Deux mois tout juste après sa prise de fonction, Farhat Rajhi, le populaire ministre tunisien de l’Intérieur, a été limogé par le président intérimaire Fouad Mebazaa. Démission ou éviction ?
Plus de 3 000 personnes ont débarqué depuis vendredi sur l’île italienne de Lampedusa. Une situation intenable pour le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, qui menace de rapatrier de force les immigrés tunisiens.
On en sait désormais un peu plus sur le rôle du « sécurocrate » de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.
Pour son premier meeting depuis son retour en Tunisie, l’opposant Moncef Marzouki a appelé ses partisans à veiller à la sauvegarde de la révolution de janvier. Il a dénoncé le maintien de la répression policière héritée du régime Ben Ali.
Réforme de la formation de base, revalorisation salariale, recrutement de jeunes… Les autorités de la transition ne ménagent pas leurs efforts pour redorer le blason des forces de sécurité et rompre avec de vieilles pratiques.
La commission chargée d’organiser les prochaines élections en Tunisie va être remaniée en profondeur et élargie pour mieux représenter le pays dans l’ère post-Ben Ali qui s’ouvre.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
De la visite éclair de Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine, le 17 mars, les Tunisiens retiendront surtout les quarante minutes d’entretien exclusif accordé à Nessma TV (la conférence de presse officielle a été annulée au dernier moment, sans aucun motif).
Revalorisation des salaires, intégration des intérimaires, nouvelles embauches… Dans le sillage de la révolution tunisienne, les patrons font face à une montée des revendications des travailleurs.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Walid Regragui faisait partie des cadres de l’équipe marocaine qui avait éliminé l’Algérie (3-1 après prolongation) en quart de finale de la CAN 2004, lors de la dernière confrontation entre les deux pays. Il confie à jeuneafrique.com son optimisme sur la rencontre entre les Lions de l’Atlas et les Fennecs, le 27 mars à Annaba, en éliminatoires de la CAN 2012.
La menace de créances douteuses plane sur les groupes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Malgré tout, l’Union des banques arabes reste optimiste et minimise l’impact des soulèvements sur le secteur.
Quelques jours avant le match Maroc-Algérie du 27 mars à Annaba, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012, Rabah Saadane livre ses impressions. Et se remémore la précédente rencontre entre les Fennecs et les Lions de l’Atlas, en quart de finale de la CAN 2004.
Un Tunisien de 33 ans s’est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid, ville d’où était partie la révolution qui a provoqué la chute de Zine el-Abidine Ben Ali. Il a succombé à ses blessures.
En optant pour l’élection d’une Constituante, le président par intérim et le gouvernement tunisien provisoire enterrent de facto la Constitution de 1959. Et scellent la fin de l’ancien régime.
En Algérie, les causes du mécontentement sont les mêmes qu’en Tunisie ou en Égypte : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé… Mais si l’embryon de révolte n’a pour l’instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.
Au lendemain de la révolution en Égypte, qui a vu l’énorme patrimoine culturel de ce pays exposé à des risques de pillage, l’Unesco a fait le bilan des quarante années d’existence de la Convention pour la lutte contre le trafic des biens culturels mise en place en 1970.
Les footballeurs sénégalais sont en forme. En offrant la victoire à Lille lors de son déplacement à Brest (2-1) ce week-end, Moussa Sow a conforté sa place de meilleur buteur de la Ligue 1 française, toujours dominée par le club nordiste. En Allemagne, Papiss Cissé n’est plus qu’à une réalisation du meilleur buteur de la Bundesliga. Par ailleurs, l’Algérien Rafik Djebbour est devenu champion de Grèce avec l’Olympiakos.
La transition tunisienne vers la démocratie engagée depuis la chute de Ben Ali a connu ces derniers jours des ratés préoccupants : la Haute commission chargée de préparer les élections cruciales de juillet a tourné à la foire d’empoigne.
À l’appel d’une mystérieuse organisation, des manifestations ont lieu dans de nombreuse villes chinoises. Les autorités répriment ces timides velléités de contestation politique, mais annoncent parallèlement un grand programme de « rééquilibrage » social.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n’a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des « modèles du type de démocratie » que Washington souhaite voir émerger.
Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel et Abdelaziz Ben Dhia, trois « mauvais génies » de Zine el-Abidine Ben Ali, le président tunisien déchu, ont été arrêtés le 9 mars, en fin de journée, et vont comparaître devant un juge d’instruction.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Noureddine Zekri a été nommé entraîneur du MC Alger, Patrick Mboma a lancé un site internet sous forme de réseau social et Seydou Keita, le milieu du FC Barcelone, pourrait rejouer avec la sélection du Mali à la fin du mois de mars.
Si l’Europe et l’Amérique du Nord tentent de pister les avoirs illicites des clans Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les places financières d’Asie et du Moyen-Orient demeurent des refuges sûrs.