Le 25 juillet, le référendum sur la nouvelle Constitution devrait aboutir à l’adoption d’un système politique opposé à celui de 2014. La campagne pour le « oui » offre déjà un aperçu de cette IIIe République conçue par Kaïs Saïed.
Le 25 juillet, les Tunisiens sont invités à exprimer dans les urnes leur acceptation ou leur rejet du projet controversé porté par le président Kaïs Saïed. Reportage.
Révélé le 30 juin, le projet de nouvelle Constitution est toujours aussi critiqué. Il serait notamment porteur de divisions et ne permettrait pas de rassurer les investisseurs.
Convoqué le 19 juillet au Pôle judiciaire de lutte anti-terroriste, le leader du parti islamiste Ennahdha a confié s’attendre à son arrestation dans le cadre de l’affaire Naama Tounes.
Elle l’a fait. À l’issue d’un match en trois sets, la Tunisienne s’est hissée en finale du tournoi de tennis de Wimbledon (le 9 juillet). Elle rend son sourire à tout un pays, malmené par une grave crise économique et des dissensions politiques.
Vols annulés, voyageurs bloqués, aéroport de Tunis bondé… Le pavillon national connaît une nouvelle crise alors même que la saison touristique démarre.
Le pays de Bourguiba serait-il en train de basculer dans une forme d’autocratie populiste ? Si l’expression peut paraître excessive, le projet et les méthodes du président de la République ne laissent pas d’inquiéter et suscitent bien des interrogations depuis son coup de force du 25 juillet 2021.
Depuis sa publication le 30 juin au soir, le projet de nouvelle Constitution fait couler beaucoup d’encre et de salive. Entre les rumeurs, les interprétations et les extrapolations, JA démêle l’écheveau.
Le texte présenté par le président tunisien pourrait « ouvrir la voie à un régime dictatorial » et « renferme des risques considérables », a dénoncé le juriste Sadok Belaïd.
Depuis la révolution de 2011, la démocratie a progressivement pâti du politique, au point d’en être malade. Mais la classe politique ne l’a pas compris, ouvrant un boulevard à celui qui veut aujourd’hui la liquider.
Le projet de nouvelle Constitution a été révélé le 30 juin dans la soirée. JA fait le point sur les principales évolutions de la – potentielle – future loi fondamentale tunisienne.
Fermée depuis mars 2020 pour cause de Covid-19, la frontière terrestre entre les deux pays n’a toujours pas rouvert, alors que 3 millions d’Algériens sont attendus chaque année en Tunisie.
Plus de dix ans après la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à voter une nouvelle Constitution dont le texte sera révélé le 30 juin. Entretien avec le politologue Hassen Zargouni.
Obsédé par l’instauration d’un improbable système de « démocratie directe », le président tunisien en est arrivé à fouler aux pieds les principes élémentaires de l’État de droit.
L’ancien chef du gouvernement a été arrêté à Sousse, le 23 juin. Transféré à Tunis, il a entamé une grève de la faim, avant d’être admis d’urgence en réanimation. Explications.
Le ministère de l’Intérieur tunisien a mis en garde contre une tentative d’atteinte à la sûreté du président. L’opposition dénonce un prétexte pour justifier de nouvelles arrestations dans un pays en crise politique.
Le projet de nouvelle Constitution, que le président Kaïs Saïed ne dévoilera que le 30 juin, soulève de nombreuses interrogations et inquiétudes, notamment sur la place de l’islam et la sécularité du futur régime.
Le doyen des doyens de la faculté des sciences juridiques de Tunis, Sadok Belaïd, a remis au président Kaïs Saïed, le 20 juin, une première mouture de la future Constitution en vue du référendum du 25 juillet.
Alors que les ressources hydriques dans le monde diminuent de manière inéluctable, un jeune Tunisien a peut-être trouvé la solution du futur. Portrait.
Engagée dans un bras de fer avec le président Kaïs Saïed, l’organisation du travail fait la démonstration de son influence intacte au sein de la société civile.
Acquisition de devises, dépenses budgétaires, remboursement au Fonds… Du Maroc à la RDC et à la Côte d’Ivoire, les États africains ont utilisé de façon variée et surprenante les Droits de tirage spéciaux (DTS). L’analyse de JA.
À l’approche du référendum constitutionnel du 25 juillet, le président a annoncé, ce 1er juin, la révocation de 57 juges, confortant, au grand dam de ses détracteurs, sa mainmise sur tous les rouages du pouvoir.
Pour le constitutionnaliste Ahmed Driss, la réaction épidermique du chef de l’État au rapport critique de la Commission de Venise est une erreur de jugement qui risque de le couper d’un allié indispensable.
Au cœur d’un imbroglio judiciaire à Tunis, l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia se tourne vers la justice internationale. Selon les informations de Jeune Afrique, il a fait appel à l’ex-associé d’Éric Dupond-Moretti.
Dans un rapport remis le 27 mai, la Commission de Venise, émanation du Conseil de l’Europe, a émis des réserves sur le processus politique en cours. Furieux, le président dénonce une ingérence inacceptable.
Depuis qu’il s’est arrogé la quasi-totalité des pouvoirs, le président tunisien s’appuie plus que jamais sur un cercle de fidèles pour promouvoir son projet de démocratie directe.
Alors que le président Kaïs Saïed vient de confirmer par décret la tenue du référendum sur la Constitution, son homologue algérien se fait le relais de l’inquiétude de la communauté internationale face au verrouillage politique opéré par Carthage.
Censé marquer l’avènement d’une « nouvelle République », le référendum sur une Constitution amendée suscite les critiques, de nombreuses voix dénonçant un processus bâclé.
Déjà reporté à deux reprises, le sommet de la Francophonie, qui doit se tenir en novembre en Tunisie, fait de nouveau l’objet d’inquiétudes. En cause : des tensions politiques et diplomatiques.