Sidérée, la Tunisie entame un nouveau cycle politique avec la dissolution, le 30 mars, de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le président Kaïs Saïed.
À l’initiative du chef d’Ennahdha, l’Assemblée, gelée depuis le 25 juillet, tiendra une séance plénière ce 30 mars. Une décision qui promet de cliver encore un peu plus l’opinion.
Moins de destinations, moins d’avions, moins d’effectifs. Le PDG de Tunisair propose au gouvernement un « repli stratégique » de plusieurs mois pour mieux revenir.
Grassement financé, notamment par l’Union européenne, mais sans aucun résultat tangible, le secteur associatif est dans le collimateur des autorités, qui veulent mettre fin aux abus. Au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain…
Issue du parti de l’ex-président Ben Ali, Abir Moussi incarne toujours le rejet d’Ennahdha. Mais aujourd’hui, elle réserve ses coups les plus durs au président, accusé de jouer le jeu des islamistes. Discussion avec la femme politique la plus en vue du pays.
À l’occasion de la fête du 20 mars, le président tunisien a réservé un discours quelque peu surprenant à ses concitoyens, alors que son projet de consultation nationale s’est soldé par un échec.
La notation souveraine de Tunis est désormais au niveau de l’Ukraine et en-dessous de l’Irak, selon Fitch. L’agence de notation américaine a réduit d’un cran son estimation de la capacité du pays à rembourser ses emprunts à long terme, de B- à CCC. Une comparaison sévère, mais pas nécessairement une surprise. Explications.
Après une traversée du désert de plusieurs années, le ministre a bénéficié de l’accession au pouvoir de Kaïs Saïed pour faire son retour à la tête des Affaires étrangères. Depuis le 25 juillet, il est en première ligne pour expliquer les décisions présidentielles aux partenaires étrangers.
Détenteur de tous les pouvoirs, tant exécutif que législatif, le président Kaïs Saïed n’est soumis à aucune instance de contrôle. Une situation problématique censée être provisoire, mais qui perdure dans le temps…
Salah Bukhatir, le président du groupe de BTP émirati éponyme, relance un projet immobilier de haut standing à cinq milliards de dollars dans la capitale tunisienne. Un dossier qui mêle le frère du président Saïed, des architectes en colère et même l’Olympique de Marseille.
Le gouvernement a confirmé que la Banque africaine de développement financera en partie la deuxième phase d’un projet routier de désenclavement du pays, prévu pour fin 2026.
L’ancien ministre de la Justice et cadre dirigeant d’Ennahdha a été libéré sans qu’aucune charge soit retenue contre lui. Une petite victoire pour le parti à la colombe, qui devra cependant opérer une mise à jour de son logiciel idéologique s’il veut continuer à peser.
Dépendante du blé ukrainien, la Tunisie connaît une pénurie sans précédent des produits de première nécessité. Une situation qui devrait s’aggraver avec la levée prochaine des compensations de l’État et la flambée du prix du baril.
Nouvel épisode du bras de fer entre Kaïs Saïed et les magistrats, l’incarcération, qui plus est sur décision d’un tribunal militaire, de cet avocat respecté, membre du comité de défense de l’ex-ministre de la Justice Noureddine Bhiri (Ennahdha), provoque l’indignation générale.
Assouplissement des restrictions sanitaires, lancement d’un fonds dédié au tourisme alternatif et renforcement des vols commerciaux d’Air France… Tunis se réarme pour assurer la saison touristique 2022.
Sur la sellette depuis des années, la Banque franco-tunisienne (BFT) ferme ses portes. Cette annonce fragilise l’État à qui un ancien actionnaire de l’établissement réclame 1 milliard de dollars d’indemnités.
« Maghreb-France : les ténors du barreau » (2/4). De son enfance à sa carrière d’avocate parisienne ultra médiatisée, dans sa démarche comme dans son discours, la Franco-Tunisienne Samia Maktouf a toujours affiché une pugnacité de guerrière. Portrait.
De Habib Bourguiba à Béji Caïd Essebsi en passant par l’ère Ben Ali, ils ont toujours été associés à la prise de décision au sommet du pouvoir. Aujourd’hui, les réseaux sahéliens tentent de continuer à peser, dans un contexte politique volatil.
La mafia italienne est-elle derrière l’envoi en Tunisie de 213 conteneurs de déchets ménagers de la région de Naples ? Mystère… Mais le scandale alerte sur le traitement des déchets dans le pays, un secteur où semble régner la loi de la jungle.
L’abus de subventions nuirait à la santé … Si l’on en croit la ministre tunisienne du Commerce et du Développement des exportations, la consommation du sucre ne devrait plus être encouragée par l’État.
Reconduit à la tête de la centrale syndicale, le chef de l’Union générale tunisienne du travail se pose en principal opposant au projet politique du chef de l’État.
Loin de se recroqueviller dans ses frontières, le Tunisien SAH Lilas prévoit une expansion massive pour maintenir sa position de leader continental des produits hygiéniques. Le Sénégal sera la tête de pont de cette nouvelle stratégie commerciale.
Émoi dans le milieu judiciaire. Une semaine après avoir dissous le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président Kaïs Saïed annonce son remplacement par une instance provisoire placée sous son autorité.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a remplacé dimanche le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) par un autre organe ”temporaire” et s’est donné le pouvoir de limoger des juges et de leur interdire de faire la grève.
La visite de travail effectuée en Tunisie par celui qui est aussi président du Club de Paris a suscité de nombreuses spéculations. Jeune Afrique démêle le vrai du faux.
À 34 ans, cet ancien conseiller municipal préside une association de coopération franco-tunisienne et œuvre en coulisses pour un rapprochement entre les acteurs des sociétés civiles des deux pays.
Le comité d’avocats qui s’est chargé de faire la lumière sur les assassinats des deux leaders de gauche en 2013 a fait de nouvelle révélations le 9 février. Et s’en est vertement pris à l’institution judiciaire.
Le président tunisien, qui s’est arrogé depuis juillet les pleins pouvoirs, a dissous l’institution indépendante chargée de nommer les juges, l’accusant d’être partiale, corrompue et au service d’Ennahdha. Une décision qui inquiète la classe politique et une grande partie des magistrats.
Acquis de la révolution de 2011, la grande liberté dont jouit le secteur associatif pourrait n’être bientôt qu’un souvenir. Un projet de décret présidentiel renforce considérablement le pouvoir de contrôle de l’administration.