Le président tunisien a lancé une initiative de dialogue entre tribus libyennes en vue d’œuvrer à la réconciliation chez son voisin, toujours en proie à de violents affrontements. Kaïs Saïed promet de rester à égale distance de ses interlocuteurs et de s’appuyer sur la légitimité populaire, mais en a-t-il les moyens ?
Désigné le 15 novembre 2019 pour composer le gouvernement, Habib Jemli butte sur les exigences des partis et décide de former un exécutif apolitique, constitué de technocrates. La manœuvre vise-t-elle réellement à dépasser le blocage à l’assemblée, ou à mettre la pression sur les partenaires récalcitrants d’Ennahdha ?
Demander sa carte de séjour en ligne, trouver un terrain en Tunisie pour y investir… L’administration tunisienne tente de faciliter les démarches pour attirer les investisseurs étrangers. Mais les efforts restent timides face à l’ampleur de la tâche.
Ex-avocat de terroristes présumés, Seifeddine Makhlouf est aujourd’hui à la tête de la coalition Al Karama, quatrième force à l’Assemblée avec 21 députés. Rencontre avec cet élu au discours affirmé, qui dénonce notamment l’influence de la France et une « fausse guerre contre le terrorisme ».
Chaque année, l’établissement tunisien truste les premières places du secteur bancaire. Une hégémonie qui devrait perdurer, même si ses concurrents progressent…
Les élections législatives d’octobre ont abouti à un grand morcellement de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), où tous les partis sont très loin de la majorité. Face à ce constat, les formations se regroupent en blocs pour essayer de faire entendre leur voix.
Investi le 23 octobre, le nouveau président Kaïs Saïed a effectué son premier déplacement officiel le 17 décembre à Sidi Bouzid, à l’occasion du neuvième anniversaire du déclenchement de la révolution dans cette région marginalisée du centre de la Tunisie. Une sortie aux accents populistes et très commentée.
Le président tunisien a rendu hommage mardi 17 décembre, jour du neuvième anniversaire du déclenchement du soulèvement populaire ayant mis fin au régime de Zine El Abidine Ben Ali, aux revendications de la révolution, lors d’une visite inopinée dans le centre du pays.
Minoritaire à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et absente des ministères, la coalition Al Karama veut penser « hors du cadre » tout en respectant les institutions.
Participer au pouvoir ou incarner l’opposition aux islamistes ? Tel est le dilemme auquel est confronté le parti de Nabil Karoui, qui peine encore à définir sa ligne politique.
Une affaire portant sur un contrat de lobbying international passé avec le patron israélien de l’agence canadienne Dickens & Madson menace l’ancien patron de Nessma TV.
La compagnie britannique easyJet, annonce l’ouverture de deux nouvelles liaisons hebdomadaires entre Gatwick et Enfidha. L’emblématique compagnie de vols low-cost s’était retirée du ciel tunisien après les attentats de Sousse en 2015.
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
En Tunisie, la politique obéit à une succession de cycles. Au silence glacial des années sans élections succède le bouillonnement fiévreux des mois précédant les scrutins. La sensation que cela procure ? Celle d’un choc thermique.
En l’absence de majorité absolue pour le parti islamiste Ennahdha, arrivé en tête lors des élections législatives d’octobre dernier, les tractations vont bon train pour essayer de peser dans les futurs équilibres de l’Assemblée.
Le PDG de Tunisair Elyès Mnakbi est favorable à une ouverture du capital de la compagnie aérienne, mais sans vouloir braquer les syndicats. Le soutien de l’État pour le leasing de nouveaux appareils aide le transporteur, mais sans lui donner les moyens de faire face à la concurrence européenne prévue avec la mise en place de l’Open Sky en Tunisie.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait inscrit à son programme de la semaine du 2 décembre l’examen de la loi de finances complémentaire 2019 et de la loi de finances 2020. L’hémicycle a cependant dû traiter une urgence toute autre : apaiser les tensions entre des députés du Parti destourien libre (PDL) et ceux d’Ennahdha.
À la question « Où va la Tunisie ? », personne n’est capable de répondre, et il faudrait être devin pour apporter une ébauche de réponse. Quant à « Comment va le pays ? », tous les Tunisiens sont unanimes, il va de plus en plus en plus mal, par la faute de ses enfants.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
Membre du conseil de la Choura d’Ennahdha et ex-conseiller politique de Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoun admet que des « désaccords » existent au sein du parti islamiste, mais que ce dernier n’en est pas pour autant « au stade des dissensions ». Entretien.
Asile des opposants au temps de la dictature, l’ex-puissance coloniale reste un partenaire stratégique mais a cessé de faire rêver. Pour des raisons pas toujours rationnelles.
Chargé de former le nouveau gouvernement tunisien, sur proposition du parti Ennahdha, Habib Jemli multiplie les entretiens avec l’ensemble de la classe politique. Et se pose en rassembleur.
Cadre de vie agréable, suivi individualisé rassurant, prix abordables… Les centres gériatriques en Tunisie attirent les retraités venus de l’autre côté de la Méditerranée.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle de septembre 2019, Lotfi Mraihi explique pourquoi il refuse de participer au futur exécutif et revient sur les chantiers qu’il estime prioritaires pour la Tunisie.
Depuis le mois d’avril, la parution de sondages électoraux annonçant une recomposition totale du paysage politique a relégué au second plan les autres urgences, notamment économiques.
Onze personnes ont été arrêtées à Jelma, dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest), où des affrontements nocturnes opposent depuis plusieurs jours des jeunes à des policiers, a rapporté mardi le ministère de l’Intérieur.
Au moins 24 jeunes adultes ont été tués dimanche dans un accident de bus qui a également fait 18 blessés, dans une région du nord-ouest de la Tunisie prisée pour ses montagnes mais où les infrastructures sont jugées déficientes.
Le parti de Mohamed Abbou, fondateur et Secrétaire général du Courant démocratique, est en position confortable pour participer au prochain exécutif. En cas d’échec, ce bloc démocrate pourrait devenir le leader de l’opposition avec un objectif : la lutte contre la corruption. Interview.
Après avoir essuyé plusieurs revers lors des dernières échéances électorales, l’ancien président de la République Moncef Marzouki a annoncé qu’il quittait la vie politique. Une décision qui sonne le glas de la troïka, la coalition gouvernementale de 2011 à 2014, mais pas des logiques d’alliances afférentes. Analyse.