L’annonce d’un incendie (non confirmé) d’une synagogue près de Gabès est l’objet d’un rétropédalage spectaculaire de la part de celui qui a donné l’alerte. Et provoqué au passage la vive inquiétude des 1 600 membres de la communauté israélite de Tunisie. Explications.
Pourquoi une telle différence de traitement entre les partis « frères » tunisien et ivoirien ? Parce que l’un a perdu le pouvoir et que l’autre s’y accroche.
Pendant qu’ une certaine frange de la presse débat sur les risques courus par le Maroc d’une contagion par le vent de révolte qui souffle au Maghreb, les autorités chérifiennes rejettent toute possibilité d’installation du scénario tunisien ou plus récemment égyptien.
À trop répéter que la Tunisie était un modèle de développement, on s’interdit de comprendre la dimension économique de la révolution qui la secoue, tant le décalage est spectaculaire entre sa macroéconomie et le vécu de ses habitants.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Privées de budgets depuis la chute de l’ex-président Ben Ali, les agences de publicité font grise mine. Les premières estimations anticipent de lourdes pertes pour le secteur.
Avec plusieurs membres de sa famille, Leïla Trabelsi a quitté une première fois Tunis vers le 22 décembre à bord du Boeing présidentiel. Direction, Dubaï, où elle dépose dans un coffre loué à une banque de la place une importante quantité de lingots d’or transportés dans l’avion présidentiel, selon une source bancaire de Dubaï.
De la fuite de Ben Ali jusqu’à la débandade de la « famille » en passant par la reddition de la garde présidentielle… Récit exclusif des événements qui ont fait basculer la Tunisie.
Un ancien ministre qui connaît l’ex-président de longue date et entretenait avec lui un rapport privilégié, nous livre, sous le sceau de l’anonymat, sa perception de la fin de régime.
Rabat a convoqué l’ambassadeur d’Espagne pour protester contre la diffusion de « fausses nouvelles » sur des mouvements de troupes marocaines qui auraient eu pour but de prévenir d’éventuelles émeutes sociales. Un nouvel épisode des rapports conflictuels entretenus par les deux voisins méditerranéens.
Des centaines de militants d’Ennahda étaient à l’aéroport de Tunis pour accueillir le leader de leur mouvement, Rached Ghannouchi. Un retour triomphal après 20 ans d’exil qui pose de nouveau la question de l’islamisme en Tunisie.
Le leader historique du mouvement islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, a été accueilli dans la liesse à l’aéroport de Tunis, après vingt années passées en exil. Il a annoncé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle.
Comment les manifestants de la place de la Kasbah ont réussi à remporter une victoire contre les caciques du régime de Ben Ali… Tout en faisant l’expérience des techniques de manipulation et de déstabilisation mises en œuvre par des éléments de l’exécutif toujours hostiles aux changements démocratiques. Retour sur une semaine pleine de solidarité et d’enseignements politiques.
D’Abidjan au Caire, en passant par Tunis et Juba, le visage de l’Afrique change en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le sommet des chefs d’État africains réunis à Addis-Abeba devrait aborder ces différentes crises et évolutions.
L’ONG américaine Human Rights Watch demande au gouvernement de transition tunisien d’ouvrir des enquêtes judiciaires afin que les crimes commis par la police pendant la période de trouble qui a précédé et suivi la chute du régime de Ben Ali ne restent pas impunis.
Codirectrice du célèbre espace El Teatro de Tunis, Zeyneb Farhat est une personnalité incontournable de la scène culturelle tunisienne. Après la révolution au pays du jasmin qui a mobilisé toutes les forces vives de la nation, elle relate pour Jeune Afrique comment le soulèvement a été vécu dans le monde de la culture.
Après les violents affrontements qui ont ébranlé vendredi encore le centre de Tunis, Mohamed Ghannouchi a insisté sur l’importance de mener à terme la transition politique dont il est chargé.
Le beau-frère de Zine el-Abidine Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a fui vers le Canada après la chute du régime avec sa famille. Les autorités d’Ottawa ont décidé d’accéder à la requête de la Tunisie de l’arrêter. Sauf surprise, il devrait ainsi être extradé prochainement vers Tunis.
Une importante réunion sur la crise ivoirienne se tiendra en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba samedi soir. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui doit y prendre part, tente de resserrer les rangs contre Laurent Gbagbo.
Durement réprimées, les manifestations contre le régime d’Hosni Moubarak se sont multipliées en Égypte cette semaine, faisant plusieurs morts. Ce vendredi, après la grande prière, le pays connaît son troisième jour de mobilisation générale. L’exemple de la révolution tunisienne est dans tous les esprits.
Tunis a réclamé l’arrestation du beau-frère de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, réfugié au Canada. Il a été emmené par la police ce matin, mais on ignore encore s’il s’agit d’une arrestation ou d’une exfiltration.
À 68 ans, le doyen de la faculté de droit de Tunis, Abbdelfattah Amor, a été nommé président de la commission d’investigation sur les faits de corruption et de malversation commis pendant la période Ben Ali. Ce comité d’experts a tenu sa première réunion le 27 janvier au matin et il débutera officiellement ses travaux le 31 janvier. Interview.
Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a annoncé le remaniement gouvernemental dans lequel la plupart des postes clés – sauf le sien – ne sont plus confiés à d’anciens collaborateurs de Ben Ali. Des manifestants continuent de réclamer son départ.
Alors qu’on attend la composition du nouveau gouvernement dans la soirée, on sait désormais que le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane, démissionnaire, n’en fera pas partie. Pas plus que la centrale syndicale UGTT, qui préfère rester dans l’opposition.
Le cinéaste tunisien Nouri Bouzid, farouche défenseur des libertés, vit depuis le 14 janvier un rêve éveillé. Il témoigne d’un moment historique dont il avoue ne pas avoir mesuré l’ampleur au départ.