Censée « sauver la Tunisie », la décision du président, Kaïs Saïed, de s’octroyer des pouvoirs exorbitants pourrait conduire à la guerre civile ou à l’instauration d’un régime dictatorial.
Le calme après la tempête ? Près de 24 heures après ses annonces chocs, le président tunisien a cherché à rassurer les partenaires syndicaux. C’est que, sur la scène internationale, son initiative a été accueillie sans enthousiasme.
Après que le président tunisien a gelé les travaux de l’Assemblée et écarté le chef du gouvernement, plusieurs voix dénoncent un coup d’État. C’est le cas notamment d’Ennahdha, dont l’ex-ministre Saïda Ounissi est députée.
Dans la soirée du 25 juillet, le président a annoncé suspendre les activités de l’Assemblée nationale et relever de ses fonctions le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Explications.
La décision du président Kaïs Saïed, dimanche soir, de geler les travaux du Parlement et de s’octroyer le pouvoir exécutif a plongé la Tunisie dans une nouvelle crise.
L’ex-candidat à la présidentielle se prépare-t-il à une nouvelle campagne ? La création de son parti, en février, le laisse penser. Retour sur une trajectoire mouvementée.
Alors que l’initiative pour inciter la population à se faire vacciner a été victime de son succès, faute de préparation, le débat enfle sur les vaccins non agréés par l’Union européenne.
Entre managers chevronnés aux commandes des filiales et membres influents de l’élite politico-économique franco-tunisienne, la plus célèbre fratrie du business tunisien a su forger une garde rapprochée aussi sélect qu’influente. Jeune Afrique a mené l’enquête.
Dons de vaccins et de masques, livraison d’oxygène et de respirateurs… Alors que le pays est frappé de plein fouet par une quatrième vague, la solidarité internationale se met en place.
Outsider politique avant la révolution, co-fondateur d’Attayar, le nouveau chef du Bloc démocratique à l’ARP est connu pour ses prises de position contre la corruption et ses nombreuses questions au gouvernement.
Avec « Une histoire d’amour et de désir », présenté en clôture de la Semaine de la critique à Cannes, la réalisatrice tunisienne s’intéresse à « la première fois », du côté masculin. Rencontre sur la Croisette.
Accusé d’avoir dissimulé des preuves, notamment dans l’enquête sur le meurtre de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013, le magistrat est sous le coup d’une procédure disciplinaire.
La Tunisie paie un lourd tribut à la pandémie qui a fait 15 000 morts dans le pays. Face à la situation, son ambassade à Paris lance un appel aux dons à destination des Tunisiens résidents en France.
En pleine flambée du virus, l’initiative Covidar permet de désengorger les hôpitaux et d’accompagner les malades à domicile. Présent dans huit gouvernorats, le projet est aussi un test de digitalisation des informations de santé, mais les fonds manquent déjà.
L’ex-ambassadeur de France en Irak et en Tunisie, Boris Boillon, s’est vu déchoir de la Légion d’honneur quatre ans après sa condamnation. Retour sur son parcours émaillé de frasques.
Mystérieux businessman bien introduit à Tripoli et à Pretoria, cet aventurier au parcours éclectique est le personnage principal de la course au trésor que le Guide libyen aurait caché en Afrique du Sud.
La coalition Soumoud porte l’idée d’une consultation populaire qui consoliderait les pouvoirs du président. Mais les obstacles ne manquent pas. Explications.
Kaïs Saïed s’apprête à ratifier le traité portant création de l’institution panafricaine. La visite à Tunis de l’ancien ministre et envoyé spécial de l’UA a accéléré les choses.
Plusieurs dirigeants du Parti destourien libre (PDL) écartés par sa présidente, Abir Moussi, demandent à être réhabilités. La présidente de la formation, héritière de l’ancien régime, leur a répondu par voie d’huissier.
Alors que les cas de Covid-19 sont plutôt à la baisse dans le monde, le pays ne semble pas en mesure d’endiguer une nouvelle vague ni de motiver les Tunisiens à respecter les restrictions.
Au sein du palais, le chef de l’État a dévoilé son intention d’instaurer un régime présidentiel en Tunisie. Problème : sa mise en place pose de lourds problèmes de constitutionnalité.