Nouvel épisode du bras de fer entre Kaïs Saïed et les magistrats, l’incarcération, qui plus est sur décision d’un tribunal militaire, de cet avocat respecté, membre du comité de défense de l’ex-ministre de la Justice Noureddine Bhiri (Ennahdha), provoque l’indignation générale.
Assouplissement des restrictions sanitaires, lancement d’un fonds dédié au tourisme alternatif et renforcement des vols commerciaux d’Air France… Tunis se réarme pour assurer la saison touristique 2022.
Sur la sellette depuis des années, la Banque franco-tunisienne (BFT) ferme ses portes. Cette annonce fragilise l’État à qui un ancien actionnaire de l’établissement réclame 1 milliard de dollars d’indemnités.
« Maghreb-France : les ténors du barreau » (2/4). De son enfance à sa carrière d’avocate parisienne ultra médiatisée, dans sa démarche comme dans son discours, la Franco-Tunisienne Samia Maktouf a toujours affiché une pugnacité de guerrière. Portrait.
De Habib Bourguiba à Béji Caïd Essebsi en passant par l’ère Ben Ali, ils ont toujours été associés à la prise de décision au sommet du pouvoir. Aujourd’hui, les réseaux sahéliens tentent de continuer à peser, dans un contexte politique volatil.
La mafia italienne est-elle derrière l’envoi en Tunisie de 213 conteneurs de déchets ménagers de la région de Naples ? Mystère… Mais le scandale alerte sur le traitement des déchets dans le pays, un secteur où semble régner la loi de la jungle.
L’abus de subventions nuirait à la santé … Si l’on en croit la ministre tunisienne du Commerce et du Développement des exportations, la consommation du sucre ne devrait plus être encouragée par l’État.
Reconduit à la tête de la centrale syndicale, le chef de l’Union générale tunisienne du travail se pose en principal opposant au projet politique du chef de l’État.
Loin de se recroqueviller dans ses frontières, le Tunisien SAH Lilas prévoit une expansion massive pour maintenir sa position de leader continental des produits hygiéniques. Le Sénégal sera la tête de pont de cette nouvelle stratégie commerciale.
Émoi dans le milieu judiciaire. Une semaine après avoir dissous le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président Kaïs Saïed annonce son remplacement par une instance provisoire placée sous son autorité.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a remplacé dimanche le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) par un autre organe ”temporaire” et s’est donné le pouvoir de limoger des juges et de leur interdire de faire la grève.
La visite de travail effectuée en Tunisie par celui qui est aussi président du Club de Paris a suscité de nombreuses spéculations. Jeune Afrique démêle le vrai du faux.
À 34 ans, cet ancien conseiller municipal préside une association de coopération franco-tunisienne et œuvre en coulisses pour un rapprochement entre les acteurs des sociétés civiles des deux pays.
Le comité d’avocats qui s’est chargé de faire la lumière sur les assassinats des deux leaders de gauche en 2013 a fait de nouvelle révélations le 9 février. Et s’en est vertement pris à l’institution judiciaire.
Le président tunisien, qui s’est arrogé depuis juillet les pleins pouvoirs, a dissous l’institution indépendante chargée de nommer les juges, l’accusant d’être partiale, corrompue et au service d’Ennahdha. Une décision qui inquiète la classe politique et une grande partie des magistrats.
Acquis de la révolution de 2011, la grande liberté dont jouit le secteur associatif pourrait n’être bientôt qu’un souvenir. Un projet de décret présidentiel renforce considérablement le pouvoir de contrôle de l’administration.
Fondateur historique du Parti démocrate progressiste (PDP), Ahmed Néjib Chebbi continue, à 77 ans, de défendre les libertés et fait figure de valeur sûre de la classe politique tunisienne dans un contexte confus.
L’ex-directrice de cabinet de Kaïs Saïed était omniprésente depuis le début de son mandat. Le cercle présidentiel se resserre maintenant autour de compagnons de route… et de membres de la belle-famille du chef de l’État.
Depuis six mois, le président Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Après avoir bénéficié au départ d’un préjugé favorable, le chantre de la démocratie directe se voit aujourd’hui accusé de dérive autoritaire.
Doté d’une forte légitimité auprès des syndicats, le ministre Malek Zahi est l’une des pièces maîtresses du dispositif mis en place par le chef de l’État. Portrait.
Six mois après le coup de force de leur président, la plupart des Tunisiens déchantent. Leurs rêves de changement et de jours meilleurs semblent de plus en plus irréalisables.
Les Tunisiens sont invités à s’exprimer sur l’avenir de leur pays. Les résultats de la consultation seront intégrés au futur projet de Constitution. Mais certains dénoncent des questions orientées et le manque d’inclusion du procédé.
Alors qu’il couvrait la manifestation du 14 janvier, le correspondant de « Libération » et collaborateur de « Jeune Afrique » à Tunis a été violemment agressé par les forces de l’ordre. Il témoigne.
Spécialiste des politiques industrielles, le président de l’Université Paris-Dauphine PSL – qui compte un campus à Tunis – présente les ambitions de la grande école française et décrypte sans complaisance les grands enjeux commerciaux et stratégiques des pays africains.
Au terme de son mandat de trois ans, le représentant du FMI livre son analyse de la situation économique du pays et des négociations en cours avec les institutions internationales.
Forages « non conventionnels », contestation locale, mise en danger de la faune et de la flore environnantes… Les griefs envers Perenco et son activité dans le sud du pays se multiplient depuis 2010. Jeune Afrique s’est rendu sur ces sites… étroitement surveillés par l’armée tunisienne. Reportage exclusif.
Défenseur pugnace d’une justice indépendante, l’ancien président du tribunal administratif revient sur le combat pour la sauvegarde du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Plusieurs milliers de personnalités ayant occupé des postes à responsabilité ces vingt dernières années vont devoir démontrer qu’ils ne se sont pas enrichis de façon illicite. La liste, voulue par le président tunisien, a déjà été établie.
Première femme à diriger un gouvernement arabe, Najla Bouden était attendue au tournant. Mais elle aura surtout brillé par sa discrétion et une communication minimale.