Sous la pression de l’armée, le président Ben Ali s’est enfui de Tunisie, en avion, et est arrivé à Jeddah vers 00h30. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi assure l’intérim du pouvoir. Le chef d’état-major des armées, le général Rachid Ammar, a rendu possible cette transition. Des consultations avec les partis politiques doivent débuter samedi en vue d’un gouvernement d’union nationale.
Le samedi 15 janvier, le boxeur tunisien Mohamed « Momo » Dridi (43 ans) aurait dû combattre à Tunis pour la ceinture mondiale UBO, catégorie poids lourds-légers. Mais le rendez-vous a été reporté en raison de la révolte qui agite la Tunisie. Depuis Dijon où il réside, Dridi s’exprime sur les événements qui secouent son pays.
Défections en série au sein du RCD, le parti présidentiel, armée déployée, état d’urgence instauré et tentative de fuite en France de la famille du gendre du président Ben Ali… La fin de règne approche vraisemblablement pour le chef de l’État tunisien, au pouvoir depuis 23 ans.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.
Vendredi matin, les Tunisois se sont levés avec l’impression que le discours très prometteur de Ben Ali, la veille au soir, ne se traduirait pas en actes concrets. Sauf s’ils maintenaient la pression sur le gouvernement. Pari gagné, au delà de leurs espérances : Ben Ali a quitté la Tunisie… Et a atterri à Jeddah, en Arabie saoudite.
Le discours prononcé par le président Zine el-Abidine Ben Ali, jeudi soir, suscite autant d’espoir que de suspicion dans la population tunisienne. Et si la liberté accordée n’était que provisoire, un leurre pour briser le mouvement de contestation que connaît la Tunisie depuis un mois ?
Dans un discours historique, prononcé en arabe dialéctal avec un ton humble, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé qu’il ne se représentait pas en 2014 et qu’un vaste plan de démocratisation allait être mis en oeuvre. Liberté de la presse, reconnaissance de tous les partis d’opposition et du droit de manifester… La Tunisie vient-elle de tourner définitivement la page sur 23 ans de régime oppressif ? S’ils manifestent leur joie, tous les Tunisiens n’en sont pas convaincus.
Le leader tunisien des assurances, épaulé par son nouvel actionnaire français Groupama, fait désormais de l’assurance vie une priorité. Une activité encore marginale dans le pays, malgré le niveau très élevé de l’épargne à placer.
La soixantaine de sociétés de gestion et d’intermédiation actives sur les Bourses francophones se partagent un maigre butin. Certaines s’en tirent bien, d’autres vivotent en attendant un boom providentiel. État des lieux à Abidjan, Casablanca et Tunis.
Malgré le couvre-feu, des émeutiers ont poursuivi leurs actions dans la banlieue de Tunis, dans la nuit de mercredi à jeudi. Au moins deux personnes auraient été tuées selon des témoins. Récit des événements en direct sur jeuneafrique.com.
Le mouvement de révolte parti de Sidi Bouzid il y a plus de trois semaines a finalement gagné la capitale de la Tunisie. Récit de ces deux jours qui ont vu le carcan de la peur voler en éclat. De nouvelles mobilisations sont annoncées pour la fin de la semaine.
Le gouvernement tunisien a pris les premières mesures pour mettre fin aux émeutes dans le pays. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a ainsi annoncé l’éviction du ministre de l’Intérieur et la libération des manifestants détenus. Mais cela n’a pas empêché les affrontements de toucher la capitale mercredi. Le couvre-feu y a été décrété, et les syndicats ont appelé à la grève générale pour vendredi à Tunis.
L’émergence de grands centres commerciaux est un boulevard pour les grandes marques. Toutefois, les marques locales trouvent leur place dans les grandes surfaces.
Les ventes de ses téléphones à deux cartes SIM ont été multipliées par deux en 2010. Le groupe tunisien Cellcom cherche maintenant à dupliquer son succès hors de ses frontières.
Des affrontements ont éclaté dans la banlieue de Tunis pour la première fois mardi soir. Ils ont fait 21 morts selon les autorités, 50 selon un syndicaliste.
Avec le retour d’une forte croissance sur le continent, le contexte est plus que favorable pour l’essor des entreprises, malgré l’incertitude ivoirienne. Secteur par secteur, le point sur les tendances et les opérations qui vont marquer l’actualité.
Les manifestations que connaît la Tunisie depuis plus de trois semaines ne diminuent pas d’intensité. À Tunis, mais aussi dans le nord du pays, dans le centre et le centre-ouest, des rassemblements ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. Mais c’est à Kasserine, où les émeutes auraient fait plus 50 morts depuis trois jours, que la situation est la plus dramatique.
Alors que la pression diplomatique s’accroît sur le gouvernement tunisien, celui-ci s’inquiète visiblement de la contagion du mouvement de révolte sans précédent que connaît le pays. Quatorze personnes ont été tuées ce week-end d’après le gouvernement, contre « au moins 35 » d’après la FIDH. Le gouvernement a ordonné la fermeture des lycées et des universités du pays « jusqu’à nouvel ordre ».
Les violences qui secouent la Tunisie depuis la mi-décembre continuent dans plusieurs villes du Centre-ouest. Le bilan provisoire de la plus grande révolte de l’ère Ben Ali est d’au moins 14 morts selon le gouvernement, et de plus de 20 selon des sources de l’opposition.
D’Alger à Tunis, de Bab el-Oued à Sidi Bouzid, (mais aussi il y a peu à Laayoune, au Sahara marocain) le Maghreb est une fois de plus confronté au désespoir d’une partie de sa jeunesse.
Quatorze personnes sont mortes pendant les affrontements survenus le week-end à Thala et Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie, selon un nouveau bilan officiel annoncé dimanche par le gouvernement. Mais un dirigeant de l’opposition parle de 20 morts dans ces deux villes.
Le suicide d’un jeune chômeur est à l’origine d’une vague de protestation générale sans précédent. Une fronde aussi spontanée qu’incontrôlable qui appelle de la part des autorités des réponses rapides et adéquates.
Le consulat de Tunisie à Pantin (Seine-Saint-Denis) a subi une « petite explosion » dimanche matin, qui a occasionné « des dégâts minimes » sur son rideau métallique, a-t-on appris de source policière, tandis que l’ambassadeur dénonçait un « acte terroriste ».
Quatre personnes au moins ont été tuées et six autres grièvement blessées samedi soir par balles lors de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre en Tunisie, confrontée à une révolte sans précédent contre le chômage.
Un marchand ambulant s’est immolé par le feu après s’être aspergé d’essence devant le gouvernorat de Sidi Bouzid samedi 8 janvier. Le 17 décembre dernier, le geste identique de Mohamed Bouazizi, un jeune homme de 26 ans, avait déclenché une vague de contestation violente toujours en cours en Tunisie.
Selon l’enquête en cours, le premier attentat commis à Bamako serait l’acte isolé d’un jeune Tunisien de 24 ans. En visant l’ambassade de France, il aurait voulu prouver à ses anciens camarades d’Aqmi qu’il était « capable de frapper un grand coup tout seul ».
Les grèves et manifestations se multiplient en Tunisie, où un nouveau suicide s’est produit. Les autorités ont par ailleurs tenté de circonscrire la colère de la jeunesse, essentiellement relayée par internet, en arrêtant trois blogueurs militants.
Plusieurs milliers d’avocats tunisiens ont observé une grève pour protester contre la répression d’une manifestation de solidarité du barreau avec les habitants de Sidi Bouzid, le 31 décembre.