Après le départ de Habib Khedher, le président du parlement tunisien Rached Ghannouchi a choisi une personnalité peu connue du grand public pour diriger son cabinet.
Alors que le pays a une nouvelle fois été victime d’une attaque terroriste, les autorités ne laissent filtrer que peu de détails sur l’identité et les motivations des assaillants. De son côté, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Cet ancien banquier, qui cumule les portefeuilles de l’Économie, des Finances et du Soutien à l’investissement, doit stopper d’urgence l’hémorragie des deniers publics.
Limogé le 24 août dernier, le président de l’Instance de lutte contre la corruption (Inlucc) s’accroche à son poste et dénonce les manœuvres politiques de l’ex-chef du gouvernement Elyes Fakhfakh.
Après quinze heures de débats, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a accordé sa confiance au cabinet de Hichem Mechichi qui émerge de ce vote en véritable chef de gouvernement.
Le gouvernement proposé par Hichem Mechichi n’a pas encore obtenu la confiance du Parlement qu’il est déjà confronté à une polémique autour de la personnalité du ministre de la Culture.
La rentrée scolaire tunisienne est maintenue pour le 15 septembre. Un test grandeur nature pour le pays qui fait face à une recrudescence des cas de coronavirus.
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a présenté une équipe gouvernementale qui s’affranchit des partis. Reste à convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
Le Premier ministre désigné, Hichem Mechichi, a présenté le 24 août son futur gouvernement, essentiellement composé de technocrates, et qui doit encore obtenir l’approbation du Parlement.
Le pays est-il condamné à un face-à-face mortifère entre tenants de l’islam politique et nostalgiques de l’ancien régime ? Une partie de la jeunesse veut croire à une troisième voie.
Encore inconnue il y a quelques années, Abir Moussi, bouillonnante députée du Parti destourien libre (PDL) et nostalgique assumée de l’ancien régime, est devenue le visage de l’anti-islamisme tunisien.
À la demande d’une association franco-tunisienne, qui a adressé une lettre au président Emmanuel Macron, les cendres de l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi pourraient être transférées au Panthéon à Paris.
Plus de 4 000 Tunisiens ont débarqué dans la péninsule italienne durant le mois de juillet. Après avoir été mis en quarantaine sur des ferrys en raison du coronavirus, ils vivent dans la crainte d’être renvoyés au pays.
Ce 13 août, la Tunisie fête le 64e anniversaire du Code du statut personnel (CSP) instauré par Habib Bourguiba. Pourtant, rien n’est vraiment acquis en matière d’égalité hommes-femmes.
Indicateurs économiques, moral des citoyens et crédibilité internationale sont les marqueurs d’une Tunisie aujourd’hui en souffrance par manque de cadres formés à la prise de responsabilités politiques.
Le ministre des Domaines et des Affaires foncières veut faciliter les démarches des Tunisiens qui rêvent de devenir propriétaires. Bien que de nombreuses politiques publiques soient activées, leur concrétisation est mise au défi de blocages bureaucratiques ou législatifs.
Un long et tumultueux mois d’août s’annonce du côté de Carthage, où le nouveau chef du gouvernement a déjà entamé ses consultations pour former le prochain gouvernement.
L’Assemblée tunisienne s’est prononcée sur un éventuel retrait de sa confiance à son controversé président, Rached Ghannouchi. Une première dans le pays.
« Ces cuisiniers qui régalent les puissants » (3/4) – Rendue célèbre par des émissions culinaires diffusées au Maghreb, la Tunisienne Malek Labidi est l’une des étoiles montantes de la gastronomie nord-africaine.
Juristes ou journalistes de formation, elles font partie de la garde rapprochée de Kaïs Saïed. Remarquées pour leur parcours parfois atypique, ces nouvelles venues en politique font grincer des dents dans les cercles de pouvoir.
Tunis aura besoin de 1,2 milliard d’euros pour boucler un budget malmené par l’endettement structurel du pays, les conséquences du Covid-19 et la crise politique.