Révélation de l’Open d’Australie, la joueuse de tennis tunisienne est, à 25 ans, la première Arabe à se hisser jusqu’aux quarts de finale d’un tournoi du grand Chelem et à figurer dans le top 50 du classement WTA.
Le président tunisien Kaïs Saïed est arrivé dimanche matin à Alger, son premier voyage officiel à l’étranger après trois mois au pouvoir. Il s’entretiendra notamment du conflit en Libye avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
En acquérant Tunisie Valeurs, la première société de gestion et d’intermédiation du pays, le leader du secteur bancaire se positionne en champion national de la finance.
Stratégie peu lisible, communication opaque, caractère indépendant… Cent jours après son investiture, le président Saïed n’est parvenu ni à clarifier sa feuille de route, ni à rompre son isolement politique.
Le président tunisien Kaïs Saïed doit faire en sorte que l’enthousiasme généré par sa victoire reste vivace, estime Ridha Chiheb el-Mekki, proche soutien de Kaïs Saïed, surnommé « Ridha Lenine » pour son engagement à gauche au sein du syndicat étudiant Uget puis d’El Watad.
Désigné pour composer un exécutif, Elyes Fakhfakh a dévoilé les principaux axes de son programme, dans un document publié le 29 janvier. Comme son prédécesseur Habib Jemli, il souhaite, pendant un temps, être autorisé à gouverner par ordonnance, ce qui pourrait lui permettre de contourner l’Assemblée.
Natif du Sahel, où il se plaisait à revenir régulièrement, l’ancien Premier ministre Hédi Baccouche, décédé le 21 janvier, repose désormais dans son fief de Hammam Sousse. Le 15 janvier, il avait fêté ses 90 ans. C’est l’un des derniers acteurs et témoins de la lutte nationale, de l’avènement de la République et de l’édification de la Tunisie moderne qui a tiré sa révérence.
L’activiste et blogueuse tunisienne Lina Ben Mhenni est décédée à l’âge de 36 ans. Les hommages pleuvent pour honorer celle qui incarnait le combat d’une génération issue de la révolution de 2011. Elle doit faire l’objet d’obsèques nationales.
Nommé chef du gouvernement tunisien le 20 janvier, cet ancien ministre social-démocrate a jusqu’au 20 février pour convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
La levée des sanctions européennes ciblant Marouane Mabrouk, principal actionnaire d’Orange Tunisie pourrait accélérer la prise de contrôle par l’opérateur français sur sa filiale tunisienne. Mais Tunis est-il prêt à l’accepter ?
Ce 23 janvier 2020, la Tunisie est le premier pays du Maghreb et le deuxième pays du continent africain à célébrer l’abolition de l’esclavage. En attendant une loi déclarant crime contre l’humanité cette exploitation de l’homme par l’homme.
L’ancien Premier ministre de Ben Ali et artisan du coup d’État médical du 7 novembre, Hédi Baccouche, est décédé dans sa 90e année, dans son Sahel natal.
Le président tunisien Kaïs Saïed a désigné, le 20 janvier, l’ancien ministre des Finances et candidat malheureux à la présidentielle de 2019 (0,34 % des voix) Elyes Fakhfakh pour composer le futur gouvernement. Un choix aussi surprenant qu’inattendu dans un contexte de fragilité politique.
La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à relancer le processus de paix en Libye, qui a réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, y compris l’Algérie.
Si une révision de la Constitution s’impose, envisager une refonte totale pourrait être une entreprise éprouvante dans un pays en quête de repères et où les crises politiques, économiques et sociales se succèdent.
Après le rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, l’ancien député Mondher Belhaj Ali, détracteur d’Ennahdha, estime qu’« une phase historique de l’islam politique s’achève ». Interview.
Les postes clés au sein du gouvernement ont été confiés à des personnalités liées à l’ancien régime ou proches d’Ennahdha, sans être pour autant encartées.
Le large rejet par les députés du nouveau gouvernement intervient au terme d’âpres négociations. Habib Jemli s’est attiré les foudres des modernistes, au point d’être accusé de n’être que l’homme de paille d’Ennahdha.
Sous la coupole du Bardo, les députés ont refusé d’accorder leur confiance au gouvernement Jemli proposé par Ennahdha vendredi 10 janvier. Un revers majeur, potentiellement annonciateur d’un changement d’équilibre dans l’échiquier politique.
La Tunisie se prépare à subir les conséquences d’une détérioration de la situation chez son voisin libyen. Le gouvernement a mis en place, conjointement avec des organisations nationales et internationales, un plan d’urgence en cas d’afflux à ses frontières de personnes fuyant les combats. Le point sur les scénarios prévus.
Sous la coupole du Bardo, Habib Jemli tiendra son grand oral, ce vendredi 10 janvier, pour obtenir le vote de confiance de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et valider son gouvernement. Mais pour la première fois depuis la révolution, l’issue d’une plénière est incertaine.
L’Assemblée des représentants du peuple vote vendredi 10 janvier sa confiance au gouvernement du Premier ministre Habib Jemli. Les portefeuilles économiques ont été confiés à des hommes d’expérience, révélant une volonté de stabilité quitte à manquer d’audace.
Bien que la présidence assure vouloir maintenir le principe de neutralité dans le conflit libyen, certains députés craignent que, sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, Tunis ne finisse par se ranger derrière le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj.
L’Espérance sportive de Tunis, qui fait partie des meilleurs clubs africains, s’appuie sur différentes sources de revenus pour atteindre ses objectifs. Les Sang et Or peuvent compter sur leurs succès sportifs, mais aussi sur tout le système économique s’est mis en place tout autour.
Le chef de l’exécutif Habib Jemli a annoncé la composition de son gouvernement après plusieurs semaines de négociations agitées. Un cafouillage perçu comme une mascarade par les Tunisiens, impactant directement la crédibilité de l’État.
Le chef du gouvernement Habib Jemli a annoncé le 2 janvier la composition de son équipe, mettant fin à un suspense de plusieurs semaines. Contrairement à ce qu’il avait annoncé fin décembre, les membres de son exécutif ne sont pas tous des technocrates indépendants.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Mystérieux, il s’exprime peu et prend son temps pour s’imprégner de la fonction. Même s’il jouit encore d’un préjugé favorable, le chef de l’État sait qu’il doit rendre espoir au pays. Et vite.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.