Attaché diplomatique du cabinet présidentiel depuis février 2020, Walid Hajjem a été promu par décret conseiller de Kaïs Saïed le 5 août dernier. Il est également devenu officieusement le porte-parole de Carthage.
Plus de deux mois après son coup de force, Kaïs Saïed bénéficie toujours d’un large soutien au sein de la population. Mais certains de ses partisans s’inquiètent de la lenteur de ses prises de décision.
La nomination de Najla Bouden à la tête du gouvernement est-elle simplement la consécration d’une femme compétente ou aussi, au vu du contexte, la traduction d’un « féminisme de façade » ?
Les dossiers sensibles qui attendent Najla Bouden, chargée le 29 septembre de former un nouveau gouvernement, ne manquent pas. Aura-t-elle les coudées franches pour agir et choisir son équipe ?
Pas moins de 131 cadres d’Ennahdha ont décidé de quitter le parti et envisagent de créer une nouvelle formation à référentiel islamique, signant pratiquement l’arrêt de mort du mouvement cofondé par Rached Ghannouchi. Explications.
Après plus de deux mois sans chef de gouvernement, le président tunisien a confié à Najla Bouden la mission de former une nouvelle équipe. C’est la première fois qu’une femme est nommée à ce poste en Tunisie.
Plusieurs organisations, députés et partis appellent le chef de l’État à sortir de sa tour d’ivoire et à ouvrir des canaux de concertation afin que le coup de force constitutionnel du 25 juillet ne soit pas contre-productif.
Une centaine de membres d’Ennahdha ont annoncé samedi leur démission du parti d’inspiration islamiste en dénonçant « les mauvais choix » de son président Rached Ghannouchi, qui ont alimenté, selon eux, la crise politique secouant la Tunisie depuis deux mois.
« La finance en héritage » (4/5). En un demi-siècle, la famille Ben Yedder est devenue un poids lourd du secteur financier tunisien. Si elle y est entrée en sachant saisir une opportunité, elle s’est développée grâce à une politique d’exactitude et de transparence intransigeante.
Le 22 septembre 2021, Kaïs Saïed a émis un décret qui prévoit la promulgation par le chef de l’État de textes sous forme de décrets-lois. Un nouveau pas vers le pouvoir personnel ?
Le coup de force de Kaïs Saïed a balayé le plan de financement du budget 2021, basé sur un accord avec le FMI. Le pays compte peu d’autres solutions à court terme. Explications.
Lors d’un discours donné à Sidi Bouzid le 20 septembre, le président tunisien persiste et signe en indiquant qu’il n’y aura pas de « retour en arrière ». Près de deux mois après l’annonce de mesures d’exception, un nombre croissant de Tunisiens s’interroge pourtant sur le projet de Kaïs Saïed.
Coup de force du 25 juillet, dissensions avec Ghannouchi, gestion de la crise sanitaire… Le poids lourd d’Ennahdha répond sans concessions. Et balaie les rumeurs sur son départ du parti.
Près de deux mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien ne paraît pas savoir par quel bout démarrer les réformes. Lesquelles commencent à devenir urgentes, dans un contexte de pressions internationales.
Lors d’un bain de foule nocturne à Tunis, le président Kaïs Saïed a annoncé samedi soir la nomination « dans les plus brefs délais » d’un nouveau gouvernement et évoqué une réforme à venir de la Constitution.
L’appel lancé par les ambassadeurs du G7 au président Kaïs Saïed pour qu’il inscrive rapidement son action dans un cadre constitutionnel n’en finit pas de susciter des réactions aussi variées que divergentes.
Attisés par la canicule, les nombreux incendies dévastateurs enregistrés cet été en Tunisie mettent à nouveau en lumière les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.
En berne depuis 2011 à cause de blocages sociaux, la production de phosphate connaît un bond depuis le 25 juillet et le coup de force du président Kaïs Saïed. Mais le secteur demeure fragile.
Le parti Ennahdha est tenu pour le principal responsable de la crise que traverse la Tunisie. Face aux appels pressants à la démocratisation interne lancés par ses cadres, la vieille garde semble acculée.
Alors que l’on assiste à une forte accélération du rythme des vaccinations depuis juin, le président Kaïs Saïed a semé le trouble en préconisant la vaccination obligatoire des enfants… avant la rentrée.
En pleine crise politique externe mais aussi interne, le parti tunisien à référentiel islamique fait l’objet de critiques de toutes parts. Acculée, sa direction tente de donner le change.
Le coup de force institutionnel opéré par le président Kaïs Saïed le 25 juillet a été suivi d’une rapide mobilisation des militaires, notamment pour empêcher les députés d’accéder à l’Assemblée. Au point que l’on s’interroge sur le rôle de la grande muette dans l’initiative choc du chef de l’État.
Si le doute plane encore sur l’extradition vers la Tunisie des frères Nabil et Ghazi Karoui, arrêtés en Algérie le 28 août, l’expulsion concomitante par Tunis d’un réfugié politique algérien alimente bien des spéculations. Coïncidence ou accord négocié entre les deux voisins ?
L’interpellation en Algérie, ce week-end, de l’homme d’affaires et ancien candidat à la présidentielle Nabil Karoui et de son frère Ghazi n’est que le dernier épisode d’une longue suite d’arrestations et autres assignations à résidence décidées depuis le 25 juillet par la justice tunisienne.
Arrivé au pouvoir par surprise, le président tunisien a de nouveau pris tout le monde de court avec son coup de force institutionnel du 25 juillet. Et se trouve désormais au pied du mur.
Alors que les demandes de restitution d’objets et d’œuvres africains exposés dans les musées européens ou américains se multiplient et que les ex-pays coloniaux, France en tête, semblent de plus en plus enclins à y répondre, le relatif silence de la Tunisie sur le sujet étonne.
La militante féministe et LGBTQi+ Rania Amdouni, très mobilisée au sein des mouvements sociaux en Tunisie, a passé dix-neuf jours derrière les barreaux avant de rejoindre la France où elle demande l’asile politique, dénonçant une police et une justice à charge.
A-t-on vraiment tenté à plusieurs reprises d’assassiner le président tunisien ? L’information émane de Kaïs Saïed lui-même, mais en termes toujours voilés. Passage en revue de ces tentatives présumées d’assassinat, dont la plus récente daterait d’août.
Depuis la mise en place des mesures exceptionnelles et la révocation du chef du gouvernement, le président tunisien a procédé à plusieurs nominations à la tête des principales administrations. Mais pour les récents promus, les choses sont claires : rien ne peut se décider sans l’aval du chef de l’État.