Le vent de la contestation souffle aussi en Algérie. Sur internet, la mobilisation s’organise. Vidéos et adresses de blogs s’échangent via Facebook… et les contenus qui font le buzz ne sont pas tendres à l’égard du président Abdelaziz Bouteflika et de son régime. Petite revue de web.
Après l’exclusion des ministres trop liés au régime de Zine el-Abidine Ben Ali, les purges se poursuivent dans l’administration et l’économie tunisiennes. Une forte pression pèse contre les anciens adhérents au parti dominant, qui représentaient près de la moitié de la population adulte…
La Tunisie est l’invitée d’honneur de l’édition 2011 du Maghreb des livres, qui se tient les 5 et 6 février à la Mairie de Paris. Un bel hasard du calendrier : cette célébration des lettres tunisiennes intervient au lendemain de la révolution qui chassé Ben Ali du pouvoir. Entretien avec Georges Morin, président de « Coup de soleil », l’association organisatrice de l’événement.
Peintres, comédiens, réalisateurs, chanteurs… Sous Ben Ali, beaucoup ont résisté tant bien que mal à la censure et à la sclérose intellectuelle. Désormais, tout est à réformer. Cela tombe bien : ils sont volontaires ! Et les émeutes ont révélé l’existence d’une contre-culture trépidante même si elle était jusque-là confidentielle.
Lui a 45 ans, dont 20 dans la police. Il a encore du mal à croire que « ça y est ! on va avoir un syndicat ». L’autre est un « bleu » de 25 ans traumatisé par ce qu’il vient de vivre. Paroles libérées de flics tunisiens de base de l’après-Ben Ali.
Petits bruits de couloirs ou absences remarquées… Le sommet de l’Union africaine qui s’est déroulé à Addis-Abeba du 27 au 31 janvier n’a pas échappé à la règle : il se passe toujours quelque chose en dehors des grandes assemblées.
Né à Tunis en 1940, Gérard Haddad est psychiatre et psychanalyste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Lacan et le judaïsme (Desclée de Brouwer, 1996), Musulmans contre islam ? (Cerf, 2006), Le Péché originel de la psychanalyse (Seuil, 2007), ainsi que de traductions d’oeuvres du philisophe israélien Yeshayahou Leibowitz.
La ministre française des Affaires étrangères a profité du jet privé d’un homme d’affaires tunisien proche des Ben Ali pendant ses vacances de Noël. Une accointance qui dessert Michèle Alliot-Marie, quinze jours après la chute du régime tunisien.
Les dernières quarante-huit heures ont été particulièrement tendues à Tunis. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Farhat Rajhi, a dû procéder à un grand ménage au sein de ses services pour remédier à plusieurs actes d’insubordination. Et à une tentative particulièrement violente de coup de force des éléments pro-Ben Ali. Récit de deux jours d’angoisse.
Monsieur Tout-le-Monde dans la journée, il se métamorphosait le soir en justicier virtuel pour dénoncer les dérives du régime Ben Ali. Aujourd’hui, il continue dans la voie de l’impertinence. Rencontre avec le blogueur tunisien -Z-, une vedette anonyme de la révolution.
C’est une petite révolution dans la révolution. La centrale syndicale historique a désormais une concurrente : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT). Elle est dirigée par Habib Guiza et se veut plus moderne et moins politisée que son aînée, l’UGTT.
L’Algérien Abdelhak Benchikha s’apprête à vivre des mois intenses. Le sélectionneur des Fennecs rejoindra d’abord au Soudan l’équipe A’ qui va participer au Chan (4-25 février). Puis viendront les deux matchs face au Maroc, en mars et juin, pour les qualifications de la CAN 2012. Détendu et prolixe, Benchikha (47 ans) a longuement répondu aux questions de jeuneafrique.com.
L’annonce d’un incendie (non confirmé) d’une synagogue près de Gabès est l’objet d’un rétropédalage spectaculaire de la part de celui qui a donné l’alerte. Et provoqué au passage la vive inquiétude des 1 600 membres de la communauté israélite de Tunisie. Explications.
Pourquoi une telle différence de traitement entre les partis « frères » tunisien et ivoirien ? Parce que l’un a perdu le pouvoir et que l’autre s’y accroche.
Pendant qu’ une certaine frange de la presse débat sur les risques courus par le Maroc d’une contagion par le vent de révolte qui souffle au Maghreb, les autorités chérifiennes rejettent toute possibilité d’installation du scénario tunisien ou plus récemment égyptien.
À trop répéter que la Tunisie était un modèle de développement, on s’interdit de comprendre la dimension économique de la révolution qui la secoue, tant le décalage est spectaculaire entre sa macroéconomie et le vécu de ses habitants.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Privées de budgets depuis la chute de l’ex-président Ben Ali, les agences de publicité font grise mine. Les premières estimations anticipent de lourdes pertes pour le secteur.
Avec plusieurs membres de sa famille, Leïla Trabelsi a quitté une première fois Tunis vers le 22 décembre à bord du Boeing présidentiel. Direction, Dubaï, où elle dépose dans un coffre loué à une banque de la place une importante quantité de lingots d’or transportés dans l’avion présidentiel, selon une source bancaire de Dubaï.
De la fuite de Ben Ali jusqu’à la débandade de la « famille » en passant par la reddition de la garde présidentielle… Récit exclusif des événements qui ont fait basculer la Tunisie.
Un ancien ministre qui connaît l’ex-président de longue date et entretenait avec lui un rapport privilégié, nous livre, sous le sceau de l’anonymat, sa perception de la fin de régime.
Rabat a convoqué l’ambassadeur d’Espagne pour protester contre la diffusion de « fausses nouvelles » sur des mouvements de troupes marocaines qui auraient eu pour but de prévenir d’éventuelles émeutes sociales. Un nouvel épisode des rapports conflictuels entretenus par les deux voisins méditerranéens.
Des centaines de militants d’Ennahda étaient à l’aéroport de Tunis pour accueillir le leader de leur mouvement, Rached Ghannouchi. Un retour triomphal après 20 ans d’exil qui pose de nouveau la question de l’islamisme en Tunisie.
Le leader historique du mouvement islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, a été accueilli dans la liesse à l’aéroport de Tunis, après vingt années passées en exil. Il a annoncé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle.