Un an et demi après les premières municipales libres, la gouvernance locale en est encore à ses balbutiements. En première ligne, des élus jettent même l’éponge.
La filiale britannique d’Alstom devra verser une amende de 15 millions de livres (17,5 millions d’euros) pour des faits de corruption en Tunisie remontant à la dictature de Ben Ali.
La chancelière allemande Angela Merkel entend mener à bien son projet de centre de rétention de migrants implanté en Tunisie, en dépit des réticences rencontrées sur la rive sud de la Méditerranée.
D’après nos informations, Youssef Chahed, l’ex-chef du gouvernement sortant, aurait déjà trouvé un poste de haut fonctionnaire international, qu’il occuperait dès la fin officielle de son mandat.
Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées… Le malaise grandissant au sein de l’appareil judiciaire menace de paralysie l’institution tout entière.
Le mercredi 13 novembre 2019 restera comme une date fatidique pour la Tunisie. Ce jour-là, dans ce pays africain et méditerranéen de 11,5 millions d’habitants, a été élu à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Rached Ghannouchi, chef des islamistes du pays.
Pour sa septième édition, Dream City a animé, au début d’octobre, la médina de Tunis. Tremplin pour de jeunes artistes, ce festival propose aussi des spectacles accessibles à tous les publics.
Considéré comme proche d’Ennahdha, Habib Jemli, 60 ans, a été chargé par le président Kaïs Saïed de former le prochain gouvernement. Une tâche qui s’annonce difficile tant le parti d’inspiration islamiste peine à créer une alliance avec d’autres partis.
Azur City va ouvrir le 21 novembre au sud de Tunis. Avec ce site, le groupe veut montrer que ce type de centres commerciaux peut conquérir une nouvelle clientèle dans le pays.
L’analyse de la place et du poids de l’industrie en Tunisie révèle une décélération de sa croissance – elle est inférieure à la moyenne de celles des autres secteurs – et, donc, de sa contribution au PIB.
Situé au large de Monastir, cet archipel dont la biodiversité est aussi riche que vulnérable reste relativement préservé : seule la plus petite des deux îles est accessible aux touristes.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha a annoncé ce vendredi la nomination de Habib Jemli, ancien secrétaire d’État à l’Agriculture (2011-2014), au poste de chef du gouvernement. Il dispose d’un mois, renouvelable une fois, pour former le futur gouvernement.
Au lendemain des élections législatives et présidentielle d’octobre, la politologue tunisienne Khadija Mohsen-Finan explique pourquoi ces scrutins vont profondément bouleverser le paysage politique.
Après trois ans d’activité et deux levées de fonds réussies, la maison Skila, créatrice d’étoles et d’écharpes, s’internationalise et compte développer de nouvelles gammes.
Le pays affiche de bonnes performances dans l’agricole et le numérique, son enseignement supérieur est attractif. Le tourisme et l’industrie textile renouent avec la croissance, en revanche le secteur bancaire semble pour l’instant tenir l’équilibre d’un château de carte.
Aussi sensibles aux attentes de leurs concitoyens tunisiens que bien introduits dans les milieux d’affaires et de la finance, ces experts des nouvelles technologies savent anticiper les besoins de leur époque.
Alors qu’il n’avait cessé de répéter qu’aucun rapprochement n’était possible avec Nabil Karoui, le chef historique d’Ennahdha a conclu une alliance de la dernière chance avec le parti Qalb Tounes de l’homme d’affaires, lui permettant d’accéder à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Prochaine étape : la désignation d’une personnalité pour le poste de chef du gouvernement.
Entre une présidence étatiste et un Parlement libéral, la définition des priorités risque d’être une gageure. Il y a pourtant urgence, car la dette publique s’alourdit dangereusement.
Le chef historique du parti Ennahdha, arrivé en tête des législatives en Tunisie, a été élu mercredi président du Parlement. Il a bénéficié du soutien du parti de Nabil Karoui.
Vainqueur des législatives, Ennahdha doit former un gouvernement qui devra obtenir la confiance d’une majorité de députés dans un hémicycle plus morcelé que jamais.
La tâche de trouver une équipe susceptible de convaincre la majorité des députés s’annonce ardue : Ennahdha a remporté moins d’un quart des sièges aux élections législatives et il faudra probablement cinq ou six partis pour obtenir une majorité stable. Un véritable casse-tête.
La Tunisie joue-t-elle l’acte II de sa révolution ? Certainement puisque, lors des législatives et de la présidentielle d’octobre, les électeurs ont sanctionné un système obsolète et corrompu qui creuse les inégalités. Ils ont exprimé les mêmes revendications qu’en 2011, mais ils n’attendent plus de réponses, ils les exigent.
Élu sur un projet de démocratie participative, le 23 octobre, le président Kaïs Saïed n’a encore livré aucun détail de son programme, qu’il entend définir avec le peuple. Un défi séduisant pour les citoyens, mais qui inquiète par son caractère inédit.
Tunis se distingue par l’excellence de sa formation et par son Startup Act, voté à la fin de 2018, qui offre aux jeunes pousses technologiques un environnement législatif unique.
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.
Arrivé en tête des législatives tunisiennes, le parti d’obédience islamiste Ennahdha a indiqué dimanche 10 novembre qu’il proposait son chef historique Rached Ghannouchi pour le poste de président du Parlement, et répété vouloir un Premier ministre issu du mouvement.
Premier parti de l’hémicycle à l’issue des élections législatives (52 sièges), dont les résultats définitifs ont été annoncés ce vendredi 8 novembre, Ennahdha parviendra-t-il à gouverner seul ? Entre alliances et désaccords, le parti d’inspiration islamiste se livre à un difficile jeu d’équilibriste.
Dans la dynamique du sentiment d’enthousiasme après l’élection du nouveau chef de l’État, la nation doit être embarquée dans un projet commun dans lequel le citoyen doit se sentir au cœur de l’action publique. Le risque d’aller vers l’échec aujourd’hui ne viendra que par une mauvaise gouvernance.