L’autorité régulatrice de l’audiovisuel a de nouveau lancé, cette semaine, une procédure pour interdire la diffusion des chaînes Nessma TV, Zitouna TV et de la radio Quran réclamée depuis des années. Cette fois, elle a décidé de s’appuyer sur l’instance de lutte contre la corruption pour y arriver.
Face à la propagation du coronavirus en Italie, où vivent près de 200 000 ressortissants tunisiens, et après la confirmation d’un cas en Algérie, la Tunisie renforce son dispositif de prévention.
Le gouvernement d’Elyes Fakhfakh a obtenu la confiance du Parlement, mettant ainsi fin à près de quatre mois de crise politique. Mais le chef du gouvernement aura fort à faire pour maintenir l’équilibre entre les différentes formations sur lesquelles il s’est appuyé pour composer son équipe.
L’équipe d’Elyes Fakhfakh a obtenu sans surprise la confiance du Parlement tunisien, qui l’a approuvé dans la nuit de mercredi. Le nouveau gouvernement doit prêter serment ce jeudi au palais présidentiel.
Après des semaines de bras de fer, Kaïs Saïed, le président de la République, et Rached Ghannouchi, le patron d’Ennahdha, sont enfin parvenus à un consensus sur la formation d’un gouvernement. Mais l’équilibre des pouvoirs demeure précaire.
Où en est l’application des lois anticorruption en Tunisie ? L’Instance nationale de lutte contre la corruption, chargée de lutter contre ce fléau, multiplie les actions, malgré de nombreux freins. Jeune Afrique fait le point sur la question avec son président, Chawki Tabib.
Désigné par le président pour constituer un gouvernement, Elyes Fakhfakh a rendu sa copie dans la limite des délais constitutionnels. Ce nouvel exécutif, qui devrait obtenir l’aval de l’Assemblée dans les prochains jours, pourrait permettre de mettre fin à l’instabilité politique.
Le président tunisien Kaïs Saïed envisage de dissoudre l’Assemblée si le gouvernement proposé par Elyes Fakhfakh n’obtient pas le vote de confiance des députés.
Bien qu’un peu rassurés par l’endiguement des déficits chroniques, les analystes américains persistent à juger la dette tunisienne « hautement spéculative ».
La Maison-Blanche a exercé une double pression sur les autorités tunisiennes après un projet de résolution contre le « deal du siècle » de Donald Trump, que la Tunisie et l’Indonésie devaient présenter au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Premier ministre tunisien, Elyes Fakhfakh, a annoncé samedi 15 février la composition de son futur gouvernement. Mais le retrait du parti Ennahdha rend son sort très incertain.
Membre du parti social-démocrate Ettakatol, ex-ministre du Tourisme et des Finances, cet ingénieur de 48 ans avait brigué la présidence tunisienne en 2019, ne recueillant que 0,34 % des voix. Nommé chef du gouvernement le 20 janvier, il a un mois pour former son équipe et obtenir la confiance des députés.
Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 11 février pour se manifester auprès du holding al-Karama, mais aucune enveloppe n’est parvenue à Adel Grar, son PDG.
Fort d’un bilan positif, René Trabelsi est devenu, en à peine un an et demi, un ministre du Tourisme particulièrement respecté, au point d’être le seul membre du gouvernement dont le nom circule encore à la veille du remaniement ministériel.
L’invocation d’une « faute diplomatique grave » de la part de Carthage pour justifier le limogeage de l’ambassadeur tunisien à l’ONU suscite la polémique au sein de la sphère diplomatique et de l’opinion publique.
Le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh a jusqu’au 20 février pour réunir une équipe et solliciter la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Abderraouf Betbaïeb, jusque-là ministre conseiller auprès de la présidence de la République, est la troisième personnalité du clan ayant conduit Kaïs Saïed à la victoire électorale à quitter le palais de Carthage.
Dans un premier long-métrage enlevé, « Un divan à Tunis », la réalisatrice Manele Labidi réussit à se pencher avec humour sur les névroses que la révolution a réveillées au Pays du jasmin.
Sept ans jour pour jour après l’assassinat du leader de gauche, le collectif d’avocats Belaïd-Brahmi a obtenu l’ouverture d’une nouvelle enquête sur « l’appareil secret d’Ennahdha », impliquant 16 prévenus dans l’affaire Belaïd. Retour sur une affaire complexe considérée par certains comme crime d’État.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
Désapprouvant la décision d’Elyes Fakhfakh de ne pas intégrer Qalb Tounes à son futur gouvernement, le parti islamiste déploie une stratégie en plusieurs étapes pour lui barrer la route.
Comme dans de nombreux pays à travers le monde, les démagogues antisystème ont fait irruption sur le devant de la scène, ne reculant devant aucune outrance pour servir leurs desseins. Jusqu’où peuvent-ils aller ?
Qu’ils siègent dans les grands ou petits partis, à gauche, à droite ou dans les rangs islamistes, les députés à la fibre populiste s’illustrent par des sorties remarquées. Florilège des sept parlementaires les plus démagogues.
L’entretien télévisé du président tunisien Kaïs Saïed, le 30 janvier, cent jours après son investiture, n’a pas laissé entrevoir les signes d’un président solidement assis dans ses fonctions.
Le PDG d’Al Karama Holding, qui gère les sociétés au clan de l’ancien président Ben Ali, n’a pas réussi à boucler la totalité des cessions prévues à son programme.
Lors du voyage officiel du président tunisien Kaïs Saïed à Alger, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « totale convergence » de vues entre les deux pays, y compris sur les questions régionales et internationales.