bouzid. Pour lui, la révolution aurait eu lieu même sans l’immolation par le feu de son célèbre homonyme.
Fiers du nouveau statut de leur ville, les Bouzidiens savourent leur victoire sur la dictature. Mais ils ne relâchent pas leur vigilance et attendent avec impatience les premières mesures destinées à relancer le développement local.