L’armée a repris le contrôle du palais présidentiel de Carthage qui était occupé depuis 48 heures par des membres de la milice favorable à l’ex-président Ben Ali. Les arrestations se comptent par centaines.
Un père de famille sans emploi et sans logement s’est immolé par le feu dans la région de Tebessa, frontalière avec la Tunisie, samedi dernier. Il est hospitalisé dans un état grave.
Grogne populaire en raison d’une inflation galopante, amertume face à la séparation attendue du sud du pays, les Nord-Soudanais s’interrogent sur leur avenir et se demandent si un soulèvement populaire comme en Tunisie est possible à Khartoum.
Alors que les miliciens proches de Ben Ali redoublent d’activité, la société civile tunisienne cherche à s’organiser pour éviter tout retour en arrière. L’idée d’une assemblée constituante commence à s’imposer dans l’intelligentsia et les états-majors des partis politiques, alors qu’on annonce un gouvernement dans les prochaines 24 heures.
La révolution tunisienne a eu raison d’un régime en place depuis vingt-trois ans et que l’on croyait inamovible. Une chute devenue inéluctable devant l’ampleur de la colère populaire. Récit de journées historiques.
La nuit dernière a été extrêmement agitée en Tunisie, alors que les milices proches de l’ancien président Ben Ali, dont le neveu Imed Trabelsi a été poignardé, tentent de faire régner la terreur pour faire capoter la transition démocratique en cours. Mais la résistance populaire s’organise.
Dans un discours solennel, le chef de l’État libyen Mouammar Kadhafi a fait la leçon au peuple tunisien. Et en fustigeant le changement de régime à Tunis, où le président Ben Ali a été destitué de fait, il a également réussi à faire la promotion de son système de gouvernement. Avis aux amateurs…
Avec la libéralisation du régime, le chef du parti islamiste El Nadha, Rached Ghannouchi, annonce son grand retour en Tunisie. Avec lui, c’est l’islam politique et ses milliers de partisans qui vont tenter de reprendre pied dans un pays où Ben Ali les avait exclu des sphères de décision.
La résistance s’organise dans les médias tunisiens pour déjouer les manipulations des milices pro-Ben Ali. Et pour aider l’armée à maintenir l’ordre alors que des bandes de pillards sévissent dans le pays.
Difficile de démêler le vrai du faux en Tunisie, alors que le manque d’information donnée par les autorités sur les membres de l’ancien pouvoir favorise les rumeurs de toutes sortes. On a cependant appris l’arrestation – non encore officielle – d’un des gendres de ben Ali, Slim Chiboub.
Le Conseil constitutionnel a finalement proclamé samedi matin le président de l’Assemblée nationale, Foud Mebazaa, comme nouveau chef de l’État après la fuite de Ben Ali en Arabie saoudite. Une élection présidentielle doit être organisée dans les deux mois. Le peuple tunisien est encore sous le choc, mais entend bien continuer à jouer son rôle pour éviter que les anciennes dérives ne se reproduisent. Reportage.
Sous la pression de l’armée, le président Ben Ali s’est enfui de Tunisie, en avion, et est arrivé à Jeddah vers 00h30. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi assure l’intérim du pouvoir. Le chef d’état-major des armées, le général Rachid Ammar, a rendu possible cette transition. Des consultations avec les partis politiques doivent débuter samedi en vue d’un gouvernement d’union nationale.
Le samedi 15 janvier, le boxeur tunisien Mohamed « Momo » Dridi (43 ans) aurait dû combattre à Tunis pour la ceinture mondiale UBO, catégorie poids lourds-légers. Mais le rendez-vous a été reporté en raison de la révolte qui agite la Tunisie. Depuis Dijon où il réside, Dridi s’exprime sur les événements qui secouent son pays.
Défections en série au sein du RCD, le parti présidentiel, armée déployée, état d’urgence instauré et tentative de fuite en France de la famille du gendre du président Ben Ali… La fin de règne approche vraisemblablement pour le chef de l’État tunisien, au pouvoir depuis 23 ans.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.
Vendredi matin, les Tunisois se sont levés avec l’impression que le discours très prometteur de Ben Ali, la veille au soir, ne se traduirait pas en actes concrets. Sauf s’ils maintenaient la pression sur le gouvernement. Pari gagné, au delà de leurs espérances : Ben Ali a quitté la Tunisie… Et a atterri à Jeddah, en Arabie saoudite.
Le discours prononcé par le président Zine el-Abidine Ben Ali, jeudi soir, suscite autant d’espoir que de suspicion dans la population tunisienne. Et si la liberté accordée n’était que provisoire, un leurre pour briser le mouvement de contestation que connaît la Tunisie depuis un mois ?
Dans un discours historique, prononcé en arabe dialéctal avec un ton humble, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé qu’il ne se représentait pas en 2014 et qu’un vaste plan de démocratisation allait être mis en oeuvre. Liberté de la presse, reconnaissance de tous les partis d’opposition et du droit de manifester… La Tunisie vient-elle de tourner définitivement la page sur 23 ans de régime oppressif ? S’ils manifestent leur joie, tous les Tunisiens n’en sont pas convaincus.
Le leader tunisien des assurances, épaulé par son nouvel actionnaire français Groupama, fait désormais de l’assurance vie une priorité. Une activité encore marginale dans le pays, malgré le niveau très élevé de l’épargne à placer.
La soixantaine de sociétés de gestion et d’intermédiation actives sur les Bourses francophones se partagent un maigre butin. Certaines s’en tirent bien, d’autres vivotent en attendant un boom providentiel. État des lieux à Abidjan, Casablanca et Tunis.
Malgré le couvre-feu, des émeutiers ont poursuivi leurs actions dans la banlieue de Tunis, dans la nuit de mercredi à jeudi. Au moins deux personnes auraient été tuées selon des témoins. Récit des événements en direct sur jeuneafrique.com.
Le mouvement de révolte parti de Sidi Bouzid il y a plus de trois semaines a finalement gagné la capitale de la Tunisie. Récit de ces deux jours qui ont vu le carcan de la peur voler en éclat. De nouvelles mobilisations sont annoncées pour la fin de la semaine.
Le gouvernement tunisien a pris les premières mesures pour mettre fin aux émeutes dans le pays. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a ainsi annoncé l’éviction du ministre de l’Intérieur et la libération des manifestants détenus. Mais cela n’a pas empêché les affrontements de toucher la capitale mercredi. Le couvre-feu y a été décrété, et les syndicats ont appelé à la grève générale pour vendredi à Tunis.
L’émergence de grands centres commerciaux est un boulevard pour les grandes marques. Toutefois, les marques locales trouvent leur place dans les grandes surfaces.
Les ventes de ses téléphones à deux cartes SIM ont été multipliées par deux en 2010. Le groupe tunisien Cellcom cherche maintenant à dupliquer son succès hors de ses frontières.
Des affrontements ont éclaté dans la banlieue de Tunis pour la première fois mardi soir. Ils ont fait 21 morts selon les autorités, 50 selon un syndicaliste.