Après la révolution, l’afflux massif de candidats au départ provoque des réactions différentes en Europe. Certains optent pour le dialogue, d’autres pour la surenchère électoraliste.
À l’heure où la France et l’Italie veulent rapatrier les clandestins tunisiens débarqués à Lampedusa, la Tunisie, en dépit d’une situation interne encore instable, a accueilli, depuis début mars, près de 90 000 réfugiés en provenance de Libye.
La commission d’investigation sur les violations des droits de l’homme et les abus commis pendant la dictature révèle que l’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali avait ordonné de bombarder un quartier révolté de Kasserine, pendant la révolution. L’ex-raïs et sa femme pourraient être accusés de « meurtres avec préméditation ».
Hôtels, tour-opérateurs, compagnies aériennes… Le secteur accuse le coup de la révolution du 14 janvier. Boudé par les vacanciers européens, il s’apprête à gérer la défection probable de 2 millions de visiteurs libyens.
La parité parfaite entre hommes et femmes a été proposée pour le nouveau code électoral qui doit encadrer l’élection d’une Assemblée constituante, le 24 juillet prochain. Et les responsables du RCD devraient être interdits de scrutin.
Interdiction de YouTube, arrestations arbitraires, menaces de poursuites contre 4 000 journalistes… Et si un État AKP était en train de se substituer à « l’État profond » contrôlé par les militaires ?
Multinationales et groupes locaux sont devenus en dix ans des rouages essentiels du commerce au Maghreb. Une nouvelle donne avec laquelle les industriels ont pris l’habitude de composer.
Taboue et méconnue à Alger et à Tunis, la franc-maçonnerie n’en est pas moins présente en Afrique du Nord depuis des décennies. À Rabat, les « frères » sont plus visibles.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Recherché depuis la chute de son frère Zine el-Abidine, Slah Ben Ali a été arrêté dimanche à Sousse. Une interpellation qui rappelle que la justice tunisienne n’en n’a pas encore fini avec les membres de l’ancien régime.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Limogé ou pas limogé ? Une chose est sûre : depuis son entrée en fonctions, en janvier, l’ex-ministre tunisien de l’Intérieur, Farhat Rajhi s’était fait beaucoup d’ennemis.
Au fil des jours, les proches de Kadhafi sont de plus en plus nombreux à prendre le large. Parmi eux, Moussa Koussa et Ali Triki, deux figures emblématiques de la Jamahiriya.
L’ancien directeur de l’instance de régulation tunisienne des télécoms et de Sotetel, filiale de l’opérateur public Tunisie Télécom, a été nommé PDG de ce dernier, après accord du partenaire émirati EIT.
Le 6 avril 2000 s’éteignait Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne. Onze ans après, alors que le pays connaît une révolution sans précédent, jeuneafrique.com commémore à sa manière l’anniversaire du décès du « Combattant suprême » à travers la republication d’un reportage de Ridha Kéfi (J.A. n° 2048, du 11 au 17 avril 2000), qui était envoyé spécial à Monastir où le grand homme est inhumé.
En finançant le secteur depuis 1998, la France, à travers l’Agence française de développement, reste le premier bailleur de fonds de Tunis. Les entreprises hexagonales, quant à elles, piétinent.
Rendus fous furieux par l’élimination de leur équipe par le Club Africain de Tunis en Ligue des Champions, samedi dernier, quelques hooligans du Zamalek Le Caire ont pénétré sur le terrain pour agresser physiquement le trio arbitral algérien et des joueurs tunisiens. Quatre d’entre eux ont été blessés. Karim Chamari, le préparateur physique du Club Africain, témoigne de ces incidents pour jeuneafrique.com.
D’intenses combats ont opposé dimanche les insurgés et les forces loyales à Mouammar Kadhafi aux portes du site pétrolier de Brega. Dans le camp Kadhafi, affaibli par une nouvelle défection, deux fils du dirigeant libyen proposeraient une transition démocratique et, ainsi, le retrait de leur père du pouvoir.
Professeure à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historienne et militante Penda Mbow analyse les révolutions au Maghreb et les leçons à en tirer.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Les enjeux de la révolution tunisienne et les menaces que font peser les pro-Ben Ali sur le processus de démocratisation décryptés par la journaliste engagée Sihem Bensédrine. Interview.
Après leur progression fulgurante de ces derniers jours, les insurgés libyens ont été stoppés par l’armée de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, près de Ras Lanouf. La coalition internationale continue de les appuyer, une aide militaire directe étant même évoquée du bout des lèvres par certains responsables américains.