Des milliers de personnes ont appelé à la démission du gouvernement post-révolutionnaire de Mohamed Ghannouchi au cours d’une grande manifestation à Tunis
Les plus prudents misaient sur une finale du Chan entre le Soudan, le pays organisateur, et l’Algérie. Finalement, ce sont la Tunisie et l’Angola qui s’affronteront vendredi (20 h 30) au Al Merreikh Stadium, à Omdurman.
Malgré les menaces de « boucherie » proférées mardi par Mouammar Kadhafi, les opposants ont pris le contrôle de la côte orientale de la Libye. Des soldats ont également rejoint le soulèvement populaire contre le régime. Selon un nouveau bilan, la répression aurait fait plus de 640 morts.
Poche de misère emblématique, ce quartier populaire de la périphérie de Tunis a payé un lourd tribut à la révolution. Mais ses habitants se sentent aujourd’hui abandonnés de tous. Reportage.
La visite des ministres français Christine Lagarde et Laurent Wauquiez a réussi à désamorcer quelque peu la défiance de Tunis, après les récentes maladresses de la diplomatie française. Les promesses d’appui à la Tunisie ont été nombreuses.
Pour tenter de rétablir la confiance avec les Tunisiens, les ministres français Christine Lagarde et Laurent Wauquiez ont été dépêchés mardi 22 février, à Tunis. Cette première visite officielle est censée effacer l’affront des déclarations maladroites de la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, aggravées la semaine dernière par celles de Boris Boillon, le nouvel ambassadeur de France en Tunisie.
La terrible répression menée par le régime libyen contre la contestation interne suscite une indignation quasi unanime de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion en urgence. Pendant ce temps, le « Guide » Mouammar Kadhafi, a affirmé lors d’une allocution télévisée, qu’il ne démissionnera pas. Il demande à ceux qui le soutiennent d’arrêter les manifestants.
Plus de 21 millions d’euros en grosses coupures ont été découverts dans un palais de l’ex-couple présidentiel, Zine el-Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi. Un montant établi par les experts de la Banque centrale de Tunis, avant restitution des fonds au peuple tunisien.
Alors que le Soudan va tenter d’obtenir face à l’Angola sa place en finale du Chan 2011 qu’il organise, l’autre demi-finale sera 100 % maghrébine. L’Algérie et la Tunisie s’affrontent mardi 22 février dans la capitale soudanaise, et bien malin qui pourra prédire le résultat du match.
De par leur position et leur rôle, trois hommes portent, avec l’épouse du raïs déchu, une grande part de responsabilité dans les dérives et les exactions de l’ancien régime tunisien. Et dans la chute peu glorieuse de l’homme du 7 Novembre. Portrait de trois mauvais génies de triste mémoire.
Les scandales provoqués par les « affaires » Michèle Alliot-Marie et Boris Boillon en Tunisie sont le symptôme d’un mal plus grave : l’absence de ligne directrice de la politique extérieure française.
La jeune démocratie tunisienne s’interroge sur le positionnement et les objectifs des militants d’Ennhadha (Renaissance). Depuis le retour d’exil de son leader Rached Ghannouchi, le mouvement islamiste prétend adhérer aux valeurs des libertés démocratiques. Mais il peine à dissimuler son aile dure, beaucoup moins progressiste.
La Tunisie souhaite des informations sur la santé du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite. Elle demande aussi son extradition et l’accuse de « crimes graves » commis avant la révolution de janvier.
Des milliers de Tunisiens ont manifesté dimanche à Tunis pour réclamer la démission du gouvernement de transition de Mohamed Ghannouchi, après une semaine encore marquée par l’instabilité et le meurtre d’un prêtre polonais en l’honneur de qui une messe devait être célébrée.
Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses « excuses » aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d’une manière jugée « agressive » par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.
Plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche à Casablanca et Rabat pour réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du roi, premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe.
Filatures, interrogatoires, emprisonnements, menaces: des journalistes tunisiens qui ont connu le pire du régime policier Ben Ali, cherchent à reconquérir un véritable pouvoir d’informer en Tunisie, une tâche titanesque dans un domaine où des cas de censure persistent.
Après l’attitude jugée méprisante du nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, devant des journalistes, les réactions négatives fusent. Comme d’habitude, internet est le fer de lance de la critique. Un appel à manifester sur Facebook a réuni plus de 500 protestataires devant l’ambassade de France.
Meurtre d’un prêtre, incidents antisémites, attaques d’islamistes contre des maisons closes, agressions, insécurité, criminalité, vague d’immigration sans précédent… Les motifs d’inquiétude se multiplient ces dernières semaines. Et les Tunisiens attendent le retour de la stabilité avec impatience.
Mokhtar Zannad, ancien diplomate (1979-1987) et ex-gouverneur de Nabeul (nord-est de la Tunisie), fait le parallèle entre les révolutions tunisienne et égyptienne.
Premier Africain manager chez Microsoft, qu’il a quitté en 2006, le Camerounais Jacques Bonjawo (50 ans) vient de publier « Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain ». Interview d’un patron inspiré par l’exemple indien.
L’information selon laquelle le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali serait dans le coma est difficilement vérifiable. Encore un coup de la chasse au scoop à tout prix ?
Une vidéo circulant sur internet montre le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, s’emportant de manière bien peu diplomatique contre des journalistes tunisiens. Un buzz qui ne rehausse pas l’image de la France, déjà passablement écornée par le scandale de l’affaire Michèle Alliot-Marie.
Leader historique du Parti démocratique progressiste (PDP), Ahmed Néjib Chebbi, l’opposant, est devenu Ahmed Néjib Chebbi, le ministre, dans le gouvernement d’union nationale né de la chute du régime de Ben Ali en Tunisie. Il revient sur les raisons de sa participation à la construction démocratique du pays.