Si le visage de la directrice générale de la Société d’articles hygiéniques (SAH-Lilas) est connu de tous, son cofondateur a aussi toute sa place dans la réussite de ce fleuron industriel tunisien, présent en Libye, en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
En pleine opération mains propres, deux affaires mettant en cause l’ex-président de l’Instance de lutte contre la corruption sont ressorties des tiroirs. Une instrumentalisation, selon le principal concerné.
Le premier parti de l’Assemblée se serait-il bercé d’illusions sur sa popularité ? Retour sur les décisions et les manœuvres qui, depuis 2011, ont fait monter la colère des Tunisiens contre la formation de Rached Ghannouchi.
Depuis l’annonce des mesures exceptionnelles du 25 juillet, entraînant enquêtes et arrestations de députés et de personnalités publiques, le président se positionne en redresseur de torts. Tour d’horizon.
Sur les réseaux sociaux, les représentants de la nouvelle génération soutiennent les mesures chocs annoncées par le chef de l’État tunisien. Mais leur appui n’est pas inconditionnel.
Retour de flamme. Depuis la suspension des activités de l’Assemblée nationale, sur décision présidentielle, le 25 juillet, le mouvement ultra-conservateur, qui s’est signalé par de multiples débordements au sein de l’hémicycle, est dans la tourmente. Qui sont ses agitateurs les plus en vue ?
Le mouvement ultra-conservateur est dans l’œil du cyclone : ses excès à l’Assemblée ont largement participé à discréditer l’institution et à précipiter le coup de force de Kaïs Saïed.
La levée de l’immunité parlementaire effective depuis le 25 juillet rend applicables les condamnations dont les députés peuvent faire l’objet. Le fondateur d’Espoir et Travail est le premier à en faire les frais. Il n’est sans doute pas le dernier.
Le parti de ce député tunisien critique du président a annoncé qu’il avait été arrêté vendredi, après avoir dénoncé sur les réseaux sociaux le coup de force de Kaïs Saïed comme « un coup d’État militaire ».
Le Quai d’Orsay et le département d’État américain ont mis au point un « gentleman’s agreement confidentiel », qui comprend une série de propositions de sortie de crise.
Censée « sauver la Tunisie », la décision du président, Kaïs Saïed, de s’octroyer des pouvoirs exorbitants pourrait conduire à la guerre civile ou à l’instauration d’un régime dictatorial.
Le calme après la tempête ? Près de 24 heures après ses annonces chocs, le président tunisien a cherché à rassurer les partenaires syndicaux. C’est que, sur la scène internationale, son initiative a été accueillie sans enthousiasme.
Après que le président tunisien a gelé les travaux de l’Assemblée et écarté le chef du gouvernement, plusieurs voix dénoncent un coup d’État. C’est le cas notamment d’Ennahdha, dont l’ex-ministre Saïda Ounissi est députée.
Dans la soirée du 25 juillet, le président a annoncé suspendre les activités de l’Assemblée nationale et relever de ses fonctions le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Explications.
La décision du président Kaïs Saïed, dimanche soir, de geler les travaux du Parlement et de s’octroyer le pouvoir exécutif a plongé la Tunisie dans une nouvelle crise.
L’ex-candidat à la présidentielle se prépare-t-il à une nouvelle campagne ? La création de son parti, en février, le laisse penser. Retour sur une trajectoire mouvementée.
Alors que l’initiative pour inciter la population à se faire vacciner a été victime de son succès, faute de préparation, le débat enfle sur les vaccins non agréés par l’Union européenne.
Entre managers chevronnés aux commandes des filiales et membres influents de l’élite politico-économique franco-tunisienne, la plus célèbre fratrie du business tunisien a su forger une garde rapprochée aussi sélect qu’influente. Jeune Afrique a mené l’enquête.
Dons de vaccins et de masques, livraison d’oxygène et de respirateurs… Alors que le pays est frappé de plein fouet par une quatrième vague, la solidarité internationale se met en place.