Avec le retour d’une forte croissance sur le continent, le contexte est plus que favorable pour l’essor des entreprises, malgré l’incertitude ivoirienne. Secteur par secteur, le point sur les tendances et les opérations qui vont marquer l’actualité.
Les manifestations que connaît la Tunisie depuis plus de trois semaines ne diminuent pas d’intensité. À Tunis, mais aussi dans le nord du pays, dans le centre et le centre-ouest, des rassemblements ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. Mais c’est à Kasserine, où les émeutes auraient fait plus 50 morts depuis trois jours, que la situation est la plus dramatique.
Alors que la pression diplomatique s’accroît sur le gouvernement tunisien, celui-ci s’inquiète visiblement de la contagion du mouvement de révolte sans précédent que connaît le pays. Quatorze personnes ont été tuées ce week-end d’après le gouvernement, contre « au moins 35 » d’après la FIDH. Le gouvernement a ordonné la fermeture des lycées et des universités du pays « jusqu’à nouvel ordre ».
Les violences qui secouent la Tunisie depuis la mi-décembre continuent dans plusieurs villes du Centre-ouest. Le bilan provisoire de la plus grande révolte de l’ère Ben Ali est d’au moins 14 morts selon le gouvernement, et de plus de 20 selon des sources de l’opposition.
D’Alger à Tunis, de Bab el-Oued à Sidi Bouzid, (mais aussi il y a peu à Laayoune, au Sahara marocain) le Maghreb est une fois de plus confronté au désespoir d’une partie de sa jeunesse.
Quatorze personnes sont mortes pendant les affrontements survenus le week-end à Thala et Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie, selon un nouveau bilan officiel annoncé dimanche par le gouvernement. Mais un dirigeant de l’opposition parle de 20 morts dans ces deux villes.
Le suicide d’un jeune chômeur est à l’origine d’une vague de protestation générale sans précédent. Une fronde aussi spontanée qu’incontrôlable qui appelle de la part des autorités des réponses rapides et adéquates.
Le consulat de Tunisie à Pantin (Seine-Saint-Denis) a subi une « petite explosion » dimanche matin, qui a occasionné « des dégâts minimes » sur son rideau métallique, a-t-on appris de source policière, tandis que l’ambassadeur dénonçait un « acte terroriste ».
Quatre personnes au moins ont été tuées et six autres grièvement blessées samedi soir par balles lors de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre en Tunisie, confrontée à une révolte sans précédent contre le chômage.
Un marchand ambulant s’est immolé par le feu après s’être aspergé d’essence devant le gouvernorat de Sidi Bouzid samedi 8 janvier. Le 17 décembre dernier, le geste identique de Mohamed Bouazizi, un jeune homme de 26 ans, avait déclenché une vague de contestation violente toujours en cours en Tunisie.
Selon l’enquête en cours, le premier attentat commis à Bamako serait l’acte isolé d’un jeune Tunisien de 24 ans. En visant l’ambassade de France, il aurait voulu prouver à ses anciens camarades d’Aqmi qu’il était « capable de frapper un grand coup tout seul ».
Les grèves et manifestations se multiplient en Tunisie, où un nouveau suicide s’est produit. Les autorités ont par ailleurs tenté de circonscrire la colère de la jeunesse, essentiellement relayée par internet, en arrêtant trois blogueurs militants.
Plusieurs milliers d’avocats tunisiens ont observé une grève pour protester contre la répression d’une manifestation de solidarité du barreau avec les habitants de Sidi Bouzid, le 31 décembre.
En matière d’hydrocarbures, la politique menée par le gouvernement tunisien dès les années 2000 a porté ses fruits en permettant aux juniors tunisiennes de se faire épauler par des multinationales.
L’inhumation de Mohamed Bouazizi, mort de ses blessures après s’être immolé pour protester contre le chômage, a été marquée par de vives tensions. Tandis qu’ailleurs en Tunisie, les gestes désespérés continuaient.
Mercredi soir, un Tunisien se réclamant d’Aqmi a fait exploser une bombonne de gaz devant l’ambassade de France à Bamako, faisant au moins un blessé léger. Attentat raté ou mesure de représailles après un imbroglio dans les négociations visant à faire libérer les sept otages retenus par les djihadistes dans le Nord du Mali ?
Excédée par le suicide de deux jeunes diplômés au chômage à Sidi Bouzid, la jeunesse se déploie sur les réseaux sociaux pour faire entendre son mécontentement. Au grand dam des autorités tunisiennes.
Pour conquérir le consommateur, les enseignes locales affrontent les multinationales. Avec moins de moyens, elles enregistrent néanmoins des succès notables.
Le jeune Tunisien qui s’était immolé par le feu à Sidi Bouzid mi-décembre a succombé à ses blessures à l’hôpital des grands brûlés, dans le sud de Tunis. Ce drame est à l’origine des troubles sociaux qui secouent le pays depuis trois semaines.
Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et 250 manifestants, dont une majorité de lycéens qui reprenaient les cours après les vacances, à Thala (centre ouest de la Tunisie) lundi. Ils protestaient contre le chômage et la cherté de la vie dans la région de Sidi Bouzid.
Ancien capitaine des Éperviers du Togo, Jean-Paul Abalo revient pour Jeuneafrique.com sur les acteurs et les moments clés du football africain au cours de l’année 2010. Interview.
Héritier annoncé du fondateur de Poulina, le directeur central du groupe tunisien prend de l’envergure et gagne en visibilité. Pour Jeune Afrique, il revient sur son parcours et sur la stratégie du holding.
Huit jours après les affrontements entre des manifestants et la police à Sidi Bouzid, l’un d’eux, Chawki Hidri, est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures par balles.
Alertés par le corps enseignant, les pouvoirs publics ont pris la mesure de la dégradation du niveau scolaire. Mais les solutions envisagées sont bien timides…
Au lendemain d’un remaniement partiel du gouvernement, le président tunisien Ben Ali en a profité pour limoger aussi le gouverneur de Sidi Bouzid, où des faits divers dramatiques ont débouché sur une vive agitation sociale ces dernières semaines.
Nous avons demandé à trois consultants de faire leur bilan de l’année 2010, en guise de complément à notre classement 2010 des meilleures équipes africaines de football. Comme Patrick Mboma et Jean-Paul Abalo, dont nous publierons les réactions dans les prochains jours, l’ancien sélectionneur de la Zambie et de l’Angola, Hervé Renard, s’est prêté au jeu. Interview.